En quelques mots La culture et la guerre On ne voit pas nécessairement le lien qui existe entre la guerre et la culture, et pourtant il existe bel et bien. Lire la suite
Un photographe donne vie à la Saskatchewan oubliée Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 36373 of views Balises Chris Attrell La Saskatchewan se prête bien à l’exploration. Nos chemins de campagne mènent tous éventuellement à des endroits intéressants, mais parfois oubliés. Peut-être qu’il s’agit d’une vieille église ou d’une étable balayée par le vent. Un photographe de Shaunavon explore ces coins perdus de notre province et partage leur découverte. Chris Attrell capte surtout les symboles des Prairies. C’est-à-dire qu’il se concentre sur les villages fantômes, les élévateurs et les bâtisses abandonnées. Ce qui distingue sa photographie et la rend mémorable est que Chris Attrell prend souvent ses photos la nuit. Lorsqu’il capte des images de bâtisses délaissées, Chris Attrell y place des lumières à l’intérieur afin de redonner vie à ses sujets négligés. Le photographe souhaite que les structures qui paraissent quelque peu hantées puissent paraître majestueuses encore une fois. Ses photos, à la fois remarquables et captivantes, ont paru à la télévision et dans le Star-Phoenix, le Leader-Post et le National Post. Cet été, il a publié Forgotten Saskatchewan, son premier livre. Ce recueil de photos trace le parcours du photographe alors qu’il découvre non seulement nos bâtisses oubliées, mais aussi la beauté de nos paysages. Ces derniers, nous les voyons sous un ciel incrusté d’étoiles ou embelli d’aurores boréales. La photographie de Chris Attrell nous permet d’imaginer l’aventure qui attend ceux qui quittent nos communautés si bien éclairées afin de plonger dans la noirceur de la campagne. Photographe par accident Originaire de Calgary, Chris Attrell a été élevé à Houston où son père travaillait dans l’industrie du pétrole. Depuis 2006, il habite à Shaunavon. Lors de sa jeunesse, il pratiquait un peu la photographie, mais le coût de la pellicule l’empêchait de la prendre au sérieux. Vers 2003, il a obtenu son premier appareil photo numérique, un Canon Rebel, ce qui lui a permis de développer ses habiletés tout en épargnant le coût du développement. Plus tard, le Calgarien a consacré beaucoup de son temps libre à la photographie. Petit à petit, les gens ont commencé à acheter ses images et des journaux les ont également publiées. « Je suis devenu photographe par accident », confie-t-il. Quant aux photographes qui l’ont influencé et qui l’ont instruit, Chris Attrell mentionne Mike Stobbs de Moose Jaw et Bobby Scott de Calgary. Ces deux artistes s’intéressent aux scènes rurales, aux couleurs vives et à la photographie de nuit sous un ciel dramatique. En tant que professionnel, Chris Attrell effectue de la photographie commerciale et prend des photos de noces ou de fêtes de finissants. De plus, il enseigne des cours de photographie en Alberta et en Saskatchewan. Il immortalise les bâtisses avec un Nikon D610 qu’il jumelle surtout avec des lentilles à grand angle et à grande ouverture. Pour voir ses photos, visitez Forgotten Saskatchewan sur Facebook. Son site web, anywhere.ca, contient également des photos en plus d’une liste des villes où il enseignera des cours en 2020. Son livre se vend sur Amazon ou à Chapters et Coles. Imprimer Comments are only visible to subscribers.