C’est toujours triste quand on nous apprend le décès d’une personne impliquée dans la Communauté fransaskoise d’autant plus que cette personne a été impliquée de près à la Coopérative des publications fransaskoises (CPF).
C’est avec surprise que j’ai appris le décès de Mme Réjeanne Geoffrion Flichel qui venait de perdre tout récemment son époux. Elle suit de quelques mois notre ami Albert Dubé, un autre des piliers de l’Eau vive.
En écoutant quelques témoignages à Radio-Canada, j’ai appris quelques facettes de Mme Geoffrion que je ne connaissais pas. Personnellement, je l’ai connue seulement autour de la Coopérative des publications fransaskoises. Il y a plusieurs années de cela, j’envoyais déjà des articles à l’Eau vive comme correspondant pour signaler l’activité francophone à Gravelbourg.
Elle m’appelle donc pour me demander d’écrire un article sur le mois de l’histoire des Noirs (en février). Je lui soumets donc l’article qu’elle passe plutôt dans l’éditorial, toute une surprise pour moi. Par la suite, nous avons entretenu une relation plus étroite qui s’est concrétisée en articles et éditoriaux de toutes sortes. Je suis devenu membre du conseil d’administration de l’Eau vive et j’ai eu à la fois le plaisir d’être son employeur puis, quand elle a quitté la Coopérative, de siéger avec elle sur le conseil d’administration.
Puis quand je suis devenu député communautaire, j’ai quitté le conseil d’administration de la Coopérative en vertu des règles gérant cette responsabilité et Mme Geoffrion s’est éloignée graduellement mais gardant tout de même un œil proche sur le journal, principalement pour des raisons de santé concernant son époux et elle.
En plus des communications, elle a été impliquée au Conseil culturel fransaskois (CCF) et à la Fédération provinciale des fransaskoises (FPF) (ou du moins dans les organismes qui ont précédé l’appellation actuelle de ceux-ci). Elle a aussi été femme d’affaire ayant eu une entreprise de céramique, un domaine relié aux arts visuels. Elle savait très bien encadrer mais je dirais encore plus appuyer ses employé.e.s et surtout les plus jeunes qu’elle aidait à atteindre leur potentiel.
Si j’attribuais à Albert O. Dubé de m’avoir inspiré dans mon approche administrative en direction d’organismes, j’attribuerais certainement à Réjeanne Geoffrion Flichel de m’avoir permis de développer davantage ma capacité d’écriture.
Au revoir et merci Réjeanne. La Communauté fransaskoise te doit beaucoup et ne sera plus jamais la même grâce à ton implication.