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Festival fransaskois 2024
L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

Wednesday, February 4, 2015/Author: Rita Denius (CM)/Number of views (28223)/Comments ()/
Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

SASKATOON - C’est une délégation de jeunes élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon, qui a donné le coup d’envoi de l’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois.
Wednesday, February 4, 2015/Author: Michèle Fortin (EV)/Number of views (28177)/Comments ()/
Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois depuis le dépôt d’un rapport sévère de la vérificatrice provinciale et la fermeture annoncée de l’école Sans-frontières de Lloydminster.

Wednesday, February 4, 2015/Author: Mychèle Fortin (EV)/Number of views (33552)/Comments ()/
La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire.

Thursday, January 29, 2015/Author: Anonym/Number of views (31550)/Comments ()/
Tags: CSFY
Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise:  Comment se porte le français dans nos écoles?

Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise: Comment se porte le français dans nos écoles?

Rencontre avec un parent inquiet, mais optimiste

La Saskatchewan a bien changé depuis l’obtention de la gestion scolaire il y a 20 ans. Depuis deux décennies, l’épanouissement du Conseil des écoles fransakoises (CÉF) est évident. La gestion scolaire est-elle garante de la qualité de l'éducation française? Nous en avons discuté avec un parent de Regina qui a accepté de répondre à nos questions mais qui a préféré garder l'anonymat.

Thursday, January 29, 2015/Author: Mychèle Fortin (EV)/Number of views (102168)/Comments ()/
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Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

Thursday, January 29, 2015/Author: Jean-François Larose/Number of views (31015)/Comments ()/
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Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

Tuesday, January 20, 2015/Author: Denis Lord (L’Aquilon) et Paul Mengoumou (Francopresse)/Number of views (31634)/Comments ()/
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Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise Mgr de Laval à Regina.
Thursday, January 15, 2015/Author: (ACELF)/Number of views (21870)/Comments ()/
Categories: 2015Éducation
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Lancement du Grand Quiz

Lancement du Grand Quiz

La Grande Dictée fait peau neuve!

REGINA - C’est le 7 janvier 2015 que le Collège Mathieu et Radio-Canada ont tenu une conférence de presse dans le but de présenter leur nouveau concept tant attendu, Le Grand Quiz.
Thursday, January 15, 2015/Author: Marie-Pier Boilard (EV)/Number of views (37567)/Comments ()/

Rapport de la vérificatrice sur la gestion scolaire : Un besoin de rigueur

On attendait de pied ferme le rapport de la vérificatrice provinciale sur la gestion du Conseil scolaire fransaskois (CSF) et l’administration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Jetons un coup d’œil sur certains éléments clé de ce document qui démontrent que les déboires financiers n’étaient pas dus qu’à un manque de financement. 

Thursday, December 11, 2014/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (28094)/Comments ()/
Symposium des parents 2014

Symposium des parents 2014

REGINA - Plus de 100 personnes se sont retrouvées au Symposium des parents ce samedi 29 novembre à Regina. Sous le thème Trouver son équilibre!, l’Association des parents fransaskois (APF) présentait son évènement annuel.

Thursday, December 4, 2014/Author: Stéphanie Alain/Number of views (27264)/Comments ()/

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

Wednesday, December 3, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (24978)/Comments ()/
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Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

 Il y a plus d’un an, le Conseil scolaire fransaskois a entamé un long processus de redressement, nécessitant la mise en place de pratiques de gestion financière et de gouvernance améliorées. Selon le CSF, ces pratiques vont dans le sens des recommandations exprimées dans le rapport qui a été rendu public aujourd’hui.

Wednesday, December 3, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (30295)/Comments ()/
Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement culturel et linguistique?

Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par Webdiffusion à la rencontre qu’a organisée le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les parents dont les enfants fréquentent l’école fransaskoise Sans-Frontières de Lloydminster. La direction du CÉF et le président du Conseil scolaire fransaskois ont voulu faire le point avec la vingtaine de participants sur la situation du financement de cette école dont la fermeture est sur l’écran radar avec son déficit annuel de 650 000$. 

Thursday, November 27, 2014/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (25711)/Comments ()/
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Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

La participation électorale a chuté et des conseils scolaires en milieu minoritaire gouvernent sans l’intérêt du public. Un défi de légitimité s’annonce.

