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Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

L'éducation au coeur des discussions au Rendez-vous fransaskois 2014

SASKATOON - Cette année, l’édition 2014 du Rendez-vous fransaskois se déroulait à Saskatoon sous le thème de l’éducation. En ouverture, samedi le 8 novembre, la présidente nouvellement réélue de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Françoise Sigur-Cloutier, a rappelé l’importance de cette thématique. Ainsi, selon elle, ‘’toute la valeur de notre communauté dépend de cette cause’’

Wednesday, November 12, 2014/Author: Arnaud Decroix/Number of views (32321)/Comments ()/
Tags: RVF 2014

Postsecondaire : petit voyage dans le temps

Au Rendez-vous fransaskois, le kiosque de l’Eau vive permettait de faire un petit voyage dans le temps en se promenant dans les albums de l’hebdomadaire des 30 dernières années. Les gens s’amusaient à regarder les photos des membres de la communauté à une époque où les cheveux étaient plus foncés ou plus fournis.

Wednesday, November 12, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (26265)/Comments ()/
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Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Congrès annuel de l’Association des professeurs de français de la Saskatchewan (APFS)

Quand vous regardez le calendrier scolaire de votre enfant, vous voyez toutes ces journées mystérieuses : perfectionnement professionnel, session de planification, conventions... Et je suis sûre que vous vous demandez ce que ce font les enseignants au lieu d’être en classe avec votre enfant. 

Thursday, November 6, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (28241)/Comments ()/
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L’École Valois à l’heure de l’Halloween

L’École Valois à l’heure de l’Halloween

PRINCE ALBERT - Sous les yeux du Père Valois, le fondateur de la seule école francophone de Prince Albert, et avec l’accord de M. RIVARD, directeur des lieux, les chaises, les tables et les enfants studieux ont laissé place à des locataires d’un soir à savoir des fantômes, des animaux de la nuit, des toiles d’araignée et beaucoup d’autres personnages.

Thursday, November 6, 2014/Author: Ahmed Hassan Farah (EV)/Number of views (28821)/Comments ()/
« Ne pas perdre ma langue! »

« Ne pas perdre ma langue! »

Jamie Gignac de Vonda au Campus St-Jean

Il y a deux ans, la Fransaskoise Jamie Gignac, alors élève de 12e année à l’école Providence de Vonda, s’est retrouvée devant un dilemme : quoi faire au terme de ses études secondaires? « J’ai changé d’idée au moins cinq fois en cours d’année », avoue candidement la jeune femme. 
Wednesday, October 29, 2014/Author: Étienne Alary/Number of views (31697)/Comments ()/
Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Certains auront du mal à y croire. « La faim existe au Canada »1, qui fait partie des 10 pays les plus riches de la planète. Les élèves de l'école Mgr de Laval de Regina ont décidé de faire quelque chose.

Wednesday, October 22, 2014/Author: Luc Bengono/Number of views (28830)/Comments ()/
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Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

François Kasongo élu représentant de l'Ouest au conseil d'administration

Plus de 85 personnes, présidences des collèges, directions générales, directions des études et de la formation continue, ainsi que de nombreux partenaires, ont participé encore une fois au congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) qui s’est tenu les 2 et 3 octobre derniers à Ottawa sous l’égide de La Cité. 

Wednesday, October 22, 2014/Author: Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)/Number of views (29691)/Comments ()/
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Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) représentant environ 150 000 élèves de langue française répartis dans plus de 640 écoles partout au pays tenait son congrès annuel sur le thème du démarchage, à Niagara Falls, du 16 au 18 octobre.

Wednesday, October 22, 2014/Author: L'Eau vive/Number of views (30030)/Comments ()/
Categories: Éducation
Tags: FNCSF
Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

Wednesday, October 22, 2014/Author: Étienne Alary/Number of views (30760)/Comments ()/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

Wednesday, October 22, 2014/Author: Anonym/Number of views (26202)/Comments ()/
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Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

Thursday, October 16, 2014/Author: Conference Board of Canada/Number of views (22338)/Comments ()/
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Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

Thursday, October 16, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (35413)/Comments ()/
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Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

Wednesday, October 15, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27102)/Comments ()/
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Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

Thursday, October 9, 2014/Author: Étienne Alary/Number of views (28340)/Comments ()/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

Thursday, October 9, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (32207)/Comments ()/
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Grippe espagnole et COVID-19, quand l’histoire se répète

Author: Sébastien Durand/Thursday, June 11, 2020/Categories: 2020, Société, Histoire et patrimoine, Santé

Fermeture des lieux publics, rassemblements interdits, quarantaine, port du masque… Ces mesures ne sont pas nouvelles pour la Saskatchewan qui a connu la grippe espagnole un siècle plus tôt, perdant quelque 5 000 habitants entre 1918 et 1920. Si la médecine n’était pas aussi avancée à l’époque, les stratégies mises en place pour endiguer la maladie ont inspiré les politiques sanitaires actuelles contre la COVID-19. Retour sur la pandémie la plus meurtrière du 20e siècle.

Alors que la Première Guerre mondiale touche à sa fin, une mystérieuse grippe s’invite sur les champs de bataille et va très vite se répandre, aidée par les mouvements de troupes. En deux ans, la grippe espagnole fera entre 20 et 50 millions de victimes dans le monde selon l’Institut Pasteur, soit plus que les 17 millions de morts causées par la guerre.

