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Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! 8 mai 2014 25647 C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai dernier à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve,...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 23367
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 30431
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 25808
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 19026
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... 10 avril 2014 24978
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé... 2014-03-22 13:30 - 16:30 18529
Le francothon s'en vient 2014-04-12 18:00 Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Leslie Diaz / 20 décembre 2022 / Catégories: Organisme, Cité universitaire francophone, Société, Histoire et patrimoine Ces colons qui voulaient civiliser les sauvages Le 30 novembre, la Cité universitaire francophone de Regina a accueilli une conférence portant sur l’histoire de la colonisation du Canada et le traitement des nations autochtones par les communautés francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan. C’est Rebecca Lazarenko, doctorante franco-métisse à l’Université de York en Alberta et citoyenne de la Nation Métis de l’Alberta, qui a présenté une analyse préliminaire pour l’écriture de sa thèse portant sur les relations entre les francophones et les peuples autochtones dans l’Ouest canadien. Des rives de l’Atlantique jusqu’aux côtes de la Colombie-Britannique, les francophones ont grandement marqué l’histoire du Canada. Pendant des siècles, ils sont venus d’Europe et d’Afrique et ont fondé des collectivités dynamiques, non seulement au Québec, mais aussi partout ailleurs au pays. Rebecca Lazarenko, doctorante à l’Université de York en Alberta et citoyenne de la Nation Métis de l’Alberta Crédit : Courtoisie Rebecca Lazarenko est revenue sur les fondements du projet colonial français dans l’ouest du pays, projet majoritairement porté par l’Église. Elle explique que l'installation des missions francophones dépendait des missions catholiques et ce sont ces mêmes missionnaires qui ont répandu le mot « sauvage » pour parler des habitants du Nouveau Monde. « Ces sauvages n’étaient pas des personnes pour eux, ils étaient quelque chose qui progressivement devenait un problème, voire une menace, indique la doctorante. Pour répondre à ce problème, ils ont donc utilisé l’assimilation et la destruction. » Cette partie sombre de l’histoire franco-canadienne est bien trop souvent oubliée selon l’étudiante : « Je pense qu’il est important de rappeler l’arrivée des missionnaires comme celle de colons », dit-elle, avant d’ajouter que, l’effort de décolonisation par la réconciliation ne pourra aboutir tant que les vérités, francophones et anglophones, ne seront pas admises. Un travail de fourmi La recherche entreprise par Rebecca Lazarenko porte sur les relations coloniales entre les francophones de l’Ouest et les nations autochtones, à l’instar des Métis, à travers une revue intensive des journaux francophones de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba. L’objectif de sa recherche est de mettre en lumière le projet colonial des francophones de l’Ouest, un projet qui dépendait de la colonisation des terres et des peuples autochtones afin d’assurer l’implantation et la suprématie des peuples francophones, de la langue française et de la religion chrétienne. La conférence s’est déroulée sur Zoom et a réuni 38 participants. Crédits : Captures d’écran C’est en épluchant les journaux tels que Le Patriote de l’Ouest et La Liberté que la jeune femme a pu établir une contextualisation des faits. « Bien qu’il me reste environ un 10 % de recherche à faire concernant le Manitoba, j’ai déjà assez de matière pour pouvoir soulever des questions et des mises en perspective pour l’Alberta et la Saskatchewan », explique-t-elle. La place des Métis Dans la famille de Rebecca Lazarenko, être métis était un secret pour le monde extérieur. « On a toujours su, on en parlait, mais jamais en public, confie-t-elle. C’était un secret sans être un secret, ce qui a entraîné beaucoup de confusion dans mon cheminement identitaire. » Et, un jour, c’est le déclic. L’étudiante comprend que l’assimilation n’est pas le point final, qu’elle peut arborer une identité plurielle : « J’ai compris beaucoup de choses en grandissant et, bien que ma mère et moi ne soyons pas d’accord, je ne pense pas qu’il soit trop tard pour m’imprégner de tout ce que ces identités ont à m’offrir. » C’est justement cette proximité avec la pluralité des identités dans l’Ouest qui l’a aidée dans son travail de recherche : « Je suis particulièrement fière de mon parcours scolaire et linguistique, puisque je parle français, anglais, michif et cri. Je crois particulièrement au pouvoir des langues pour ouvrir les esprits et apporter des perspectives différentes. » Au fil des décennies, les Métis blancs ont eu selon la doctorante le privilège de pouvoir se présenter comme un membre de la culture dominante, soit anglophone ou francophone, plutôt que d’affirmer leurs racines autochtones. Un choix que la jeune femme ne veut pas avoir à faire à titre personnel : « Je ne veux pas devoir choisir et éviter les conversations. J’espère que ma thèse ouvrira certaines portes et pourra aider à corriger certaines visions erronées de l’histoire », conclut Rebecca Lazarenko. La conférence Civiliser les sauvages a été organisée par la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina en partenariat avec l’Université de la Saskatchewan de Saskatoon et l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). Imprimer 4092 Leslie DiazLeslie Diaz Autres messages par Leslie Diaz Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.