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Immigration économique Immigration économique Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada 2 juin 2014 28281 Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des...
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la... 28 mai 2014 21774
Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... 8 mai 2014 27833
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 26059
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 32526
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 27655
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 20870
Prix BRAVO bénévoles 10 avril 2014 Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 30 avril.
2014-03-22 13:30 - 16:30 Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.
Lambert Baraut-Guinet – IJL-Réseau.Presse / 21 octobre 2024 / Catégories: Agriculture et environnement Un gigantesque projet d’irrigation qui pose question C’est en 2025 que doivent commencer les travaux de prolongement du projet d’irrigation du lac Diefenbaker. Un projet facturé 4 milliards de dollars pour permettre au secteur agricole de se développer et d’être moins vulnérable aux sécheresses. Toutefois, des critiques pointent du doigt son manque de rigueur économique et de prévention des risques environnementaux. Annoncé en 2020 par le premier ministre de la Saskatchewan Scott Moe, cet agrandissement constituera « l’un des plus grands projets d’infrastructure de l’histoire de la province » selon les mots de David Marit, ministre de l’Agriculture et de l’eau de la Saskatchewan. Le ministre se veut ambitieux avec ce projet qui devrait « bénéficier à l’économie locale et à notre sécurité alimentaire sur le long terme ». Les trois phases du projet permettront d’irriguer 500 000 acres, lesquels s’ajouteront aux quelque 400 000 acres que compte déjà la province. Un projet titanesque D’après le gouvernement, ce projet d’infrastructure exceptionnel, dont la première phase commencera en janvier 2025, coûtera 1,15 milliard de dollars, créer plus de 40 000 emplois et rapporter 6 milliards de dollars dans les cinquante prochaines années. Aaron Gray, agriculteur du sud-est de la Saskatchewan et coprésident de l’organisation Irrigation Saskatchewan, explique l’importance d’un tel projet. « C’est quelque chose que nous devrions mettre en avant pour toute la Saskatchewan, estime le cultivateur. L’irrigation de ces zones en plus permettra de produire plus de légumes, en facilitant la rotation des cultures avec plus de surface. » Une position que partage le gouvernement de la Saskatchewan et l’agence responsable de la sécurité de l’eau, relayée à Radio-Canada par son directeur des communications Patrick Boyle : « Le projet peut avancer de manière à être économique pour la province et les agriculteurs qui y participeront. » Des critiques Toutefois, pour Peter Leavitt, hydrologue à l’Université de Regina, la planification économique du projet n’est pas crédible. « Le gouvernement avance que les cultures seront plus durables, mais nous n’en savons pas plus, précise le scientifique. Peut-être 100, 200 exploitations vont bénéficier d’un programme à 4 milliards de dollars. » [La province comptait 34 000 exploitations agricoles en 2021] Du point de vue environnemental et social, les répercussions ne sont pas non plus très claires, souligne Peter Leavitt. Le chercheur, qui a travaillé en 2021 avec le Conseil Tribal File Hills Qu’Appelle (FHQTC) sur leur demande de saisie de l’Agence fédérale de l’évaluation d’impact, explique que le gouvernement de la Saskatchewan « n’a ni les compétences ni la volonté d’évaluer vraiment les possibles conséquences » du projet. Plusieurs Premières Nations de la province se sont jointes au FHQTC pour exprimer leur frustration de ne pas être correctement consultées par le gouvernement et de ne pas avoir vu d’étude d’impact, ce qui leur permettrait de se prononcer sur la question. À l’époque, le gouvernement fédéral avait statué que les deux premières phases du projet restaient de la responsabilité de la province. Michael Champion, responsable des relations avec l’industrie et le gouvernement pour Ducks Unlimited, un organisme à but non lucratif qui milite pour la préservation des zones humides, attend de pied ferme une étude d’impact environnemental. Car les projets d’irrigation qui commenceront dans quelques mois pourraient avoir des conséquences sur de nombreuses zones humides de la province. La quantité de l’eau pourrait être affectée par les prélèvements supplémentaires, de même que sa qualité qui pourrait être dégradée par le ruissellement des nutriments et des produits utilisés sur les cultures. Des effets qui s’ajouteraient à ceux que les scientifiques observent déjà sur le delta de la rivière Saskatchewan, plusieurs centaines de kilomètres en aval du lac Diefenbaker. À ces arguments, l’agriculteur Aaron Gray répond que les risques sont minimes. D’après lui, « le prélèvement annuel maximal d’eau dans le lac Diefenbaker ne représente que 2,8 % de son volume, soit moins que son évaporation annuelle [qui est de 3 % environ] ». Le risque de pénurie serait donc minime. L’agriculteur explique également que l’accès à l’eau permettra d’augmenter le rendement des cultures et de limiter la pollution des eaux de ruissellement. Et de conclure : « Je ne vois que du positif à ce projet. » L’histoire du lac Diefenbaker Le lac Diefenbaker est un lac de retenue créé en 1967 par la construction de deux barrages hydroélectriques sur la rivière Saskatchewan Sud et sur la rivière Qu’Appelle. Le barrage au nord régule le niveau de la rivière Saskatchewan Sud, et ses effets sont perçus plusieurs centaines de kilomètres en aval. Son eau alimente environ 150 000 acres pour l’irrigation, et apporte son eau à environ 45 % de la population de la province. Imprimer 2264 Lambert Baraut-Guinet – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane Autres messages par Lambert Baraut-Guinet – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.