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L’AFFC unit les voix dans la lutte contre les violences genrées
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L’AFFC unit les voix dans la lutte contre les violences genrées

PUBLIREPORTAGE – C’est avec des messages inspirant le respect, la fierté, la bienveillance et le changement que l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) mène sa campagne de sensibilisation nationale contre les violences genrées. Avec l’objectif d’atteindre le plus de francophones possible en milieu minoritaire au Canada, des organismes représentant les intérêts des femmes et des filles francophones et acadiennes ont pris les devants pour inspirer les membres de leurs communautés avec la campagne «Unissons nos voix contre les violences genrées». 

Contenu commandité par l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne

L’éducation, tant auprès des jeunes que des adultes, demeure la clé de la prévention des actions violentes.

Afin de sensibiliser le plus grand nombre de personnes aux diverses formes de violence fondée sur le genre, l’AFFC a fait appel à ses organisations membres des quatre coins du pays.

Elle leur a confié la mission de diffuser l’information au plus grand nombre de personnes francophones et acadiennes dans leur province ou territoire et de participer activement à la lutte contre les violences genrées.

Trois de ses membres agissent à titre d’ambassadrices de cette campagne.

Consultez le Plan d’action contre les violences genrées de l’AFFC

Carline Zamar

Carline Zamar

Pour Carline Zamar, directrice générale du MOFIF, la violence fondée sur le genre est l’affaire de tous.
Photo : Courtoisie
L’éducation : la responsabilité de tout le monde

Pour Carline Zamar, directrice générale du Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones (MOFIF) et membre ambassadrice de la campagne de l’AFFC, l’éducation et la sensibilisation sont l’affaire de tout le monde.

«Pour arriver à contrer cette violence faite aux femmes, il faut que tout le monde mette la main à la pâte. Ça ne devrait pas seulement être la responsabilité des femmes, des militantes, des personnes alliées de faire quelque chose. Parce qu’il y a des conditions, des situations dans le système qui font que cette violence-là arrive», affirme-t-elle.

Le MOFIF, dont la mission est de mettre en place des conditions favorables pour améliorer la situation des filles et des femmes immigrantes francophones en Ontario, a utilisé la campagne de l’AFFC pour créer une série d’activités afin de faire comprendre ce qui se cache derrière les violences genrées. 

«Nous avons organisé des webinaires, des ateliers de formation pour les alliées, pour les intervenantes, pour les personnes qui voulaient mieux comprendre. On a eu un groupe de soutien spécifique pour les intervenantes qui travaillent avec des femmes susceptibles d’être victimes de violence ou qui ont ouvertement déclaré avoir été victimes de violence», explique-t-elle.

Consultez la campagne «Unissons nos voix contre les violences genrées»

Devenir un allié contre les violences genrées

Devenir un allié contre les violences genrées

Charlie-Rose Pelletier

Charlie-Rose Pelletier

Charlie-Rose Pelletier se réjouit de la portée des activités de sensibilisation menées par l’organisme Les Essentielles dans une école secondaire de Whitehorse.
Photo : Courtoisie
Transcender les générations par la sensibilisation

À l’autre bout du pays, au Yukon, Charlie-Rose Pelletier est fière du succès de la campagne qu’elle a menée dans une école secondaire de Whitehorse dans le cadre de la campagne de sensibilisation nationale pour contrer les violences genrées. L’engagement des participantes et participants à l’activité de sensibilisation contribue, selon elle, à une meilleure compréhension des messages. 

«On travaille avec une école et [les élèves] sont super ouverts à ce qu’on vienne leur parler», remarque la chargée de projet en égalité des genres de l’organisme Les Essentielles.

«Notre campagne de sensibilisation au secondaire portait sur l’accompagnement d’un ami ou d’une personne de leur entourage qui vit des violences, que ce soit de manière générale ou sexuelles. Les jeunes se sont approprié la campagne, ils ont créé du matériel, des affiches sur “quoi faire” et “quoi ne pas faire” pour accompagner quelqu’un», explique la chargée de projet en égalité des genres de l’organisme Les Essentielles.

L’organisme, qui a pour rôle de représenter les intérêts des Franco-Yukonaises et qui travaille à l’amélioration de la qualité de vie de ses membres, a aussi prévu une série d’activités destinées au grand public au cours des prochaines semaines pour assurer une continuité dans l’éducation sur les violences genrées. 

«On aura un atelier sur la santé sexuelle, sur la communication, la pleine conscience dans la sexualité, entre autres. C’est pour accompagner les femmes, pour qu’elles puissent nommer leurs limites au niveau de la sexualité dans leurs relations», explique-t-elle.

Quatre formes de violence les plus présentes dans la société d’aujourd’hui

  • La violence entre partenaires intimes
  • La cyberviolence sexiste
  • La violence verbale genrée
  • Les agressions sexuelles

Pour en apprendre davantage au sujet de ces types de violence, consultez le site de l’AFFC

 

Julie Fiol

Julie Fiol

Réseau.Femmes Colombie-Britannique assure une large diffusion des messages de sensibilisation dans sa province en mobilisant ses 17 regroupements membres.
Photo : Courtoisie
Des actions sur le terrain aux actions politiques

Pour Julie Fiol, chargée de communication chez Réseau-Femmes Colombie-Britannique, la campagne contribue à rendre les problèmes de violence systémiques (violences genrées que vivent les femmes dans la société) visibles. 

En 2023, en collaboration avec quatre autres organismes francophones partenaires de la province, Réseau-Femmes Colombie-Britannique a proclamé une déclaration citoyenne pour l’élimination de la violence envers les femmes francophones «qui explique la violence sous tous ses aspects», explique le document.

Publiée en 2023, la déclaration s’accompagne d’une pétition destinée aux élus provinciaux et fédéraux de la province. 

«On a commencé en fin d’année 2023 à diffuser cette pétition et cette déclaration aux députés un peu partout dans la province justement à l’aide de nos regroupements pour que cette déclaration, qui est en français et en anglais, puisse monter aux institutions concernées afin qu’elles puissent s’engager à prendre des mesures pour diminuer la violence systémique», précise Julie Fiol.

Toujours dans un souci d’élargir le public à atteindre avec la campagne, Réseau-Femmes Colombie-Britannique a misé sur la puissance du réseau de 17 regroupements membres de l’organisme pour favoriser l’engagement envers la campagne de sensibilisation. 

La lutte à la violence systémique fait partie des messages clés mis de l’avant dans la campagne en Colombie-Britannique. 

«C’était important pour nous de participer à cette campagne de sensibilisation nationale pour que les problèmes de violence systémique soient visibilisés, expose Julie Fiol. [On diffuse des messages] pour déconstruire la violence systémique auprès des personnes qui perpétuent cette violence, peut-être même sans s’en rendre compte.»

Cette année, Réseau-Femmes Colombie-Britannique a réuni les membres du public pour la diffusion du documentaire Fuir, portant sur les violences conjugales (type de violence genrée). Après la représentation, le public a pu interagir avec des experts invités pour approfondir le sujet. 

Un travail en continu

Le travail d’éducation de la campagne de l’AFFC inspire notamment le respect, la bienveillance, la fierté et surtout, le changement.

L’organisme propose une panoplie d’outils d’information et d’éducation qui permettent de maintenir le discours ouvert sur les violences genrées.

Pour s’inspirer, s’éduquer et participer, consultez les détails de la campagne «Unissons nos voix contre les violences genrées» sur le site Web de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne.

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