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La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
Thursday, May 14, 2015/Author: La Presse canadienne/Number of views (25039)/Comments ()/
Tags: CSFY
Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

Thursday, May 14, 2015/Author: Abdoulaye Yoh (EV)/Number of views (30226)/Comments ()/
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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

Friday, May 8, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (27141)/Comments ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

Friday, May 8, 2015/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (28798)/Comments ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

Thursday, May 7, 2015/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (31706)/Comments ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
Thursday, May 7, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (27041)/Comments ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
Wednesday, May 6, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (29146)/Comments ()/
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Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Le 22 avril dernier, les élèves de l’École Ducharme à Gravelbourg ont participé à deux activités pour souligner la Journée de la terre.

Thursday, April 30, 2015/Author: École Ducharme/Number of views (31440)/Comments ()/

Des parents inquiets se rencontrent à huis clos

Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt

Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.

Thursday, April 30, 2015/Author: Francis Gourde (EV)/Number of views (24970)/Comments ()/
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La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

 La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à ceux de la majorité, ce que cinq provinces et territoires refusent d’accorder.

Sunday, April 26, 2015/Author: Anonym/Number of views (33345)/Comments ()/
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Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises

Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. 

Thursday, April 16, 2015/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (33399)/Comments ()/
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Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

« On peut être heureux sans accumuler toujours plus »

EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de l’école J.H. Picard à Edmonton pour leur parler de ses 35 ans passés au Brésil auprès des petits agriculteurs. 

Thursday, April 16, 2015/Author: Arthur Bayon (Le Franco)/Number of views (24591)/Comments ()/
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Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

On rapporte de plus de en plus de cas dans la province de personnes âgées et malades, vivant dans des résidences, qui ne reçoivent pas les soins nécessaires de manière adéquate,  suite à une carence de personnel qualifié. 

Thursday, April 9, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (30923)/Comments ()/
Collèges et universités francophones s’unissent

Collèges et universités francophones s’unissent

Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

Thursday, April 9, 2015/Author: Danny Joncas (Francopresse)/Number of views (31763)/Comments ()/
Tags: ACUFCCNFS

L’immersion a la cote malgré ses lacunes

Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles canadiennes? C’est du moins ce qui ressort d’un récent article de la revue MacLean’s, l’une des principales publications du pays.

Thursday, April 9, 2015/Author: Danny Joncas (Francopresse)/Number of views (27876)/Comments ()/
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Le multiculturalisme canadien, une navigation en eaux troubles?

Le multiculturalisme canadien, une navigation en eaux troubles?

Author: Marianne Dépelteau – Francopresse/Tuesday, October 1, 2024/Categories: Société, Multiculturalisme

L’expérience du multiculturalisme dure depuis des décennies au Canada. Elle a transformé des villes et des quartiers. Les résidents naviguent à travers ces changements et se demandent si cette expérience est vraiment la bonne façon de construire une nation et d’enrichir sa culture.

«Je dirais que le consensus sur le multiculturalisme est encore là. Il est moins fort qu’auparavant et il y a peut-être des craques, des fissures, dans l’édifice […]. Mais je ne pense pas qu’on soit dans une situation critique», estime le professeur de science politique du Campus Saint-Jean, Frédéric Boily.

«On voit monter une anxiété identitaire plus présente qu’avant, ajoute-t-il. Mais je ne pense pas qu’on peut parler encore d’un effondrement ou d’un véritable backlash

Selon un sondage de la firme Research Co. mené en 2024, le pourcentage de Canadiens et Canadiennes pour qui le multiculturalisme est un élément de fierté a chuté à 65 %, par rapport à 74 % en 2023.

Pour parler d’un backlash (ou d’un contrecoup) politique, il faudrait notamment que des partis (qui ont une véritable chance d’accéder au pouvoir) exploitent ce sentiment d’anxiété, notamment lorsque vient le temps de parler d’immigration.

Pour l’instant, le politologue remarque plutôt que l’immigration est critiquée par le biais des enjeux économiques, tels que le logement, l’emploi et le cout de la vie.

Inquiétudes à l’égard de l’avenir

Marc Gagnon* se positionne plutôt contre le modèle multiculturaliste. Résident de Hamilton, en Ontario, depuis plus de dix ans, il dit observer des tendances inquiétantes dans sa ville.

«À Hamilton, il y a vraiment une population diversifiée. Il y a des sikhs, des musulmans, des hindous, beaucoup de chrétiens aussi […]. Ce beau mélange date d’il y a longtemps.»

Mais, plus la situation de l’immigration évolue, plus il doute que ce mélange demeure paisible. Il remarque notamment plus de signes religieux dans l’espace public, plus de langues et de coutumes étrangères en vase clos, et moins de dialogue.

«[Dans 10 ou 20 ans], je ne sais pas ce que ça va être pour le vivre-ensemble tant souhaité, s’inquiète-t-il. La société multiculturelle va peut-être devenir plus multiconflictuelle, ce qui n’est pas souhaitable.»

