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Le Tour du monde en 343 jours Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 33583 of views Le tour du monde en 343 jours Le Saskatchewannais Don Peterson de Maple Creek entame une course autour du monde dès le 20 août. Il quittera l’Angleterre en yacht et au cours des prochains 343 jours prendra part à une aventure de 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo : Dominique LIboiron En 1873, le grand auteur français Jules Verne a publié un des récits de voyage les plus célèbres. Le personnage principal, Phileas Fogg, entreprend le tour du monde en 80 jours. Tout comme ce gentilhomme anglais imaginaire, le Saskatchewannais Don Peterson entame un tour du monde, mais d’une durée de 343 jours. Originaire de Maple Creek, Don Peterson a été élevé au pied des collines de Cyprès. Ingénieur de profession mais marin dans son temps libre, Don Peterson a le goût de l’aventure. Il se prépare pour une course à l’échelle de la planète. Dans le récit de Jules Verne, Phileas Fogg et son valet intrépide Passepartout quittent l’Angleterre et font le tour du monde en train et en paquebot dans le but de gagner un pari. Don Peterson quittera également l’Angleterre, mais il sera à bord d'un yacht de course et, avec ses co-marins, tentera de retourner le premier au point de départ. Don Peterson participe au « Clipper Round the World », une course maritime d’une durée de près de 12 mois. Le point de départ et d’arrivé est la ville anglaise de Liverpool. La course compte une douzaine de yachts, tous identiques, et un équipage de 15 à 20 participants par bateau. Le trajet s’étale sur plus de 40 000 miles ou 64 000 kms. L’homme de 51 ans est à la retraite depuis l’année passée. Au cours de sa carrière, il a œuvré dans le secteur minier. Avant de se retirer, Don Peterson était en charge des opérations à une mine de cobalt et de cuivre au Congo qui appartient à la compagnie Katanga. Même s’il est au né sur les plaines de la Saskatchewan et a travaillé sous terre, Don Peterson est un accroc des voiliers. Jeune homme, il s’est inscrit à l’Université de la Colombie-Britannique afin de se rapprocher de l’eau. Par ensuite, il a déménagé à Halifax où il a appris à faire de la voile. Il habite présentement Petit Rocher Nord, dans la province maritime du Nouveau-Brunswick, où il vit avec son épouse acadienne Brigitte Lorsque je lui ai demandé comment il a fait pour avoir la permission de sa femme de quitter pendant un an Don Peterson a répondu avec un sourire et m’a dit, « Elle comprend le défi. » Comme son mari, Brigitte Sivret est une amatrice de voile elle aussi. Selon Don Peterson l’obstacle à surmonter au cours de la course d’un an n’est pas au niveau des intempéries ni encore moins les vagues, mais il s’agit plutôt de la difficulté psychologique de partager un espace restreint avec jusqu’à vingt personnes. Cela étant dit, il a hâte à créer une dynamique de groupe avec ses co-équipiers et de forger des amitiés. De plus, il compte beaucoup s’améliorer en tant que marin. Parmi les 12 équipes, 41 pays seront représentés, la plupart d’Europe. Selon Don Peterson, il sera le seul Canadien. Certains de ses co-équipiers possèdent déjà de l’expérience à bord de voiliers, mais d’autres y seront pour la première fois. Il y a 20 ans, Don Peterson a traversé l’océan Atlantique à la voile. Le coût du « Clipper Round the World » est de 60 000£, soit 98 000$ canadiens. Après avoir quitté Liverpool le 20 août, les participants vont naviguer sur l’océan Atlantique vers le sud pendant un mois à destination de l’Uruguay. Ils n’auront aucune vue de la terre ferme au cours du trajet. A partir de l’Uruguay, ils se dirigeront vers Le Cap, en Afrique du Sud, avant de traverser l’océan Indien pour rejoindre l’Australie. De là, ils iront au nord jusqu’en Chine avant de croiser l’océan Pacifique en direction de Seattle dans l’état