Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Alexandre Daubisse (EV)

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

 

Eau vive : Pourquoi avez-vous souhaité ou accepté de relever le défi de diriger deux établissements scolaires?

Miles Muri : Parce que le besoin était là. Le CÉF n’a pas trouvé la personne pour prendre la relève à Lloydminster et alors ils m’ont demandé si j’étais prêt à le faire. Ce n’est pas une décision que j’ai prise à la légère, mais en bout de ligne, j’ai dit oui à la demande. J’ai fait ce que j’ai pu pour assurer que les conditions pour la réussite soient en place.

EV : Quels sont les défis majeurs que vous pensez rencontrer dans vos doubles fonctions et qu’avez-vous prévu pour y faire face?

MM: Je ne m’inquiète pas pour la question de la double fonction. J’ai les préoccupations d’un directeur d’école - comment est-ce qu’on s’avance dans notre projet éducatif, est-ce que tous nos élèves apprennent etc. Le CÉF a bien vu de prévoir une direction adjointe à ÉSF (Écoles sans frontières), et j’ai toute confiance en elle pour les choses qui pourrait survenir quand je ne suis pas physiquement sur les lieux.

J’ai une bonne relation avec les deux équipes, et je suis en communication avec ma direction adjointe à tous les jours. Nous faisons levier des technologies qui nous sont disponibles aussi : le téléphone, bien sûr, les textos, Skype et nous avons des systèmes de vidéo-conférence dans les deux écoles. On peut se communiquer facilement via plusieurs technologies. Dans mon expérience en éducation à distance, ce qu’on a trouvé, c’est que les premiers contacts en personne sont très importants pour établir la relation. Une fois rendu là, la communication à distance devient beaucoup plus facile.

EV : Estimez-vous que vous serez en mesure de répondre aux besoins des élèves des deux écoles, en qualité de directeur, de la même manière?

MM : Je crois bien pouvoir remplir les tâches pour les deux écoles; j’ai deux bonnes équipes qui sont prêtes à travailler pour la réussite des élèves.

EV : Quels sont les projets d’écoles (voyages, spectacles, arts plastiques, théâtre, science, etc.) qui pourraient enthousiasmer vos élèves et donner envie à ceux qui ne le sont pas de s’inscrire dans vos écoles?

MM : Je pense que le parent qui cherche une école pour son enfant cherche d’abord une excellente qualité d’éducation. Alors ma tâche est d’assurer que ce que nous offrons est au niveau attendu par les parents. C’est pour ça aussi que nous nous assurons que les activités qu’on planifie sont rattachées au développement scolaire et socioculturel de l’enfant. Nous travaillons avec des partenaires communautaires pour enrichir l’expérience de nos jeunes. Par exemple, La Troupe du Jour travaille avec nos élèves avec leur projet Mots d’ados. Le CÉF a une très bonne programmation d’activités périscolaires pour toute la gamme d’élèves et puis ça appuie beaucoup le travail des écoles. Ce n’est pas juste sportif, mais aussi culturel et scolaire. À titre d’exemple, l’expo sciences peut donner à nos élèves l’opportunité d’aller jusqu’au niveau national.

EV : Combien comptez-vous d’élèves en provenance de la Saskatchewan et de l’Alberta à l’École Sans-frontières?

MM : À l’École Sans-frontières, nous avons environ 12 élèves de la Saskatchewan et 45 élèves de l’Alberta.

EV : Cela pose-t-il des problèmes? Si oui lesquels et que faire pour y remédier?

MM : Pour moi et mon équipe à ÉSF, nous avons une tâche d’enseignant et on met notre focus là-dessus. Ma tâche est d’assurer la réussite des élèves qui fréquentent mon école, et pour l’instant au moins, l’école continue à desservir toute la communauté de Lloydminster. Le reste, c’est de la politique et nous laissons ça aux politiciens.

EV : Parlez-nous de vos équipes administratives et pédagogiques (dans les deux écoles) : comment allez-vous vous appuyer sur eux?

MM : À cet égard, je suis vraiment choyé. C’est impossible pour une personne de tout faire. Comme je l’ai déjà mentionné, la directrice adjointe à l’École Sans-frontières est mon bras droit là-bas. Les équipes dans les deux écoles sont dévouées à travailler pour la réussite de tous les élèves. Je me fie au professionnalisme de mes enseignants et tous les autres membres du personnel.

EV : Quel est votre état d’esprit en ce début d’année scolaire? Pourquo

MM : Je suis très positif. J’aime beaucoup la rentrée scolaire. C’est un moment de l’année qui est très énergisant. J’aime beaucoup le tourbillon d’activités qui se passent, toute l’énergie des élèves et la promesse des nouvelles choses à venir. Je n’ai pas d’illusion que tout sera facile, mais il y a un dicton qui dit que le meilleur cadeau que la vie nous offre est de travailler fort à quelque chose qui vaut la peine. L’éducation vaut la peine. Je l’ai déjà dit aux deux équipes, j’ai le sentiment que ça va être une bonne année.