Alors que les soldats canadiens rentrent du front, ils vont traverser le pays d’est en ouest, disséminant le virus. Après une accalmie au cours de l’été 1918, la deuxième vague sera encore plus meurtrière à l’automne 1918. Environ 50 000 Canadiens y laisseront la vie.

En Saskatchewan, selon les Archives provinciales, la première mention publique de l’épidémie grippale apparaît dans l’édition du 1er octobre 1918 du journal Leader de Regina. Le journal présente les symptômes suivants de la maladie : frissons, fièvre, maux de tête et très forte toux.

Le journal rapporte alors les premières recommandations du Commissaire à la santé de la province, docteur W.W. Seymour : « Isolement de la personne affectée et port d’un masque. » Les premiers cas seront rapportés plus tard le même mois. Bien souvent, les malades succombent en 24 heures.

Une province réactive

Dans le cas de la COVID-19 comme celui de la grippe espagnole, la Saskatchewan a pu se préparer à l’arrivée de l’épidémie et démontrer une certaine réactivité. Très vite, la décision est prise le 17 octobre 1918 de fermer les lieux de loisirs et les églises ainsi que d’interdire les rassemblements, d’après les recueils des Archives.

Quelques jours plus tard, c’est au tour des écoles publiques de fermer, écrit l’historienne Maureen Lux dans sa thèse dédiée aux impacts de la grippe en Saskatchewan. Certaines d’entre elles seront transformées en hôpitaux au plus fort de la crise sanitaire.

« Du masque à gaz au masque de gaze »

« En Alberta et en Saskatchewan, il y avait une obligation de porter le masque si vous sortiez de chez vous », relate l’historien Pierre Cameron de l'Université Laurentienne à Sudbury. Ce dernier ajoute sur une note humoristique que l’on est ainsi passé « du masque à gaz au masque de gaze », cette étoffe légère utilisée pour les pansements.

Tout comme en 2020, l’utilisation des masques cent ans plus tôt est déjà sujette à controverses. Les autorités reconnaissent alors que « mal utilisés, les masques deviennent un milieu d’incubation des germes », indique Maureen Lux.

Un bilan mitigé

« Curieusement, ils étaient beaucoup plus sévères dans l’Ouest mais il y a eu beaucoup plus de morts », souligne Pierre Cameron. En effet, selon l’historienne Maureen Lux, le taux de décès a atteint 607 morts pour 100 000 habitants en Saskatchewan, soit le double du taux observé en Ontario où la politique reposait davantage sur la sensibilisation du public.

Pourtant, « il y a même eu des amendes de 15 dollars pour interdire de cracher », fait remarquer Pierre Cameron. Malgré tout, le port du masque, cette barrière élémentaire, était souvent bafoué : « Les masques étaient censés être portés en permanence en public, mais la gêne et l’inconfort dissuadaient la plupart des gens », révèle Maureen Lux.

Pour couronner le tout, le mois de novembre 1918, mois de l’armistice, a enregistré près de la moitié du nombre total des décès dans la province. Maureen Lux écrira : « Auparavant prudents, pas encore exposés, les gens ont déferlé dans les rues pour une longue nuit de fête qui a revigoré l’épidémie. »

Leçons apprises

Selon l’historien Pierre Cameron, le gouvernement a été critiqué pour sa mauvaise gestion de l’épidémie à l’époque : « Il y avait un bureau de santé dans les provinces, mais rien pour coordonner les efforts. Donc le Département de la santé du Canada va être créé en 1919. » Jusque-là, c’était le Département fédéral de l’Agriculture qui était responsable de la santé.

Au début du 20e siècle, la médecine et la compréhension des virus étaient encore à leurs balbutiements. L’historien ontarien note que cette méconnaissance des mécanismes de transmission a pu contribuer à l’essor de la maladie : « On ne connaissait pas encore vraiment la diffusion de ce virus-là. Les gens circulaient d’un lit à l’autre rapidement dans les hôpitaux […] On ne lavait pas les draps, le lit était toujours chaud… »

À une époque où la population est encore affligée par certains maux comme la tuberculose, la société va « soudainement prendre conscience que les gens peuvent être malades et qu’il faut faire attention à soigner les populations », note Pierre Cameron. L’historien précise que « les mesures de pasteurisation du lait […] vont suivre dans les années 1920 ».

Si, en 2020, les Canadiens disposent d’aides gouvernementales pour faire face à la pandémie, les familles touchées à l’époque étaient bien souvent livrées à elles-mêmes. « Ce que l’on a souvent souligné, ce sont les sociétés d’aide à l’enfance, les sociétés de bénévolat qui ont fait beaucoup, des gens qui sont allés créer des soupes populaires », observe Pierre Cameron. Qu’il s’agisse de la grippe espagnole ou de la COVID-19, les initiatives d’entraide semblent intemporelles.

Une grippe pas si espagnole

La grippe espagnole ne venait pas d’Espagne. Il s’agissait d’une pandémie grippale due à une souche H1N1 très virulente et contagieuse dont l’origine est encore incertaine. Certains chercheurs pensent que les oiseaux en seraient la cause, possiblement aux États-Unis avant d’atteindre l’Europe via les mouvements de militaires.

La pandémie fut surnommée « grippe espagnole » car seule l’Espagne publiait des informations à son sujet. En effet, le pays n’était pas impliqué dans la Première Guerre mondiale et n’était donc pas tenu au secret militaire.

Avec jusqu’à 100 millions de victimes dans le monde selon certaines estimations, la grippe espagnole est la pandémie la plus meurtrière du 20e siècle.

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Sébastien Durand

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 - Tuesday 24 September 2024