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Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Le Franco (Alberta) – L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) promet une phase II de la campagne «Sauvons Saint-Jean» dès la rentrée. L’appel à des manifestations et une action en justice sont sur la table. 

Monday, August 24, 2020/Author: Geoffrey Gaye (Le Franco)/Number of views (18916)/Comments ()/
Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

Thursday, August 20, 2020/Author: Estelle Bonetto/Number of views (16105)/Comments ()/
Categories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

Thursday, July 16, 2020/Author: Michel Vézina/Number of views (22213)/Comments ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

Monday, July 13, 2020/Author: Lucas Pilleri/Number of views (29050)/Comments ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

Wednesday, July 8, 2020/Author: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Number of views (26382)/Comments ()/
Tags: immersion
Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

Wednesday, July 1, 2020/Author: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Number of views (30768)/Comments ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

Monday, June 29, 2020/Author: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Number of views (27678)/Comments ()/
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L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

Sunday, June 28, 2020/Author: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Number of views (27064)/Comments ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

Sunday, June 14, 2020/Author: André Magny (Francopresse)/Number of views (21883)/Comments ()/
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Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

Saturday, June 13, 2020/Author: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Number of views (23779)/Comments ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

Saturday, June 13, 2020/Author: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Number of views (25526)/Comments ()/
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La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

Friday, June 12, 2020/Author: Marc Poirier – Francopresse /Number of views (29387)/Comments ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

Tuesday, June 2, 2020/Author: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Number of views (30861)/Comments ()/
L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

Saturday, May 23, 2020/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28460)/Comments ()/
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Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

Tuesday, May 19, 2020/Author: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Number of views (24159)/Comments ()/
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Pour que chaque femme compte

Author: Marie-Lou Bernatchez/Monday, May 15, 2023/Categories: Organisme, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, CAFS - Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, CCF - Conseil culturel fransaskois, CÉF - Conseil des écoles fransaskoises, Société, Femmes

Le 5 mai, le Partenariat provincial interculturel (PPI) a invité la communauté fransaskoise à une activité d'échange et de réflexion sur les aspirations et les besoins des femmes francophones de la province. Les discussions, appuyées par les résultats d’un sondage, ont mis en exergue la contribution des Fransaskoises à la vie communautaire, tout en dressant la liste des défis à relever.

C’est à la Rotonde de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina qu’une quarantaine de membres de la communauté se sont retrouvés pour participer à la table ronde.

La rencontre s’inscrivait dans la stratégie établie par le Plan de développement global (PDG) 2021-2030 de la communauté fransaskoise, visant notamment au développement harmonieux et inclusif.

L’événement, qui s’est étendu sur près de quatre heures, était animé par Fayza Abdallaoui, cheffe de file engagée auprès des communautés francophones du Canada et fondatrice de Next Level Impact Consulting.

L’animatrice était accompagnée d’un panel composé d’Émilie Lebel et de Maria Lepage. Sylvie Simo, qui devait être la troisième panéliste, n’a pas pu être présente pour des raisons personnelles.

« Comment vont les Fransaskoises ? »

C’est la question qu’a d’emblée posé l’animatrice aux deux panélistes. « Ça va bien, mais c’est très occupé, les femmes fransaskoises en font plus que leur part dans la communauté », a déclaré Maria Lepage, une résidente de Gravelbourg engagée dans de nombreuses associations fransaskoises depuis une cinquantaine d’années.

Afin de préparer l’activité et orienter les discussions, les membres de la communauté avaient été invités à répondre à un sondage en ligne au préalable qui était accessible jusqu’au 28 avril. C’est Fayza Abdallaoui qui a collecté et analysé les réponses anonymes données par 48 personnes.

Selon les chiffres recueillis, les conseils d’administration fransaskois régionaux sont majoritairement composés de femmes : « 100 % à Zenon Park, 100 % à Bellevue, 83 % à Moose Jaw, 75 % à Regina, 67 % à Bellegarde, 67 % à Saskatoon », a ainsi exposé l’animatrice.

« Parfois, peut-être qu’on se prive de nos partenaires masculins et il faut se rappeler qu’on n’est pas seules dans nos démarches », a commenté Maria Lepage.

La charge émotionnelle

« Je crois que pendant plusieurs décennies on a donné la charge émotionnelle à la femme », a poursuivi la panéliste et artiste Émilie Lebel, alias éemi.

Selon cette dernière, cette situation pourrait expliquer le grand dévouement des femmes et personnes non binaires dans la communauté, ainsi que leur implication au niveau des conseils d’administration et dans le bénévolat.

