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Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

Thursday, May 28, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (44327)/Comments ()/
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Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises

Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services.
Thursday, May 28, 2015/Author: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Number of views (19351)/Comments ()/
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Mario Cyr reçoit le prix Edgar-Gallant 2015 pour l’éducation

Mario Cyr, ancien directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, est le lauréat cette année du prix Edgar-Gallant pour sa contribution remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire.

Thursday, May 21, 2015/Author: Francopresse/Number of views (18581)/Comments ()/
Categories: 2015Éducation
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Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Une participante raconte…

REGINA - L’Institut est devenu, il y a 3 mois, le premier établissement en Saskatchewan officiellement reconnu pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF).

Wednesday, May 20, 2015/Author: Sandra Hassan Farah(EV)/Number of views (34402)/Comments ()/
Tags: TEF
Transport scolaire et élèves francophones

Transport scolaire et élèves francophones

Le transport homogène dans les conseils scolaires francophones est-il constitutionnel ?
Wednesday, May 20, 2015/Author: Anonym/Number of views (33202)/Comments ()/
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Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Une belle initiative du club Rotary de Moncton

MONCTON - Dominic Cardy, chef du NPD au Nouveau Brunswick et Mathieu Wade, sociologue de l’Université de Moncton, ont partagé leurs points de vue sur la question sensible du bilinguisme lors d’un dialogue public au début du mois de mai au Collège Oulton de Moncton.

Wednesday, May 20, 2015/Author: Simon Delattre (Acadie Nouvelle)/Number of views (27616)/Comments ()/
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Foire régionale du Patrimoine à Regina

Foire régionale du Patrimoine à Regina

« Est-ce que les juges sont passés vous voir » ?

10 élèves de l’école élémentaire et secondaire de Monseigneur de Laval ont participé à cette belle foire sur l’histoire
Wednesday, May 20, 2015/Author: Claude Martel (EV)/Number of views (36409)/Comments ()/
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La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

Retour à la case départ

La Cour suprême a rendu une décision unanime concernant le litige opposant la Commission scolaire francophone du Yukon au gouvernement territorial.
Thursday, May 14, 2015/Author: Pierre-Luc Lafrance (L'Aurore boréale)/Number of views (25492)/Comments ()/
Tags: CSFY
La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
Thursday, May 14, 2015/Author: La Presse canadienne/Number of views (24153)/Comments ()/
Tags: CSFY
Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

Thursday, May 14, 2015/Author: Abdoulaye Yoh (EV)/Number of views (29400)/Comments ()/
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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

Friday, May 8, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (26141)/Comments ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

Friday, May 8, 2015/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (27770)/Comments ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

Thursday, May 7, 2015/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (28603)/Comments ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
Thursday, May 7, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (26016)/Comments ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
Wednesday, May 6, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (28383)/Comments ()/
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Grippe espagnole et COVID-19, quand l’histoire se répète

Author: Sébastien Durand/Thursday, June 11, 2020/Categories: 2020, Société, Histoire et patrimoine, Santé

Fermeture des lieux publics, rassemblements interdits, quarantaine, port du masque… Ces mesures ne sont pas nouvelles pour la Saskatchewan qui a connu la grippe espagnole un siècle plus tôt, perdant quelque 5 000 habitants entre 1918 et 1920. Si la médecine n’était pas aussi avancée à l’époque, les stratégies mises en place pour endiguer la maladie ont inspiré les politiques sanitaires actuelles contre la COVID-19. Retour sur la pandémie la plus meurtrière du 20e siècle.

Alors que la Première Guerre mondiale touche à sa fin, une mystérieuse grippe s’invite sur les champs de bataille et va très vite se répandre, aidée par les mouvements de troupes. En deux ans, la grippe espagnole fera entre 20 et 50 millions de victimes dans le monde selon l’Institut Pasteur, soit plus que les 17 millions de morts causées par la guerre.

Alors que les soldats canadiens rentrent du front, ils vont traverser le pays d’est en ouest, disséminant le virus. Après une accalmie au cours de l’été 1918, la deuxième vague sera encore plus meurtrière à l’automne 1918. Environ 50 000 Canadiens y laisseront la vie.

En Saskatchewan, selon les Archives provinciales, la première mention publique de l’épidémie grippale apparaît dans l’édition du 1er octobre 1918 du journal Leader de Regina. Le journal présente les symptômes suivants de la maladie : frissons, fièvre, maux de tête et très forte toux.

Le journal rapporte alors les premières recommandations du Commissaire à la santé de la province, docteur W.W. Seymour : « Isolement de la personne affectée et port d’un masque. » Les premiers cas seront rapportés plus tard le même mois. Bien souvent, les malades succombent en 24 heures.

