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Festival fransaskois 2024
La Cité universitaire francophone officiellement lancée

La Cité universitaire francophone officiellement lancée

REGINA - La Cité universitaire francophone (CUF) a été inaugurée le 1er septembre 2015 devant un parterre de personnalités issues de la communauté, du monde académique et politique. La nouvelle entité a pour mission de promouvoir l’enseignement en français.


Wednesday, September 2, 2015/Author: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Number of views (28775)/Comments ()/
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La cloche va sonner

La cloche va sonner

C’est l’heure du retour en classe pour des centaines de jeunes Fransaskois. Et cette nouvelle rentrée scolaire apporte encore une fois son lot de débats sur l’éducation francophone dans la province.

Thursday, August 27, 2015/Author: Sébastien Németh/Number of views (22114)/Comments ()/
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La rentrée au CÉF: « Malgré les défis, nos services se bonifient »

La rentrée au CÉF: « Malgré les défis, nos services se bonifient »

Rencontre avec Donald Michaud, directeur de l'éducation par intérim

REGINA - Ce 1er septembre, c’est jour de rentrée scolaire pour des centaines de jeunes Fransaskois. Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) va gérer 14 établissements à travers la province. Comme chaque année, les défis sont nombreux. A l’orée de cette journée cruciale, entretien avec Donald Michaud, directeur de l’éducation du CEF.
Thursday, August 27, 2015/Author: Sébastien Németh/Number of views (22669)/Comments ()/
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Transport scolaire : l’inquiétude des parents

Transport scolaire : l’inquiétude des parents

REGINA - Depuis le 17 août, le Conseil des écoles fransaskoises a commencé la diffusion d’un communiqué  annonçant des réductions du transport des élèves de Regina et Saskatoon inscrits dans ses écoles. Une mesure qui inquiète certaines familles.

Thursday, August 27, 2015/Author: Émilie Dessureault-Paquette et Sébastien Németh (EV)/Number of views (22363)/Comments ()/
Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Le Conseil scolaire fransaskois doit convoquer ce mercredi 26 août, une Assemblée générale exceptionnelle (AGE), au Pavillon secondaire des Quatre vents, à Régina.

Monday, August 24, 2015/Author: Anonym/Number of views (22323)/Comments ()/
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Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Arrivant de Patrimoine Canadien, Frédérique Baudemont remplacera Danielle Raymond à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), à partir du 1er septembre.

Thursday, August 20, 2015/Author: Sébastien Németh (EV)/Number of views (28780)/Comments ()/
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Treaty4Project : The Next Generation Project / La prochaine génération

Treaty4Project : The Next Generation Project / La prochaine génération

Des élèves produisent une œuvre artistique à partir d’un enjeu social

« Nous espérons que ce projet permettra aux élèves d’imaginer un monde meilleur et de créer un impact dans la province où ils désirent vivre. » -- le comité Treaty4Project

Thursday, July 16, 2015/Author: Leia Laing et Naomi Fortier-Fréçon (EV)/Number of views (47477)/Comments ()/
Progression de l’immersion française malgré les obstacles

Progression de l’immersion française malgré les obstacles

« L’immersion francophone est l’une des expériences éducatives les mieux réussies de l’histoire du Canada ». - Graham Fraser, commissaire aux langues officielles

En cinq ans, la médiane des inscrits à l’école d’immersion dans les provinces est passée de 8,4 à 9,9 %. Malgré la résistance des divisions scolaires et le manque de places disponibles.

Wednesday, July 15, 2015/Author: Anonym/Number of views (31918)/Comments ()/
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L’École canadienne-française honore ses finissants

L’École canadienne-française honore ses finissants

Remise des diplômes 2015

SASKATOON - Le samedi 27 juin c’était la cérémonie de remise des diplômes pour l’année 2014-2015 aux 22 finissants et finissantes de l’École canadienne-française (ECF) du Pavillon Gustave Dubois.

Thursday, July 9, 2015/Author: Martin Kakra-Kouame (EV)/Number of views (41440)/Comments ()/
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Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure

Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure

Notre futur proche et notre futur lointain

La petite école Père Mercure, aux arômes d'esprit de famille et de partage, Josh l’a arpentée, fréquentée pendant treize années, de la pré-maternelle à la douzième.

Thursday, July 9, 2015/Author: Céline Grenier (EV)/Number of views (37238)/Comments ()/
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Le Grand cabaret à Mgr de Laval

Le Grand cabaret à Mgr de Laval

Le plaisir et le dépassement de soi

REGINA - Le 24 juin dernier avait lieu le Grand Cabaret de l'école Monseigneur de Laval pavillon élémentaire. C'est plus de 80 élèves, sept enseignants et les artistes de Cirque Nova Circus qui se sont investis dans la 3e édition de ce projet ArtsSmart financé par le Saskatchewan Arts Board.

