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Immigration économique Immigration économique Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada 2 juin 2014 28296 Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des...
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la... 28 mai 2014 21784
Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... 8 mai 2014 27847
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 26091
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 32544
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 27679
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 20878
Prix BRAVO bénévoles 10 avril 2014 Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 30 avril.
2014-03-22 13:30 - 16:30 Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.
Mychèle Fortin / 13 décembre 2017 / Catégories: 2017, Société, Chroniques, Coup d'oeil sur le monde Du racisme fransaskois ? Vraiment ? C’est l’histoire de deux petits garçons de six ans à Louisville au Kentucky, meilleurs amis du monde. L’un est blanc, l’autre est noir. Ils sont dans la même classe. Un jour, le petit garçon blanc demande qu’on lui fasse une coupe de cheveux comme celle de son ami. Une fois le travail complété, il déclare, ravi: maintenant la maîtresse ne saura plus qui est qui ! J’ai vécu quarante ans à Montréal, ville multicouleurs et multicultures par excellence. Mon fils y est né et y a grandi. Quand il me parlait de ses camarades de classe, il était question de ceux qu’il aimait (ou pas), de ceux qui étaient bons au baseball, ou drôles, ou gentils, ou bons en classe, ou... Il n’était jamais question de couleur de peau. Il n’en parlait pas parce que ça n’avait pas d’importance. Pour moi non plus, ça n’a pas d’importance. Pour la très grande majorité des Fransaskois, ça n’a pas d’importance. Ça suscite de la curiosité ? Bien sûr. On éprouve une certaine gêne dans l’apprentissage de l’autre ? Parfois. Mais la couleur, on s’en fout. Qu’on se le dise : la communauté fransaskoise, dans son ensemble, n’est pas raciste. On n’a qu’à consulter la liste d’employés de nos associations pour constater que nos institutions ne le sont pas non plus. Je ne dis pas que s’habituer aux uns et aux autres est toujours facile. La longue route de la réconciliation avec les Autochtones en témoigne. Pourquoi ça le serait? Même entre gens de même couleur, de même langue, de même communauté, de même famille, la bonne entente et la satisfaction de tous ne vont pas de soi. Alors imaginez entre gens de cultures, de parcours, de continents différents ! Et d’ailleurs, qu’entend-t-on par « la communauté africaine » ? Il n’y a pas une culture africaine, mais plusieurs. Sur le continent africain on retrouve 54 pays, dans un éventail infini de cultures, de langues et de religions, de cultures politiques et de structures sociales, qui ne se côtoient pas toujours dans une parfaite harmonie. Ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec toi que je suis raciste Un jour, un Haïtien a eu à mon égard un geste particulièrement déplacé. Je l’ai giflé. Il m’a dit « c’est parce que je suis Noir ». Je lui ai répondu « non, c’est parce que t’es un trou de cul ». J’ai le droit d’être en désaccord avec quelqu’un qui n’a pas la même couleur de peau que moi, sans être taxée de raciste. Le racisme est une affaire beaucoup trop sérieuse pour qu’on en brandisse le spectre à la moindre divergence. Diffuser sur les réseaux sociaux que les employés de l’ACF sont « racistes, xénophobes, intimidateurs », c’est de la diffamation. Affirmer que la communauté est coupable « d’apartheid communautaire », c’est complètement absurde et en plus, c’est faire injure à ceux et celles qui ont été victimes de l’apartheid, le vrai. Évidemment, ce ne sont pas tous les nouveaux-arrivants qui crient au racisme et à l’intimidation dès qu’ils se heurtent à une divergence d’opinion. Ce ne sont pas tous les membres des communautés africaines qui se sentent offensés quand on leur demande d’où ils viennent. En fait, ils ne sont que quelques-uns. Mais c’est tout ce que ça prend, quelques uns, pour créer un climat de méfiance. Pour élever des murailles là où il n’y en avait pas. Pour créer le « eux » et le « nous ». D’où viens-tu? J’étais petite fille quand j’ai rencontré mon premier immigrant, un réfugié hongrois. Mon père lui avait offert un travail et, de temps en temps, il l’amenait souper à la maison. J’étais fascinée, lui aussi, on n’arrêtait pas de se poser mutuellement des questions. Pourquoi certains voient-ils dans le « d’où viens-tu » une manifestation raciste ? Pourquoi s’offenser d’une curiosité toute naturelle ? D’ailleurs, quand on y réfléchit, ce qui suscite la curiosité sur les origines d’une personne, ce n’est pas sa couleur, mais son accent. Parlez-en aux gens d’Europe de l’Est ou même à ceux du Lac St-Jean ! Grâce à l’immigration, le paysage fransaskois peut se métamorphoser et s’enrichir. Mais il faut pour cela faire preuve de respect et d'ouverture. Pour ceux qui étaient ici, cela veut dire accepter que les choses ne seront plus les mêmes. Pour ceux qui arrivent, cela veut dire respecter l’histoire qui était déjà en marche, les us, coutumes et même les défauts d’une société qui les a accueillis à bras ouverts. Pour tout le monde, cela veut dire prendre le temps de découvrir l’autre. Et pour cela, il faut bien demander : « tu viens d’où? » Imprimer 49463 Mychèle FortinMychèle Fortin Autres messages par Mychèle Fortin Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.