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Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

Monday, January 3, 2022/Author: Francopresse/Number of views (6682)/Comments ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

Friday, December 17, 2021/Author: Inès Lombardo – Francopresse /Number of views (7667)/Comments ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

Thursday, December 16, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (6354)/Comments ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

Sunday, November 28, 2021/Author: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Number of views (9402)/Comments ()/
Tags: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

Sunday, November 21, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (9780)/Comments ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

Saturday, November 13, 2021/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (8882)/Comments ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

Monday, November 1, 2021/Author: Estelle Bonetto/Number of views (8427)/Comments ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

Monday, October 25, 2021/Author: Leslie Diaz/Number of views (7139)/Comments ()/
Tags: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

Friday, October 8, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (7802)/Comments ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

Thursday, October 7, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (8503)/Comments ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

Monday, September 6, 2021/Author: Mehdi Jaouhari/Number of views (9448)/Comments ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

Monday, June 14, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (13460)/Comments ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

Friday, June 11, 2021/Author: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Number of views (12804)/Comments ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

Friday, June 11, 2021/Author: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Number of views (15286)/Comments ()/
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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

Thursday, May 27, 2021/Author: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Number of views (14215)/Comments ()/
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Thomas Chevalier : Choisir sa voie

Thomas Chevalier : Choisir sa voie

Author: Estelle Bonetto/Sunday, November 15, 2020/Categories: 2020, Arts et culture, Musique

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) a dévoilé le nom de l’artiste qui représentera la Saskatchewan au tout nouveau programme de formation professionnelle Voies musicales : Thomas Chevalier poursuit ainsi son rêve musical.

L’auteur-compositeur-interprète fransaskois a déjà plusieurs cordes à sa guitare avec trois albums à son actif et une participation remarquée l’an dernier au concours Nouvelle scène pour les artistes de la relève. Une lente ascension qui lui permet de bâtir son répertoire et sa réputation.

« Thomas a été choisi parce qu’il est très engagé dans sa démarche, il a beaucoup travaillé les paroles de ses chansons et sa présence sur scène. C’est une belle carte de visite pour se faire connaître dans ce moment de transition », explique Suzanne Campagne, directrice du CCF.

Ce nouveau programme vise justement à amener les artistes plus loin sur le long chemin de la professionnalisation et à les faire passer à une autre étape de leur carrière. Suzanne Campagne précise que des discussions étaient en cours depuis un certain temps avec la société Chant’Ouest pour davantage outiller les artistes émergents : « On voulait aller plus loin que l’organisation d’un gala par année qui n’est pas vraiment le reflet de l’industrie musicale. D’où l’idée de donner plus de formations, dans plus de secteurs, ainsi que davantage de possibilités de peaufiner leur produit sur scène. »

La voie de la formation

Thomas Chevalier se réjouit de l’accent mis sur l’apprentissage : « J’aime beaucoup les formations, je suis content que ce programme ne soit pas un concours cette année comme avec Nouvelle scène. Même si j’ai adoré mon expérience l’an passé, je veux continuer mon cycle d’apprentissage et me perfectionner. »

Il sera accompagné dans sa démarche par Étienne Fletcher qui a été choisi pour être son mentor et formateur dans le cadre de Voies musicales. « Je connais très bien Étienne, il a beaucoup d’expérience, surtout sur scène. Je m’attends à ce qu’il repère mes faiblesses et qu’on travaille là-dessus », précise l’heureux élu qui ajoute qu’il veut devenir un meilleur chansonnier et travailler ses textes pour qu’ils soient plus complexes et plus clairs.

Un homme atypique

L’artiste fransaskois, qui a une feuille de route déjà bien garnie, se dit « étrange » avec un style bien à lui et qui cherche constamment à se dépasser et à créer un univers unique en son genre. Il passe du métal au folk alternatif en passant par la musique country sans oublier les influences aux accents français : « C’est comme si Brassens et Gainsbourg avaient eu un bébé qui s’était marié à Lenon. Ça, c’est moi ! »

La langue française reste au cœur de la démarche, bien mesurée, du compositeur fransaskois qui est particulièrement fier de son héritage linguistique et culturel. « C’est une décision que j’ai prise de jouer en français. Je le vois comme un privilège. La langue française exprime des émotions et des sentiments que l’anglais ne peut pas. »

Il reconnaît du même souffle qu’il faut faire un « maudit bon show » pour plaire aux anglophones car ils ne comprennent pas les paroles, ce qui représente un défi supplémentaire, mais qui ne semble pas l’effrayer, bien au contraire : « Ma musique joue sur des stations radio aux États-Unis, c’est surprenant ! » Pas si étonnant peut-être quand on sait que le musicien caresse le rêve de devenir le chanteur de « French country music » de l’Ouest canadien.

Pas tous dans le même bateau

Thomas Chevalier est particulièrement reconnaissant de l’appui du CCF qui, selon lui, a été essentiel à sa professionnalisation et dont il a profité pleinement pour développer sa pratique artistique. « Quoi qu’il arrive, je vais continuer à faire de la musique, mais le soutien que j’ai toujours reçu du CCF m’amène plus loin dans mon rêve de vivre, un jour, de ma musique. »

La directrice du CCF admet cependant que ce ne sont pas tous les artistes qui sont logés à la même enseigne et qu’il est important de donner les outils nécessaires afin qu’ils puissent tous effectuer un virage en douceur.

« Tous les artistes ne sont pas à l’aise avec l’inconnu et les réactions peuvent être très différentes. Ici en Saskatchewan, on a vu de très beaux exemples de résilience dans le milieu musical. Je pense par exemple à Étienne Fletcher qui a sorti un album malgré la pandémie, à Mario Lepage qui s’est mieux défini comme entrepreneur artiste. Chez nos auteurs, je vois aussi David Beaudemont qui s’est diversifié en offrant des ateliers d’art thérapie », rapporte Suzanne Campagne.

Un secteur sacrifié

La directrice du CCF déplore que le secteur des arts de la scène ait été le plus durement touché par la pandémie. Selon elle, il faudra des années avant que l’industrie se remette sur les rails. « Il y a eu très peu de discussions au niveau provincial sur la reprise des arts de la scène à court, moyen et long termes. On fait grand cas d’un petit entrepreneur qui ferme ses portes, mais lorsqu’il s’agit d’un artiste, cela semble moins grave. Les arts et la culture sont encore considérés comme une industrie de luxe et de loisirs dont l’importance n’est pas reconnue. Les arts ont tendance à être tenus pour acquis et le public s’attend à ce que ce soit gratuit », regrette-t-elle.

Si Suzanne Campagne dénonce la grande « injustice » dont est parfois victime le secteur artistique, elle reconnaît l’immense capacité des artistes à se réinventer. « Ça prend une énorme capacité pour se renouveler, du courage, de la créativité et une grande ténacité à vouloir rester dans cette industrie où l’avenir est incertain. C’est pour cela que nous mettons en place des programmes comme Voies musicales, pour continuer à appuyer nos artistes, pour qu’ils aient le temps de se ressourcer et de se recentrer sur leurs priorités. »

La roue tourne pour tous, et les artistes, qu’ils soient émergents, en mouvance ou fermement implantés, n’ont pas fini de nous étonner.

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Estelle Bonetto

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 - Saturday 27 April 2024