américain de Washington. La course se poursuit jusqu’à New York via le canal de Panama. Le dernier bout du voyage entre New York et Liverpool se fait en un mois. Ils comptent y arriver le 28 juillet 2018. Imprimer Galerie de photos Arrêts en Chine La course comprend deux arrêts en Chine. Le premier dans le sud du pays au mois de février 2018 et le deuxième le mois suivant dans le nord-est. Par ensuite, le voyage se poursuit avec une traversée de l’océan Pacifique. Photo : Dominique LIboiron Course entre Sydney et Hobart Pendant son tour du monde, Don Peterson participera à la fameuse course de yacht entre Sydney et Hobart, la ville capitale de la Tasmanie. Le vent redoutable de la Tasmanie et sa mer capricieuse font de la course une des plus redoutables au monde. Photo : Julia Fry Le tour du monde en 343 jours Le Saskatchewannais Don Peterson de Maple Creek entame une course autour du monde dès le 20 août. Il quittera l’Angleterre en yacht et au cours des prochains 343 jours prendra part à une aventure de 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo : Dominique LIboiron Terre en vue Tout au cours du premier mois de la course, Don Peterson et son équipe seront en plein océan Atlantique sans aucune vue de la terre ferme. La distance à franchir lors des premiers 30 jours entre l’Angleterre et l’Uruguay est de 6000 miles ou 9600 kms. Photo : Dominique LIboiron Le tour du monde en 343 jours New York compte parmi les destinations lors du tour du monde. Les participants de la course estiment arriver là à la mi-juin, 2018. A partir de New York, ils traverseront l’océan Atlantique avant de terminer leur périple en Angleterre au mois de juillet. Photo : Tania Liboiron* Les yachts La compétition compte 12 yachts. Ils sont tous identiques et mesurent 70 pieds ou 21 mètres en longueur. Dépendant du vent et du voile, ces yachts peuvent atteindre une vitesse de 35 noeuds, c’est-à-dire 40 mph ou 65 km/h. Photo : OnEdition Vers la terre ferme Don Peterson est présentement au milieu de l’océan Atlantique, mais il devrait être en mesure de voir la terre ferme vers le 17 octobre. Son équipe et lui ont quitté l’Amérique du Sud le 4 octobre et ils estiment arriver à Le Cap en Afrique du Sud autour du 19. Photo : Dominique Liboiron Vivre dans un espace restreint Selon Don Peterson, l’obstacle à surmonter au cours de la course d’un an n’est pas au niveau des intempéries ni encore moins les vagues, mais il s’agit plutôt de la difficulté psychologique de partager un espace restreint avec ses co-équipiers. Photo: Don Peterson Des oiseaux à 1 000 kilomètres de la côte Lors de sa croisée entre l’Angleterre et l’Uruguay, Don Peterson se trouvait à un millier de kilomètres de la côte, mais il lui arrivait quand même de voir des oiseaux, un phénomène qu’il trouve intéressant. Photo : Dominique Liboiron Le mouvement des vagues Après 31 jours à bord d'un navire, Don Peterson s’était habitué au mouvement continu des vagues. Par contre, lors de son séjour sur terre en Uruguay il lui arrivait d’avoir le sentiment que la pièce bougeait, la conséquence d’un mal de mer inverse. Photo : Dominique Liboiron Course Clipper Round the World Originaire de Maple Creek, le Saskatchewannais Don Peterson entame une course de 343 jours. Il participe au « Clipper Round the World » dont le point de départ et d’arrivé est la ville de Liverpool en Angleterre. La course met en compétition 12 yachts qui comptent chacun un équipage de 15 à 20 personnes. Les participants ont à franchir 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo: Dominique Liboiron Don Peterson et son équipe naviguaient à destination de Sydney en Australie, mais leur voyage a pris fin le 31 octobre sur la côte d’Afrique du Sud lorsqu’ils ont frappé un récif. Leur arrivé à Sydney était prévue autour du 15 décembre. Photo : Dominique Liboiron Load last 2 media item(s)Loading... Comments are only visible to subscribers.