Incomberait au sexe féminin l’accomplissement de certaines tâches : « Quand un enfant est malade à l’école, c’est maman qu’on appelle, observe Émilie Lebel. Et c’est aussi celle qui pense à donner un manteau à l’enfant parce qu’il va faire froid. Je ne dis pas que le papa ne pense jamais à ça, mais ce sont des choses qui tombent souvent sur la femme à la maison et dans la communauté. »

Des défis d’emploi

Les résultats du sondage ont également mis en lumière les défis des femmes et personnes non binaires sur le marché du travail dans la communauté fransaskoise.

« Le premier défi rencontré, c’est l’équité salariale, a rapporté Fayza Abdallaoui, suivie de la barrière à la promotion, l’accès au marché du travail, la discrimination ou l’intimidation sur le lieu de travail. Et 80 % des répondants identifient deux défis ou plus. »

L’intégration des immigrantes

La moitié des répondantes au sondage sont nées à l’étranger, ce qui a soulevé la question de l’intégration économique des nouvelles arrivantes.

« C’est certain que mon expérience en tant que femme fransaskoise n’est pas la même que celle d’une femme immigrante, ni même qu’une personne aînée, donc il y a beaucoup de choses à prendre en compte dans ces résultats-là », a noté Émilie Lebel.

Et Maria Lepage d’ajouter : « Je crois que les immigrantes ressentent encore plus ces défis, elles doivent commencer tout au bas de l’échelle et nous, nous avons grandi et évolué tranquillement dans nos communautés. »

Emartiane, qui est arrivée à Regina il y a quelques semaines depuis la République démocratique du Congo, s’est dite surprise de l’implication des femmes dans la communauté fransaskoise.

Cette dernière a également fait part de ses attentes en tant que jeune immigrante : « J’ai été très étonnée de savoir qu’il y avait beaucoup de femmes à la tête des associations et des CA. Je m’attends à de l’équité salariale et aussi à un milieu sans discrimination. »

Des pistes de solutions

Selon Vénérand Harimenshi, l’un des participants et conseiller en établissement au Service d’accueil et d’inclusion francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK), le premier aspect à prendre en compte pour faciliter l’intégration des femmes est d’ordre culturel.

« Il faut prendre en considération la provenance de chaque femme, parce qu’avant d’être confrontées aux défis et problèmes du milieu ici, certaines ont déjà des frustrations ou des problèmes personnels avant leur arrivée », a-t-il tenu à souligner.

Maria Lepage a affirmé quant à elle qu’il fallait retrouver un « sens de communauté » : « Il faut apprendre à se connaître, faire un effort pour connaître ses voisins, il n’y a rien de mal à être en désaccord, c’est comme dans une famille. Il s’agit de continuer à se parler avec respect. »

La soirée s’est conclue sur une définition de la vision de la femme fransaskoise en 2030 par l’organisme Entr’Elles Regroupement Femmes Fransaskoises : « La Fransaskoise est une femme dont l’autonomie est renforcée par sa communauté. Elle est reconnue pleinement dans son milieu pour sa contribution personnelle et collective. »

Même si les panélistes étaient d’accord pour dire que les femmes occupent tout de même une bonne place dans la fransaskoisie de 2023, elles ont aussi appelé à tendre vers une amélioration. « Tout n’est pas acquis et rien n’est garanti », a rappelé Maria Lepage.

La table ronde faisait partie du projet Mieux-vivre ensemble, une initiative issue du Partenariat provincial interculturel, composé de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), du Conseil culturel fransaskois (CCF) et du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Des exemples de situations de discrimination ou d’intimidation vécues par les Fransaskoises :
« Toutes les fois qu’on me demande d’où je viens avec mon accent. »
« Me faire dire que je ne suis pas assez francophone ou anglophone puisque je parle les deux langues. »
« Étant d’un autre pays, les gens pensent que vous êtes là pour voler leur emploi ou parlent comme ils veulent et quand vous donnez votre opinion, c’est mal pris et c’est frustrant. »
« Intimidation d’un homme plus âgé que moi. »
« Nos maris (surtout d’origine africaine et des musulmans) nous mettent de la pression et nous empêchent de nous engager dans les activités communautaires (conseil d’administration des organismes, aller travailler là où travaillent les hommes, aller faire du bénévolat pour nous ouvrir aux autres et connaître les autres. »
« Dans ma jeunesse, je ne m’inquiétais jamais de la couleur de ma peau ou de celle des autres. On était tous amis. Aujourd’hui, je me sens comme si je suis une mauvaise personne parce que je suis née avec la peau blanche. »
« J’ai été maintes fois refusée d’entrer dans une boîte de nuit avec d’autres amis noirs sous prétexte que c’était rempli. Mais les Blancs qui sont venus après moi sont entrés sans aucun problème. »

 

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Marie-Lou Bernatchez

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 - Wednesday 27 November 2024