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Festival fransaskois 2024

Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

Thursday, February 27, 2014/Author: Anonym/Number of views (34248)/Comments ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

Thursday, February 20, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25422)/Comments ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

Thursday, February 20, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Number of views (37925)/Comments ()/
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

Thursday, January 30, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (21370)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

Thursday, April 12, 2001/Author: L'Eau vive/Number of views (21143)/Comments ()/
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Débat sur le bilinguisme: un dialogue de sourds

« Certains ne changeront jamais d’opinion »

Author: Anonym/Friday, July 3, 2015/Categories: 2015, Société, Francophonie

François Charbonneau

François Charbonneau

La revendication des droits demeure essentielle, estime le professeur de l’École d’études politiques d’Ottawa, François Charbonneau. « L’article 23 est symbolique mais il a un aspect très concret. »
Photo: Jean Christophe Demers (2015)

Artificiel, imposé, inutile, coûteux, subversif et discriminatoire, disent les uns. Les autres parlent histoire, droits, justice, égalité, épanouissement et unité nationale. « Un dialogue de sourds ? », demande François Charbonneau.

Avec son étude ainsi titrée dans la revue Minorités linguistiques et société (1), le professeur de l’Université d’Ottawa relance le débat sur les batailles que les adeptes du bilinguisme doivent livrer et celles qu’ils ne peuvent pas gagner. Mais son premier constat, c’est que défenseurs et détracteurs ne parlent pas le même langage. 

« En lisant des articles de journaux anglophones, explique le chercheur, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi un grand nombre de textes étaient critiques du bilinguisme, alors que les sondages montraient un fort appui national. Il y a une déconnexion chez les anglo-canadiens : on se définit comme bilingues, mais ça coûte cher. »

Pour dégager les arguments, quelque 800 articles de journaux anglophones publiés entre 2005 et 2010 à partir du tag ‘bilinguisme’ ont été épluchés. Une tendance s’est rapidement affirmée : l’idéalisme des uns tranche avec le pragmatisme des autres. 

« Quand tu lis les textes favorables, tu trouves des trucs grandiloquents. C’est tellement frappant : on ne parle presque jamais d’argent ou de bénéfices économiques. Alors que dans les textes contre, c’est très pratique. On n’est pas sur le même terrain. Certains apparaissent comme des bigots, des deux côtés. »

Selon le professeur, la principale irritation des opposants serait l’avantage personnel que procure la politique établie en 1968. « Des gens nostalgiques de l’empire britannique sont restés très sceptiques par rapport à la manière dont (l’ancien premier ministre) Pierre Trudeau a transformé le Canada au bénéfice des francophones. Certains ne changeront jamais d’opinion. 

« Le bilinguisme coast to coast, ça n’a pas marché, soutient-il. Il faut aussi se demander si le bilinguisme dans la fonction publique est utile. » Il offre l’exemple du haut fonctionnaire dont la carrière stagne alors que son collègue bilingue est devenu son patron dans un bureau où tout se passe en anglais. Il n’est pas convaincu que les recommandations récurrentes du commissaire aux langues officielles portent fruit.

 Travailler en français dans les bureaux est-il aussi nécessaire que le service au public en français ? « Ce qui importe, dit François Charbonneau, c’est le ‘par et pour’ les francophones, comme la gestion scolaire. » Mais la gouvernance n’est pas réalisable dans tous les domaines.

L’exemple de la Société santé en français 

Il valorise le choix de l’organisme Société santé en français (SSF) de ne pas revendiquer un système national autonome. Le discours de l’organisme est axé sur la recherche de solutions pratiques à l’accès aux services.

« Le document confirme ce qu’on fait, commente le directeur général de la SSF, Michel Tremblay. On travaille à l’intérieur des systèmes de santé des provinces et territoires, qui sont assez chatouilleux parce qu’on intervient dans leur champ de compétences. On travaille beaucoup aussi avec des organismes nationaux en santé et on s’aperçoit que les mêmes enjeux s’appliquent aux autres communautés linguistiques. 

« On a de bons arguments, poursuit le directeur général. De plus en plus de recherches démontrent que les barrières linguistiques ont un impact sur la qualité des soins, que tu sois francophone, allophone, autochtone ou malentendant. Ne pas comprendre les besoins des patients ajoute des coûts. Donner le bon service peut être une question de vie ou de mort. »

L’approche est productive pour les 16 réseaux de la SSF et les 11 collèges et universités membres du Consortium national de formation en santé. Les deux organismes ont obtenu en 2014 un financement d’envergure. 

Selon Michel Tremblay, le consortium a justifié auprès des gouvernements la valeur ajoutée de la formation en français en démontrant que « les professionnels bilingues sont capables de servir tout le monde ».

(1) Voir l’édition d’avril 2015 de la revue publiée par l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques.

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 - Friday 28 June 2024