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Festival Cinergie 2024
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

Monday, January 3, 2022/Author: Francopresse/Number of views (6715)/Comments ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

Friday, December 17, 2021/Author: Inès Lombardo – Francopresse /Number of views (7754)/Comments ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

Thursday, December 16, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (6379)/Comments ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

Sunday, November 28, 2021/Author: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Number of views (9611)/Comments ()/
Tags: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

Sunday, November 21, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (9865)/Comments ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

Saturday, November 13, 2021/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (9022)/Comments ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

Monday, November 1, 2021/Author: Estelle Bonetto/Number of views (8579)/Comments ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

Monday, October 25, 2021/Author: Leslie Diaz/Number of views (7211)/Comments ()/
Tags: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

Friday, October 8, 2021/Author: Marine Ernoult – Francopresse/Number of views (7847)/Comments ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

Thursday, October 7, 2021/Author: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Number of views (8569)/Comments ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

Monday, September 6, 2021/Author: Mehdi Jaouhari/Number of views (9577)/Comments ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

Monday, June 14, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (13562)/Comments ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

Friday, June 11, 2021/Author: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Number of views (12958)/Comments ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

Friday, June 11, 2021/Author: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Number of views (15449)/Comments ()/
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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

Thursday, May 27, 2021/Author: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Number of views (14309)/Comments ()/
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Une soirée avec Michelle Obama à Saskatoon

Author: Céline Galophe/Thursday, March 29, 2018/Categories: 2018, Société, Femmes

Le 22 mars dernier, plus de 8 000 personnes étaient réunies au Sasktel Centre de Saskatoon pour voir et entendre l’ex-première dame des États-Unis, Michelle Obama.

Le 22 mars dernier, plus de 8 000 personnes étaient réunies au Sasktel Centre de Saskatoon pour voir et entendre l’ex-première dame des États-Unis, Michelle Obama.

Photo : Céline Galophe
SASKATOON - En 2009, quelques mois seulement après l’investiture de Barack Obama, je me trouvais à Washington DC pour un échange universitaire à l’American University. Terrassée par une de ces grippes saisonnières, je me souviens devoir annuler ma participation à une conférence du nouveau président des États-Unis, en tournée auprès des étudiants. Neuf ans plus tard, l’occasion était trop belle : je devais aller écouter Michelle Obama !

Il est pourtant difficile de qualifier cette soirée du 22 mars à laquelle ont assisté plus de 8 000 personnes au Sasktel Centre de Saskatoon. Conférence, discussion, allocution politique, confidences de femme ? Ce qui est sûr, c’est que l’ex-première dame des États-Unis a ravi l’audience, très largement féminine, en partageant pendant une heure une série d’anecdotes et de messages inspirants.

Confortablement installée sur scène aux côtés de la championne olympique canadienne Cassie Campbell, Michelle Obama s’est donc livrée à un pseudo exercice de questions-réponses qui visait à aborder les grands thèmes de prédilection de l’ex-première dame.

S’il est clair que Michelle Obama n’avait pas besoin d’être présentée au public acquis de Saskatoon, comme l’a souligné en introduction Michael Burns, président directeur général des Jeux Invictus 2017, elle aurait aussi très bien pu se passer d’une modératrice tant son discours est maîtrisé et sa présence assurée. Et ce soir-là, les notions de modèle et d’inspiration ont pris tout leur sens.

En partageant de nombreuses anecdotes familiales, de l’attention sans faille portée à ses enfants, au respect profond qu’elle a pour son mari et ses accomplissements, en passant par l’engagement acharné qu’elle montre pour ses projets, Michelle Obama fait jaillir cette envie de lui ressembler. Ressembler à cette femme brillante naturellement, et fine stratège, dévouée à sa famille mais indépendante, pragmatique mais toujours aimante. Elle incarne toutes ces valeurs très universelles d’amour, de générosité et de partage que nous rêvons tous d’appliquer à nos vies. La fascination est d’autant plus forte que Michelle Obama semble toujours parler au nom des femmes du monde entier.

Au cours de la soirée, elle a abordé le sujet de son enfance à Chicago, qui lui a appris le travail acharné et l’importance cruciale de la famille. Elle a également parlé avec beaucoup d’humilité de cette notion de femme-modèle qu’elle représente, en commentant notamment les portraits officiels d’elle et de l’ex-président américain présentés au National Portrait Gallery de Washignton DC depuis le 13 février 2018. Les tableaux présidentiels ont été réalisés pour la première fois par deux artistes afro-américains. Encore une première pour le couple qui ressent au quotidien cette attention et pression du public qui ne leur laisse aucun autre choix que d’être de « bons modèles ».

Elle s’est confiée sur la perception du rôle de première dame. Trouver le bon équilibre entre la figuration et l’engagement politique excessif est un des défis les plus difficiles qu’elle a eu à relever. Sa stratégie a été de commencer son mandat par des projets simples, ludiques, comme celui de faire planter un potager dans les jardins de la Maison Blanche, afin d’attirer l’attention des foules sur un sujet facile et plaisant, pour ensuite aller se battre sur le sujet de l’obésité.

Elle a également discuté de son engagement auprès des anciens combattants blessés et malades, de son implication dans les Jeux Invictus auprès du Prince Harry, ou encore de sa rencontre avec Nelson Mandela qu’elle décrit comme un moment bouleversant. Elle en a profité pour rappeler que l’œuvre de l’homme est la preuve que les grands changements prennent du temps, et que cette leçon devrait être enseignée à nos jeunes qui vivent dans l’instantanéité des réseaux sociaux.

La mère de famille a également beaucoup insisté sur son rôle d’épouse et d’éducatrice, en relatant par exemple le déménagement vers la Maison Blanche en 2009, la recherche d’école pour ses deux filles, le déchirement de voir la gardienne de ses enfants les quitter.

Elle est évidemment revenue sur le thème de la place des femmes dans nos sociétés. Elle constate que les femmes conservent cette tendance à rester en arrière, à douter de leurs propres capacités. Or, toutes les blessures passées, les questionnements et les doutes ne doivent pas nous ralentir, mais au contraire, nous rendre plus fortes. Le message clé qu’elle souhaite véhiculer est que la confiance en soi se travaille et s’acquiert comme n’importe quelle autre compétence. C’est grâce à cette confiance que les femmes pourront s’attaquer aux mêmes défis que les hommes.

À la question « à quand la première femme noire présidente », l’ex-première dame répond que le temps viendra quand les femmes elles-mêmes seront convaincues de leurs capacités et surtout quand les femmes sauront donner leur confiance aux autres femmes. La bienveillance et l’entraide entre les femmes est primordiale pour parvenir à l’égalité. « We love you dads, but you can do better ! » L’exclamation, qui a faite rire l’assemblée, a permis à Michelle Obama de rappeler que demander et accepter de l’aide de sa famille, de ses amis et de son entourage, est essentiel pour que les femmes se réalisent sans avoir l’impression perpétuelle de ne pas en faire assez.

Enfin, c’est sur fond musical que l’ex-première dame s’est retirée, en esquissant ses quelques petits mouvements de danse devenus sa signature.

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Céline Galophe

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 - Saturday 4 May 2024