Thursday, November 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (21734)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Débat sur le bilinguisme: un dialogue de sourds

« Certains ne changeront jamais d’opinion »

Author: Anonym/Friday, July 3, 2015/Categories: 2015, Société, Francophonie

François Charbonneau

François Charbonneau

La revendication des droits demeure essentielle, estime le professeur de l’École d’études politiques d’Ottawa, François Charbonneau. « L’article 23 est symbolique mais il a un aspect très concret. »
Photo: Jean Christophe Demers (2015)

Artificiel, imposé, inutile, coûteux, subversif et discriminatoire, disent les uns. Les autres parlent histoire, droits, justice, égalité, épanouissement et unité nationale. « Un dialogue de sourds ? », demande François Charbonneau.

Avec son étude ainsi titrée dans la revue Minorités linguistiques et société (1), le professeur de l’Université d’Ottawa relance le débat sur les batailles que les adeptes du bilinguisme doivent livrer et celles qu’ils ne peuvent pas gagner. Mais son premier constat, c’est que défenseurs et détracteurs ne parlent pas le même langage. 

« En lisant des articles de journaux anglophones, explique le chercheur, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi un grand nombre de textes étaient critiques du bilinguisme, alors que les sondages montraient un fort appui national. Il y a une déconnexion chez les anglo-canadiens : on se définit comme bilingues, mais ça coûte cher. »

Pour dégager les arguments, quelque 800 articles de journaux anglophones publiés entre 2005 et 2010 à partir du tag ‘bilinguisme’ ont été épluchés. Une tendance s’est rapidement affirmée : l’idéalisme des uns tranche avec le pragmatisme des autres. 

« Quand tu lis les textes favorables, tu trouves des trucs grandiloquents. C’est tellement frappant : on ne parle presque jamais d’argent ou de bénéfices économiques. Alors que dans les textes contre, c’est très pratique. On n’est pas sur le même terrain. Certains apparaissent comme des bigots, des deux côtés. »

Selon le professeur, la principale irritation des opposants serait l’avantage personnel que procure la politique établie en 1968. « Des gens nostalgiques de l’empire britannique sont restés très sceptiques par rapport à la manière dont (l’ancien premier ministre) Pierre Trudeau a transformé le Canada au bénéfice des francophones. Certains ne changeront jamais d’opinion. 

« Le bilinguisme coast to coast, ça n’a pas marché, soutient-il. Il faut aussi se demander si le bilinguisme dans la fonction publique est utile. » Il offre l’exemple du haut fonctionnaire dont la carrière stagne alors que son collègue bilingue est devenu son patron dans un bureau où tout se passe en anglais. Il n’est pas convaincu que les recommandations récurrentes du commissaire aux langues officielles portent fruit.

 Travailler en français dans les bureaux est-il aussi nécessaire que le service au public en français ? « Ce qui importe, dit François Charbonneau, c’est le ‘par et pour’ les francophones, comme la gestion scolaire. » Mais la gouvernance n’est pas réalisable dans tous les domaines.

L’exemple de la Société santé en français 

Il valorise le choix de l’organisme Société santé en français (SSF) de ne pas revendiquer un système national autonome. Le discours de l’organisme est axé sur la recherche de solutions pratiques à l’accès aux services.

« Le document confirme ce qu’on fait, commente le directeur général de la SSF, Michel Tremblay. On travaille à l’intérieur des systèmes de santé des provinces et territoires, qui sont assez chatouilleux parce qu’on intervient dans leur champ de compétences. On travaille beaucoup aussi avec des organismes nationaux en santé et on s’aperçoit que les mêmes enjeux s’appliquent aux autres communautés linguistiques. 

« On a de bons arguments, poursuit le directeur général. De plus en plus de recherches démontrent que les barrières linguistiques ont un impact sur la qualité des soins, que tu sois francophone, allophone, autochtone ou malentendant. Ne pas comprendre les besoins des patients ajoute des coûts. Donner le bon service peut être une question de vie ou de mort. »

L’approche est productive pour les 16 réseaux de la SSF et les 11 collèges et universités membres du Consortium national de formation en santé. Les deux organismes ont obtenu en 2014 un financement d’envergure. 

Selon Michel Tremblay, le consortium a justifié auprès des gouvernements la valeur ajoutée de la formation en français en démontrant que « les professionnels bilingues sont capables de servir tout le monde ».

(1) Voir l’édition d’avril 2015 de la revue publiée par l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques.

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 - Tuesday 2 July 2024