Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4089
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5556
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4954
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4988

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345679Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Les partis politiques respectent-ils leurs promesses électorales ?

Les partis politiques respectent-ils leurs promesses électorales ?

Auteur: Mélanie Tremblay, avec des informations de Bruno Cournoyer Paquin – Francopresse/18 août 2021/Catégories: Politique

Alors que les élections générales au Canada ont à peine été déclenchées, les partis politiques ont déjà élaboré une liste de promesses qu’ils annonceront au cours des 36 jours de campagne. La croyance populaire veut que les élus ne respectent pas leurs promesses, mais la réalité est tout autre selon les politologues.

Les politiciens ont tendance à tenir la plupart de leurs promesses selon le directeur de l’Institut d’études canadiennes de l’Université McGill (IÉCM), Daniel Béland. « Parfois, ils les tiennent seulement en partie. […] Les médias ou les partis d’opposition ont tendance à attirer l’attention sur les promesses qui ne sont pas réalisées ou entièrement réalisées », précise le chercheur.

Certaines promesses destinées à des groupes particuliers, comme la modernisation de la Loi sur les langues officielles, causent moins de remous dans la population générale si elles ne sont pas respectées, ajoute Daniel Béland.

Plus de 80 % des promesses réalisées partiellement ou en totalité

Image
Selon Le Polimètre, les libéraux de Justin Trudeau ont réalisé 93 % de leurs promesses en totalité ou partiellement lors de leur premier mandat entre 2015 et 2019.
Crédit : Capture d’écran

L’initiative indépendante Le Polimètre, développée par des politologues canadiens, mesure le respect des promesses électorales. Depuis le lancement de l’initiative, les chercheurs se sont intéressés aux promesses des conservateurs fédéraux de Stephen Harper entre 2011 et 2015 ainsi qu’aux promesses des libéraux de Justin Trudeau depuis leur première élection en 2015. Le Polimètre suit aussi la réalisation des promesses des gouvernements provinciaux au Québec depuis 2014, en Ontario depuis 2018 ainsi qu’au Nouveau-Brunswick depuis 2018.

Pendant la campagne électorale fédérale de 2011, les conservateurs de Stephen Harper, qui misaient sur la reprise économique après la récession de 2008, ont formulé 143 promesses. Après l’élection d’un gouvernement majoritaire, les conservateurs ont réalisé complètement 110 (77 %) de ces promesses. Dix promesses ont été réalisées partiellement et 23 ont été rompues. Les conservateurs de Stephen Harper ont donc réalisé 84 % de leurs promesses en totalité ou partiellement lors de leur dernier mandat terminé en 2015.

En octobre 2015, les libéraux de Justin Trudeau ont pris le pouvoir avec un gouvernement majoritaire en faisant élire 184 députés. Pendant la campagne électorale, les libéraux ont formulé 353 promesses. De ce nombre, ils en ont réalisé 236 complètement, soit 67 %. Selon Le Polimètre, 92 promesses ont été partiellement réalisées pendant cette période et 25 ont été rompues au total.

La pandémie a changé les choses

Daniel Béland
Le politologue Daniel Béland est depuis 2019 le directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill.
Photo : David Stobbe

La réalité est tout autre depuis les élections d’octobre 2019. Les libéraux ont obtenu un gouvernement minoritaire en faisant élire 157 députés et ont dû gérer la pandémie de COVID-19 trois mois après le début des travaux parlementaires. Une situation particulière qui a fait changer les priorités du gouvernement et du Parlement, selon le directeur de l’IÉCM.

« La pandémie a vraiment transformé l’agenda en matière de politiques publiques. Par exemple, il y a des promesses sur la taille du déficit que les libéraux ont faites durant la campagne de 2019. Évidemment, ils ne peuvent pas tenir ces promesses-là à cause de la pandémie et d’autres promesses qu’ils ont faites », précise Daniel Béland.

En tout, les libéraux ont formulé 343 promesses pendant la campagne électorale de 2019. De ce nombre, en date du 12 août 2021, Le Polimètre calcule qu’ils en ont réalisé 43 en totalité ou partiellement et 143 étaient en voie de réalisation, tandis que 3 % ont été rompues. 

La courte durée de la 43e législature, en cours depuis le 5 décembre 2019, explique aussi le faible nombre de promesses réalisées comparativement aux gouvernements majoritaires qui ont habituellement quatre ans : « C’est une situation qui est à l’avantage du gouvernement, parce qu’ils peuvent affirmer qu’ils n’ont pas eu le choix d’abandonner certaines priorités temporairement en raison du gouvernement minoritaire, en raison de la pandémie et de la situation économique, et du fait qu’ils ont eu relativement peu de temps pour agir », explique Daniel Béland. 

Les élections sous le signe de la pandémie

Pendant la campagne électorale, les partis d’opposition risquent d’attaquer davantage les libéraux sur la gestion de la pandémie que sur l’échec de leurs promesses électorales selon le politologue. 

« Le NPD va dire “Les bonnes choses que les libéraux ont faites, c’est à cause de nous, on les a influencés, ils ont dépensé plus qu’ils voulaient, ils ont étendu la durée de certains programmes d’urgence pour les chômeurs et les familles, et c’est à cause de nous.” Les conservateurs vont dire que les libéraux ont trop dépensé et qu’ils n’ont pas les bonnes priorités », prévoit Daniel Béland.

Les Canadiens se rendront aux urnes le lundi 20 septembre. 

Imprimer

Nombre de vues (8043)/Commentaires ()

Francopresse

Mélanie Tremblay, avec des informations de Bruno Cournoyer Paquin – Francopresse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

Actualité économique

Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

36333
Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

23136
Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
32482
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
28445
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme...
26965
RSS
Première45679111213Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top