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Festival fransaskois 2024
Rencontre avec Miles Muri, directeur de deux écoles du CEF

Rencontre avec Miles Muri, directeur de deux écoles du CEF

“Je n‘ai pas de contrôle sur les affaires politiques, alors concentrons-nous sur ce qui est important pour vos enfants!” - Miles Muri

NORTH BATTLEFORD - Miles Muri a accepté de relever le défi d’assurer la direction de deux petites écoles du nord de la province, distantes d’une centaine de kilomètres : l’école Père Mercure de North Battleford et l’école Sans frontière de Lloydminster. 
Thursday, June 18, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (25383)/Comments ()/
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De plus en plus d'élèves font l'école à la maison depuis 5 ans

TORONTO - Les familles qui choisissent de faire l'éducation de leurs enfants à domicile sont de plus en plus nombreuses, indique une étude de l'Institut Fraser. 

Tuesday, June 16, 2015/Author: La Presse canadienne/Number of views (18664)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Le blogue chanté du Dr Horrible

Le blogue chanté du Dr Horrible

Une pièce innovante présentée par les élèves du Pavillon Gustave Dubois

SASKATOON -Pour les élèves de l’École canadienne-française secondaire, la fin de l'année scolaire c’est aussi le temps de présenter une nouvelle pièce de théâtre : ils ont ainsi interprété Le blogue chanté du Docteur Horrible les 2 et 3 juin derniers.

Thursday, June 11, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (30199)/Comments ()/
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Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Le jeune Fransaskois Alexis Warren a remporté le prix Provinces de l'Ouest et Territoires, dans la catégorie classe francophone, lors de la grande finale internationale de la Dictée P.G.L.
Thursday, May 28, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (27111)/Comments ()/
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Fête des finissants à l'école Valois

Fête des finissants à l'école Valois

Une soirée placée sous le signe de l'émotion

PRINCE ALBERT - Le 22 mai dernier, l’École Valois s’est parée de ses plus belles couleurs pour la fameuse fête des finissants.
Thursday, May 28, 2015/Author: Sandra Hassan Farah (EV)/Number of views (29300)/Comments ()/
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Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Le Collège Mathieu est heureux d’avoir tenu la collation des grades pour souligner les accomplissements et l’engagement réalisés par les finissantes de la cohorte 2015.

Thursday, May 28, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (33616)/Comments ()/
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Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

Thursday, May 28, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (43590)/Comments ()/
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Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises

Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services.
Thursday, May 28, 2015/Author: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Number of views (18804)/Comments ()/
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Mario Cyr reçoit le prix Edgar-Gallant 2015 pour l’éducation

Mario Cyr, ancien directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, est le lauréat cette année du prix Edgar-Gallant pour sa contribution remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire.

Thursday, May 21, 2015/Author: Francopresse/Number of views (18259)/Comments ()/
Categories: 2015Éducation
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Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Une participante raconte…

REGINA - L’Institut est devenu, il y a 3 mois, le premier établissement en Saskatchewan officiellement reconnu pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF).

Wednesday, May 20, 2015/Author: Sandra Hassan Farah(EV)/Number of views (33709)/Comments ()/
Tags: TEF
Transport scolaire et élèves francophones

Transport scolaire et élèves francophones

Le transport homogène dans les conseils scolaires francophones est-il constitutionnel ?
Wednesday, May 20, 2015/Author: Anonym/Number of views (32429)/Comments ()/
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Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Une belle initiative du club Rotary de Moncton

MONCTON - Dominic Cardy, chef du NPD au Nouveau Brunswick et Mathieu Wade, sociologue de l’Université de Moncton, ont partagé leurs points de vue sur la question sensible du bilinguisme lors d’un dialogue public au début du mois de mai au Collège Oulton de Moncton.

Wednesday, May 20, 2015/Author: Simon Delattre (Acadie Nouvelle)/Number of views (27230)/Comments ()/
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Foire régionale du Patrimoine à Regina

Foire régionale du Patrimoine à Regina

« Est-ce que les juges sont passés vous voir » ?

10 élèves de l’école élémentaire et secondaire de Monseigneur de Laval ont participé à cette belle foire sur l’histoire
Wednesday, May 20, 2015/Author: Claude Martel (EV)/Number of views (35683)/Comments ()/
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La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

Retour à la case départ

La Cour suprême a rendu une décision unanime concernant le litige opposant la Commission scolaire francophone du Yukon au gouvernement territorial.
Thursday, May 14, 2015/Author: Pierre-Luc Lafrance (L'Aurore boréale)/Number of views (24750)/Comments ()/
Tags: CSFY
La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
Thursday, May 14, 2015/Author: La Presse canadienne/Number of views (23460)/Comments ()/
Tags: CSFY
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Port du voile: femme soumise ou terroriste?