Une province réactive

Dans le cas de la COVID-19 comme celui de la grippe espagnole, la Saskatchewan a pu se préparer à l’arrivée de l’épidémie et démontrer une certaine réactivité. Très vite, la décision est prise le 17 octobre 1918 de fermer les lieux de loisirs et les églises ainsi que d’interdire les rassemblements, d’après les recueils des Archives.

Quelques jours plus tard, c’est au tour des écoles publiques de fermer, écrit l’historienne Maureen Lux dans sa thèse dédiée aux impacts de la grippe en Saskatchewan. Certaines d’entre elles seront transformées en hôpitaux au plus fort de la crise sanitaire.

« Du masque à gaz au masque de gaze »

« En Alberta et en Saskatchewan, il y avait une obligation de porter le masque si vous sortiez de chez vous », relate l’historien Pierre Cameron de l'Université Laurentienne à Sudbury. Ce dernier ajoute sur une note humoristique que l’on est ainsi passé « du masque à gaz au masque de gaze », cette étoffe légère utilisée pour les pansements.

Tout comme en 2020, l’utilisation des masques cent ans plus tôt est déjà sujette à controverses. Les autorités reconnaissent alors que « mal utilisés, les masques deviennent un milieu d’incubation des germes », indique Maureen Lux.

Un bilan mitigé

« Curieusement, ils étaient beaucoup plus sévères dans l’Ouest mais il y a eu beaucoup plus de morts », souligne Pierre Cameron. En effet, selon l’historienne Maureen Lux, le taux de décès a atteint 607 morts pour 100 000 habitants en Saskatchewan, soit le double du taux observé en Ontario où la politique reposait davantage sur la sensibilisation du public.

Pourtant, « il y a même eu des amendes de 15 dollars pour interdire de cracher », fait remarquer Pierre Cameron. Malgré tout, le port du masque, cette barrière élémentaire, était souvent bafoué : « Les masques étaient censés être portés en permanence en public, mais la gêne et l’inconfort dissuadaient la plupart des gens », révèle Maureen Lux.

Pour couronner le tout, le mois de novembre 1918, mois de l’armistice, a enregistré près de la moitié du nombre total des décès dans la province. Maureen Lux écrira : « Auparavant prudents, pas encore exposés, les gens ont déferlé dans les rues pour une longue nuit de fête qui a revigoré l’épidémie. »

Leçons apprises

Selon l’historien Pierre Cameron, le gouvernement a été critiqué pour sa mauvaise gestion de l’épidémie à l’époque : « Il y avait un bureau de santé dans les provinces, mais rien pour coordonner les efforts. Donc le Département de la santé du Canada va être créé en 1919. » Jusque-là, c’était le Département fédéral de l’Agriculture qui était responsable de la santé.

Au début du 20e siècle, la médecine et la compréhension des virus étaient encore à leurs balbutiements. L’historien ontarien note que cette méconnaissance des mécanismes de transmission a pu contribuer à l’essor de la maladie : « On ne connaissait pas encore vraiment la diffusion de ce virus-là. Les gens circulaient d’un lit à l’autre rapidement dans les hôpitaux […] On ne lavait pas les draps, le lit était toujours chaud… »

À une époque où la population est encore affligée par certains maux comme la tuberculose, la société va « soudainement prendre conscience que les gens peuvent être malades et qu’il faut faire attention à soigner les populations », note Pierre Cameron. L’historien précise que « les mesures de pasteurisation du lait […] vont suivre dans les années 1920 ».

Si, en 2020, les Canadiens disposent d’aides gouvernementales pour faire face à la pandémie, les familles touchées à l’époque étaient bien souvent livrées à elles-mêmes. « Ce que l’on a souvent souligné, ce sont les sociétés d’aide à l’enfance, les sociétés de bénévolat qui ont fait beaucoup, des gens qui sont allés créer des soupes populaires », observe Pierre Cameron. Qu’il s’agisse de la grippe espagnole ou de la COVID-19, les initiatives d’entraide semblent intemporelles.

Une grippe pas si espagnole

La grippe espagnole ne venait pas d’Espagne. Il s’agissait d’une pandémie grippale due à une souche H1N1 très virulente et contagieuse dont l’origine est encore incertaine. Certains chercheurs pensent que les oiseaux en seraient la cause, possiblement aux États-Unis avant d’atteindre l’Europe via les mouvements de militaires.

La pandémie fut surnommée « grippe espagnole » car seule l’Espagne publiait des informations à son sujet. En effet, le pays n’était pas impliqué dans la Première Guerre mondiale et n’était donc pas tenu au secret militaire.

Avec jusqu’à 100 millions de victimes dans le monde selon certaines estimations, la grippe espagnole est la pandémie la plus meurtrière du 20e siècle.

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Sébastien Durand

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 - Tuesday 24 September 2024