Previous Article Pour une solution à long terme
Next Article L’université francophone ontarienne pour 2025?
Print
25633

Alexandre Daubisse (EV)Alexandre Daubisse (EV)

Other posts by Alexandre Daubisse (EV)
Contact author

Contact author

x
L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

Un bon spectacle pour un anniversaire d'importance

GRAVELBOURG -  La communauté fransaskoise de Gravelbourg a célébré le 25ième anniversaire de l’École Beau Soleil, qui a vu le jour en 1990 au Centre culturel Maillard.

Sunday, October 30, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (34585)/Comments (0)/
Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
Saturday, October 29, 2016/Author: Frédéric Dupré et Céline Martin/Number of views (33902)/Comments (0)/
Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Le CÉF débute l’année scolaire débute sur une note positive

C’est une commission scolaire fransaskoise en meilleure santé qui débute la nouvelle année scolaire.
Thursday, October 27, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (29354)/Comments (0)/
De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

Thursday, October 27, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (37111)/Comments (0)/
Education Week 2016: Celebrating Today, Preparing for Tomorrow

Education Week 2016: Celebrating Today, Preparing for Tomorrow

The Government of Saskatchewan has proclaimed October 16-22, 2016 as Education Week in Saskatchewan.
Monday, October 17, 2016/Author: Gouvernement de la Saskatchewan/Number of views (22137)/Comments (0)/
Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

L'activité de levée de fonds du centre éducatif attire plus de 80 personnes

Le 7 octobre 2016 plus de 80 personnes se sont rendues au Centre communautaire BDS à Bellevue pour participer à la première soirée bière et ailes de poulet du Centre éducatif Les Petits Pois.

Thursday, October 13, 2016/Author: Centre francophone BDS/Number of views (34285)/Comments (0)/
Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
Wednesday, October 12, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (34074)/Comments (0)/
L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

Lors du passage de la tournée « Mon enfant, mon engagement » de l’Association des parents fransaskois, je regardais les gens dans la salle pour constater que nous n’étions que deux à avoir connu la saga de la mise sur pied de l’École Beau Soleil à Gravelbourg.

 

 

Monday, October 3, 2016/Author: Michel Vézina/Number of views (31749)/Comments (0)/
Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le fédéral et les provinces. Ils demandent la création d’un protocole additionnel tripartite pour la gestion des fonds fédéraux destinés à l’enseignement en français, langue maternelle. 

Saturday, October 1, 2016/Author: Anonym/Number of views (35353)/Comments (0)/
Santé mentale à l’école

Santé mentale à l’école

Accepter de partager ses états d’âme est difficile quand on souffre

Le phénomène est répandu : des enfants en retrait ou agressifs qui dérangent. On ne sait pas comment les aider, on les écarte, on les stigmatise et les relations se détériorent. La santé mentale n’est pas perçue comme un problème de santé ordinaire.


Tuesday, September 27, 2016/Author: Anonym/Number of views (32555)/Comments (0)/
Quand sommeil rime avec problème

Quand sommeil rime avec problème

20h : voici le moment tant redouté du coucher. « Est-ce que Capucine va encore crier de longues minutes avant de s’endormir ? », « Combien de fois Lucas va-t-il se réveiller cette nuit ?  « Je suis épuisée au travail, physiquement et nerveusement. »

Thursday, September 15, 2016/Author: Sandra Hassan Farah /Number of views (44649)/Comments (0)/
Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) veut arrimer le nouveau plan stratégique 2016-2021 du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les écoles fransaskoises et la communauté.
Wednesday, September 7, 2016/Author: Pascal Lévesque/Number of views (31894)/Comments (0)/
Regard sur le modèle scolaire finlandais

Regard sur le modèle scolaire finlandais

La Finlande, jadis premier de classe, dégringole en éducation

Cet article vous propose ce que l’on peut importer de ce système scolaire du pays de Nokia, dans le nord de l’Europe, qui a aboli l’école privée en 1970.

Tuesday, September 6, 2016/Author: Marie-Jacquard Handy, orthopédagogue/Number of views (29347)/Comments (0)/
Français, littérature et décrochage universitaire

Français, littérature et décrochage universitaire

Entretien avec l’auteur Paul Savoie

L'auteur Paul Savoie a accepté de partager sa vision de la dimension francophone dans le monde de l’enseignement et de l’édition.

Monday, September 5, 2016/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (29157)/Comments (0)/
Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

André Denis, ancien président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), affirme avoir démissionné de son poste de conseiller, le 10 juillet dernier, après neuf ans et demi d’implication, à cause de la réembauche de Bernard Roy comme directeur de l’éducation du Conseil des écoles fransaskoise (CÉF).
Friday, September 2, 2016/Author: Pascal Lévesque/Number of views (33153)/Comments (0)/
RSS
First1112131416181920Last

 - Monday 23 December 2024