Santé Pénurie de médecins francophones : un mal incurable? D’un bout à l’autre du pays, les communautés francophones en situation minoritaire souffrent d’un manque criant de médecins de famille. Lire la suite
Autochtones / Métis «Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine Lire la suite
Autochtones / Métis Entre Métis et Canadiens français, des relations ambivalentes depuis deux siècles Lire la suite
La viande de baleine, une aventure culinaire au Japon Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 10860 of views La saison du BBQ est arrivée et cela me rappelle une aventure culinaire au Japon lorsque j’ai cuit de la baleine. Malgré les lamentations de Greenpeace et d’autres environnementalistes, le Japon chasse encore des baleines. On retrouve leur viande dans les épiceries du pays, mais pas en grande quantité parce que la plupart des Japonais ne la mangent pas. À l’échelle internationale, la viande de baleine fait partie des mets les plus décriés au monde. L’incident remonte à quelques étés passés. Je suis dans ma cuisine et je scrute un paquet qui contient trois tranches minces de viande et des tranches minces de gras, dont certaines contiennent un liseré de peau noire de baleine. J’y vois également de la sauce soya au citron vert et une autre sauce qui m’est complètement inconnue. Le tout coûte l’équivalent de 6 dollars. Je tranche la cellophane. Ce qui me frappe d’abord, c’est l’odeur forte de poisson que je trouve un peu répugnante. Mais qui sait, le goût risque d’être bon. Je constate que la viande n’est pas rouge comme on pourrait le penser. Elle est plutôt un peu violette comme du cerf mulet. Selon son apparence, la baleine a la texture du bœuf rôti. Malgré ces traits qui me permettent d’associer la viande à des aliments que je mange au Canada, je la trouve bizarre parce que la baleine est un mammifère, mais elle sent le poisson. Il y a donc là quelque chose qui cloche pour moi. Néanmoins, mon sens de l’aventure m’interpelle et je commence à frire la baleine dans du beurre. Je m’amuse parce que j’attends depuis des années pour en goûter. Mais, peu à peu, je perds mon enthousiasme. Dans un premier temps, j’essaye de nier l’odeur écœurante qui émane de la baleine, mais finalement je n’en peux plus. La puanteur empeste ma cuisine, mon salon et ma chambre, voire tout mon appartement. Comment la décrire ? Imaginez l’odeur de l’huile de poisson qui brûle et qui semble coller à tout comme lorsque des cheveux passent au feu. Dégoûté, je me dis que la prochaine fois je cuirai de la baleine dehors, sur le BBQ. Je ne veux tout simplement pas abandonner. Il me reste à trouver la bonne méthode de cuisson. Une semaine ou deux plus tard, je m’essaye de nouveau. Les tranches de viande et de gras grésillent sur mon BBQ. L’odeur est beaucoup moins prononcée à l’extérieur. Je tente d’apprécier la viande, mais elle garde le goût amer d’huile et de poisson. Cependant, le gras, surtout le gras bien cuit et croustillant, est relativement bon parce qu’il devient un peu sucré. J’en mangerais encore. Quant à la viande, je suis satisfait de l’avoir essayée afin de me faire ma propre opinion, mais jamais je n’en achèterai de nouveau. Pour ce qui est de Greenpeace, ils n’ont pas à s’inquiéter. La viande de baleine n’est pas bonne. De quoi protéger ces mammifères géants. Imprimer Comments are only visible to subscribers.