Author: Anonym/Wednesday, April 8, 2015/Categories: Société, Femmes, Immigration

Amina Hufane

Amina Hufane

Professeure et journaliste, Amina Hufane détient une maîtrise en médiation. « J’ai fait mon mémoire sur le port du voile. J’ai étudié le Coran et j’ai appris que le voile n’est pas obligatoire.» 

(Photo : A. Hufane)

Son hijab l’a sauvée de prédateurs et inondée de demandes en mariage. Sans voile et sans l’appui de sa communauté d’origine, elle semble condamnée à l’isolement dans un milieu hostile aux musulmans. Mais Amina Hufane respire librement.

« Quand je vois une femme qui porte le voile, je me dis ‘‘ wow ’’ ! Moi, je n’ai pas été capable d’endurer le regard accusateur des autres, avoue la Djiboutienne arrivée à Ottawa à l’âge de 17 ans. Je voulais être comme tout le monde, étudier et m’intégrer dans la société. »

Amina Hufane a été ballotée par les pressions de son milieu d’origine et celles d’une société inquiète. « L’islam n’est pas radical à Djibouti, le voile n’a jamais été imposé par mon père. Mais une fois qu’une femme est mariée et mère, elle doit se respecter, donc se couvrir. Le simple fait de montrer ses cheveux peut attirer des regards de désir. C’est triste.

« L’islam dans lequel j’ai grandi, c’était d’abord culturel. On ne se rend pas compte mais ça devient une question d’identité, de politique. On finit par se voiler. Le port du hijab (foulard) peut mener au niqab (le visage voilé). Tout est fait en fonction d’une bonne place au paradis. La communauté a un pouvoir que le non musulman ne comprendrait jamais. »

La nouvelle arrivante a étudié dans une école française fréquentée surtout par des immigrants, située à proximité d’une école catholique où presque tous étaient blancs. « J’étais perdue entre les deux cultures et à la fin du secondaire, j’ai enlevé mon voile.

« Sans voile, j’attirais des prédateurs sexuels, des hommes de 40 à 50 ans. Ce phénomène existe à l’Université d’Ottawa mais on ne le voit pas. Dans les pays musulmans conservateurs, si une femme sort sans voile, elle cause tout un chaos. Elle peut se faire enlever, agresser et tuer. »

À l’université, Amina Hufane s’est jointe à un groupe d’étude sur l’islam. « J’ai continué à fréquenter mes amies du secondaire. Certaines se sont voilées et ont commencé à fréquenter une école où on enseignait le Coran et la vie du prophète.

« On m’a enseigné que le voile était une obligation divine, qu’il protégeait la femme du désir. Et ça m’est apparu normal de reprendre le voile. Mais quand je suis retournée voilée à l’université, j’ai vu le côté raciste et ignorant des gens.

« Le côté positif, c’est que les prédateurs ont arrêté de me poursuivre, dit-elle en souriant. Mais ma mère recevait souvent des demandes en mariage. Ça a commencé à m’étouffer et j’ai pris mes distances de l’école coranique. Il y avait trop d’interdits : l’homme gère tout et la femme reste à la maison. Ce n’était pas la vie que je voulais. »

La diplômée s’est trouvé un poste de professeure de langue. « Tout le monde m’adorait, les gens me respectaient pour mes connaissances. Mais j’ai compris que je n’aurais jamais un poste de haut niveau : mon voile était un obstacle. »

À 28 ans, Amina Hufane se marie et déménage aux États-Unis. « J’ai vécu 17 mois en Virginie. Aux douanes, on m’arrêtait, je devais tout le temps raconter mon histoire. Je suis allée dans un salon de coiffure africain et on a refusé de me servir. J’avais un bon emploi mais j’en avais marre qu’on me traite de femme soumise ou de terroriste. 

« Au Canada, souligne-t-elle, on respecte les droits, les gens peuvent nous détester mais pas jusqu’à nous traiter de terroristes et de nous demander de retourner chez nous. Je suis libre de vivre à ma manière.

« Un soir, j’ai annoncé à mon mari mon désir d’enlever le voile. Il a répondu que si je le faisais, il allait me divorcer. Ça a été le choc de ma vie. Le lendemain, je suis sortie sans voile faire mes courses, je me sentais nue. C’était la fin de mon mariage. »

Amina Hufane vit maintenant à Gatineau avec sa fille de cinq ans. « J’ai tout laissé derrière moi. Je suis revenue sans voile et c’était la catastrophe pour mon entourage. Jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont pas accepté. Je reste croyante, musulmane. Mais je ne veux pas que ma fille vive la même expérience que moi.

« Tous ces jeunes qui se tournent vers l’islam radical, conclut-elle, c’est qu’ils ne trouvent pas leur place, on les traite d’immigrants et on les pousse à retourner chez eux. »

 
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 - Sunday 30 June 2024