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Nouvelles du CÉCS

Montréal: 375 ans

Auteur: Michel Vézina/15 février 2017/Catégories: 2017, Histoire et patrimoine, En quelques mots

Le fort de Ville-Marie

Le fort de Ville-Marie

Source: http://jbourbonnais.org/2016/11/24/legs-patrimonial-le-fort-de-ville-marie-lieu-de-fondation-de-montreal/
On va d’abord se reporter au XVIIe siècle pour se mettre dans le contexte de cet autre événement de 2017, le 375e anniversaire de Montréal.

Imaginez-vous en 1630. Vous priez avec votre famille devant la statue de Notre-Dame-du-Chef-du-Pont dans la région de La Flèche, en France. Vous dites recevoir un message mystique de fonder une congrégation religieuse hospitalière au service des pauvres et des malades à La Flèche. Ces expériences se renouvellent dans les années suivantes et finalement, vous créez la confrérie de la Sainte-Famille. Et vous rencontrez des personnages qui marqueront votre vie.

Une autre intuition mystique vers 1635 ou 1636 vous suggère l’idée d’implanter une colonie sur l’île de Montréal. Vous rencontrez le père Charles Lalemant, supérieur de la mission jésuite chez les Hurons de 1625 à 1629 qui vous donne ses conseils quant à l’établissement d’une colonie en Nouvelle-France. Vous et votre associé, Pierre Chevrier, achetez l’île de Montréal de l’intendant du Dauphiné et conseiller d’État Jean de Lauzon. Après plusieurs problèmes dans le contrat, vous devenez propriétaire de l'île le 17 décembre 1640.

Une première implantation de colons doit se faire au printemps 1641. Une trentaine d’hommes quittent donc La Rochelle en juin 1641 avec leur matériel et leurs provisions et d’autres partent de Dieppe. Vous, Jérôme Le Royer de La Dauversière, puisque c’est de ce personnage qu’il s’agit, ne vous rendrez pas à Montréal sur les conseils du jésuite Lalemant.

Le gouvernement civil et militaire de l’expédition sera confié à Paul Chomedey de Maisonneuve tandis que l’intendance de la colonie sera assurée par Jeanne Mance. En l’honneur de la sainte Vierge, la colonie se nommera Ville-Marie. Le groupe doit passer l’hiver à Québec. Le gouverneur de la Nouvelle-France, Charles Huault de Montmagny, tente en vain de le dissuader de s’établir dans la région de Québec. Finalement, les colons remontent le fleuve Saint-Laurent et la prise de possession se fait le 17 mai 1642.

L’endroit était connu depuis les explorations de Jacques Cartier qui avait, lors de son deuxième voyage en Amérique en 1535, baptisé la montagne qui surplombe l’Île « Mont Royal ». Près de cette montagne existait une ville des Premières Nations, Hochelaga, qui disparaîtra puisqu’au moment des explorations de Champlain, plus rien n’est là. Le nom de Montréal deviendra officiel le 31 mars 1831, date d’incorporation de la « ville de Montréal ».

Plusieurs Fransaskois viennent de Montréal ou sont établis à Montréal. C’est une ville très intéressante à visiter et qui offre, côté artistique, une très grande variété de spectacles de la plus haute qualité. Montréal est un passage incontournable pour les artistes qui veulent percer sur la scène francophone. Mais Montréal offre aussi un cachet patrimonial très intéressant. Je ne vous ai conté qu’une toute petite partie de cette histoire, quelques lignes seulement.

Si d’aventure vous passez par Montréal cette année, il y a une kyrielle d’activités de toutes sortes qui seront offertes. On peut consulter la programmation sur le site 375mtl.com. Montréal, c’est une page d’histoire importante et une ville, une métropole, qui continue à jouer un rôle important tant au Québec qu’au Canada mais aussi à l’échelle mondiale. D’une intuition mystique et d’une trentaine de personnes au départ, Montréal est devenue une ville dynamique de plus de 4 millions d'habitants.

Elle est la preuve qu’un rêve, avec toutes les difficultés pour le concrétiser, peut se réaliser. Les Fransaskoises et les Fransaskois en savent quelque chose, dans leur rêve de pérennité du français en Saskatchewan. Bon anniversaire à tous les Montréalaises et Montréalais en ce beau 375e anniversaire de fondation.

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Michel Vézina

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