«Je pense qu’il y a des cultures incompatibles, qui ne veulent pas, qui refusent systématiquement de s’intégrer à la société d’accueil», estime Marc Gagnon.

Il est inquiet pour le tissu social, mais aussi pour la possibilité de discuter de certains enjeux : «J’aimerais être capable de nommer des choses sans que ce soit perçu comme étant de la discrimination ou du racisme, ou n’importe quel terme qui est utilisé pour empêcher une discussion ouverte sur le sujet.»

Un noyau commun

Pour le sociologue François Boudreau, qui a longtemps enseigné à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario, «le multiculturalisme, c’est la promesse de ne pas faire société».

Lui aussi est inquiet pour l’avenir des relations. «J’ai habité à Toronto pendant près de cinq ans. J’ai vécu le multiculturalisme, j’étais en mesure de le voir, de l’apprécier, de le comprendre, et je suis arrivé à la conclusion que même si ça fonctionne bien jusqu’ici, […] ce n’est pas la façon de construire un pays.»

Pour construire un pays, il faut une culture commune. Ce qui s’établit plus facilement à travers l’interculturalisme, explique-t-il. Selon lui, «il s’agirait de trouver un noyau de valeurs, qui seraient bien sûr celles qui ont présidé à l’élaboration des politiques d’immigration massives, c’est-à-dire la culture au Canada telle qu’elle l’était dans les années 1960 avec ses valeurs fondamentales, et l’enrichir des nouvelles contributions des autres cultures».

Il donne l’exemple de «petites Chines, petites Indes, petits Pakistans, petites Corées» qui se créent dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver. Il craint qu’il s’y maintiennent de «petits groupes culturels distincts» qui ne partagent pas d’identité collective.

«La culture, c’est le mode d’emploi de l’identité [collective]. Le multiculturalisme, par définition, implique qu’il y ait différents modes d’emploi qui coexistent. Donc on ne forme pas un tout. On ne forme pas une nouvelle totalité culturelle enrichie des expériences qui viennent de partout dans le monde», insiste François Boudreau.

Il explique que le multiculturalisme n’a pas été développé par des sociologues ou des anthropologues, mais par des politiciens, pour deux raisons : valoriser la différence dans un contexte d’immigration importante et diluer les nationalismes émergents, en particulier autochtones et québécois.

«On a tenté de noyer ces deux poissons-là», lance-t-il.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de réalité unique, dit-il. Plusieurs nouveaux arrivants veulent devenir Canadiens et «s’insérer» dans la société, et plusieurs veulent reproduire ici le modèle de leur pays d’origine. «Le multiculturalisme appuie ceux qui veulent construire ici ce qu’ils avaient là-bas, et c’est ça qui est problématique.»

Un effort partagé

Selon le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en communication interculturelle et technologies de gestion en contexte pluraliste, Jorge Frozzini, «c’est très rare» que quelqu’un arrive ici ne voulant rien savoir de son pays d’accueil. «Habituellement, les gens qui arrivent vont faire beaucoup d’efforts pour pouvoir s’adapter», assure-t-il.

Plutôt que d’intégration, le chercheur préfère parler d’inclusion : «C’est comment on s’adapte, comment on va pouvoir travailler et avancer ensemble en apprenant certains codes, comment on procède ici, comment on fait certaines choses, mais en gardant certains traits qui leur appartiennent [aux nouveaux arrivants], en enrichissant notre communauté.»

Mais l’inclusion se joue à deux. La société d’accueil a la responsabilité de «mettre en place des mécanismes ou des services» qui facilitent l’adaptation. «Il y a des gens qui vont bien s’adapter […] Pour certains, ça peut prendre du temps. Certaines personnes n’y arriveront jamais.»

La chercheuse Denise Helly, qui travaille sur les questions d’immigration et d’intégration à l’Institut national de la recherche scientifique du Québec, explique que le Canada est, en raison de son histoire, culturellement pluriel.

Pour cette raison, selon elle, le gouvernement canadien peut difficilement tenir un discours sur l’unité, ce qui explique qu’il ait mis l’accent sur la cohésion sociale plutôt que sur l’unité sociétale.

«Cohésion sociale, ce fut un mot magique inventé par des fonctionnaires canadiens, soutient-elle. C’est l’idée normative qu’en dépit de divisions de classe, de langue [et autres], des liens doivent exister entre les individus pour faire société.»

«La question ensuite est de savoir comment créer ces liens, les maintenir, et est-ce que c’est le rôle de l’État de le faire?», s’interroge Denise Helly.

«Pour l’heure, la croyance demeure que ce qui lie les Canadiens, c’est la Charte des droits et libertés. Ce n’est pas l’histoire, ni la nation, mais la Charte», assure-t-elle. Ce qui veut dire respect des libertés individuelles, mais aussi respect et valorisation de la pluralité culturelle de la population, selon la chercheuse.

*Le nom a été modifié afin de protéger l’identité de l’interlocuteur qui craint les représailles.

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Ghita Hanane

Marianne Dépelteau – Francopresse

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 - Thursday 26 December 2024