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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

Alors que la rentrée scolaire arrive à grands pas, la construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina progresse. Depuis la pose de sa première pierre en juin 2023, l’établissement a avancé, mais n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

Janvier 2025 marquera la fin de l'attente pour de nombreuses familles réginoises. En effet, d’après les informations de Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), l'école élémentaire ouvrira ses portes au début de l'année prochaine.

« La construction est très, très avancée en ce moment, souligne le directeur. On envisage de terminer le projet dans un mois, mais on a jugé important de nous donner ce temps pour s'assurer que le déménagement et la préparation pour les enseignants se passent adéquatement. »

Le panneau affiché sur le chantier de construction indique un budget total de 26,858 millions de dollars, avec un financement provincial de 22,163 millions de dollars et une part fédérale via Patrimoine canadien de 4,695 millions de dollars.

Une école déjà pleine ?

L'école aura une capacité d'accueil de 250 élèves avec la possibilité d'aller jusqu'à 325 grâce à l'ajout de classes portatives.

Cependant, certains parents craignent déjà le surpeuplement de l’établissement. C'est l'inquiétude qu'exprime clairement le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

« Les francophones de Regina ont besoin immédiatement d’au moins cinq écoles élémentaires pour accueillir les ayants droit vivant dans la capitale saskatchewanaise », insiste le collectif dans un communiqué.

Certes, la construction de cette nouvelle école depuis juin 2023 a évolué très rapidement, reconnaît Jean de Dieu Ndayahundwa, représentant du CPIP. Mais ce dernier aurait souhaité que l'école du Parc, solution temporaire en attendant l’ouverture du nouvel établissement, reste dans le giron francophone.

Le CPIP avait en effet mis la pression voilà plusieurs mois auprès du gouvernement pour que cette école soit rétrocédée au conseil scolaire francophone.

Une tentative veine puisque, en septembre 2023, l'école du Parc a été vendue à l’Association des écoles chrétiennes de Regina.

Le CPIP n'a pas caché sa déception de voir cette école à la capacité de plus de 200 élèves lui glisser entre les doigts.

« Étant donné qu'il y a un engouement pour inscrire ses enfants dans la nouvelle école et qu'il y a beaucoup d'ayants droit dans la région du nord-ouest de Regina, on anticipe beaucoup d'inscriptions qui peuvent atteindre rapidement la pleine capacité de 250 élèves », met de l'avant Jean de Dieu Ndayahundwa.

Quelles solutions ?

De son côté, le directeur du CÉF explique que c'est un risque que son organisme a déjà communiqué au ministère de l’Éducation de la Saskatchewan.

« Une des discussions que l'on a eues avec le ministère, c'est d'avoir des écoles de proximité, plutôt que d'avoir juste une grande école située à un coin de la ville. On pourrait avoir plusieurs écoles pour rejoindre la clientèle », explique Ronald Ajavon.

En effet, les parents se plaignent de l'éloignement des écoles et des longs trajets quotidiens en autobus.

« Notre vision, c'est d'abord d'avoir des écoles de proximité, mais c'est important que ces écoles se construisent rapidement », souligne Ronald Ajavon. Ainsi, pour le CÉF, la construction de cette école constituerait seulement une première étape.

Dans l'intervalle, une étude démographique des ayants droit a été demandée par le CPIP, et appuyée par le CÉF, auprès de l'Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques.

Cette étude permettrait d'établir une cartographie précise des ayants droit et une stratégie plus claire.

En attendant, la nouvelle école élémentaire francophone de Regina se prépare à accueillir les jeunes de la maternelle jusqu'à la 6e année dans quelques mois.

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Hélène Lequitte – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

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