Friday, July 3, 2015/Author: Vanessa Fortin (EV)/Number of views (31002)/Comments ()/
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Cercle université-communauté: réflexion autour de la petite enfance fransaskoise

Le 17 juin 2015 se tenait à l’Université de Regina, en collaboration avec l’Association des parents fransaskois, le Cercle université-communauté sur le développement des services fransaskois à la petite enfance.

Friday, June 26, 2015/Author: Sandra Hassan Farah (EV)/Number of views (22928)/Comments ()/
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André Denis est réélu à la présidence du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a réélu par acclamation André Denis à la présidence du CSF et Denis Marchildon à la Vice-présidence, dans le cadre de la séance d’organisation du 24 juin 2015.

 

Thursday, June 25, 2015/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (30998)/Comments ()/
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L’admission des non ayants-droit dans les écoles francophones

L’admission des non ayants-droit dans les écoles francophones

Suivant la récente décision de la Cour suprême du Canada sur l’école franco-yukonaise, le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique a suspendu l’admission de non ayants droit. Craint-on un effet domino ?

Thursday, June 18, 2015/Author: Anonym/Number of views (30411)/Comments ()/
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Match de basket anciens vs nouveaux élèves de l’ÉCF

Match de basket anciens vs nouveaux élèves de l’ÉCF

Une activité intégrante organisée par l’AJF

SASKATOON - Un choc des titans a eu lieu au Pavillon Gustave Dubois le mardi 9 juin : un match de basket-ball opposant les élèves actuels et les anciens élèves de l’École canadienne-française (ÉCF). 

Thursday, June 18, 2015/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (33497)/Comments ()/
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Réflexions d'un intellectuel innu sur la condition autochtone

Pierrot Ross-Tremblay se penche sur l'oubli culturel chez les Premiers Peuples

Author: André Magny (Francopresse)/Tuesday, June 13, 2017/Categories: 2017, Société, Autochtones / Métis

Pierrot Ross-Tremblay

Pierrot Ross-Tremblay

Directeur du département de sociologie et professeur à l’Université Laurentienne à Sudbury
Photo: courtoisie

En poste depuis 2014, Pierrot Ross-Tremblay est directeur du département de sociologie et professeur à l’Université Laurentienne à Sudbury. Depuis 10 ans, ses recherches en sociologie de la mémoire portent sur le phénomène de l’oubli culturel chez les Premiers Peuples et, en particulier, au sein de son groupe d’origine les Innus d’Essipit.

Essipit, voisine de Tadoussac est la porte du grand Nitassinan, la terre ancestrale en plein fjord du Saguenay. Pierrot Ross-Tremblay savait-il, enfant, quand il regardait s’ébattre les baleines bleues dans ce havre de paix, que la communauté de sa mère serait source d’inspiration pour sa carrière professionnelle ?

Sa soif d’apprendre l’a amené à faire un baccalauréat en droit à l’Université Laval, une maîtrise en étude de conflits à l’Université d’Ottawa puis un doctorat de l’Université d’Essex en Grande-Bretagne. Sa spécialisation ? La gestion de conflits, la résolution de problèmes complexes et le processus de négociation impliquant les Premières Nations. On l’appelle aussi quand on veut discuter des conséquences des politiques de l’oubli sur la mémoire collective des Innus et sur les relations intergénérationnelles au sein de la communauté. « Mes recherches doctorales portaient sur la production de l’oubli culturel au Canada à partir du cas spécifique de ma communauté d’origine. »

S’intéresser à ce que les gens veulent oublier est périlleux, en particulier lorsqu’un leader de la communauté y contribue pour une diversité de raisons. Il dit à ses étudiants : « Soyez très prudents si vous voulez faire une telle expérience chez vous. » La recherche de la vérité est périlleuse, mais « on devient chercheur, dit-il, en apprenant à naviguer sur cette incertitude ».

Sudbury, une nouvelle aventure

Partir pour Londres lui a permis de prendre du recul face au Québec et au Canada. « En travaillant notamment avec des Américains, des Britanniques et des Sud-Africains sur ces questions, je me sentais libre de dire les choses comme elles étaient plutôt que d’éviter le conflit ou de ménager les susceptibilités des « colonisés-colonisateurs » que sont devenus les Québécois dans leur relation avec les Innus. »

Et pourquoi l’Université Laurentienne ? « Un territoire magnifique. Une vraie diversité humaine. Sudbury est un lieu important pour les compagnies minières mais aussi un espace de convergence pour les Premiers Peuples (Anishinabe, Mohawks, Cree, etc.). Je préférais exercer mes recherches dans un lieu ou les enjeux seraient explicites, intenses, probants plutôt que cachés. Sudbury est aussi multilingue (anglais, français et anishinabe). Pour quelqu’un travaillant sur les récits de vie, c’est très important la diversité humaine et sa valorisation. Et j’ai été bien servi. »

Le père de trois jeunes enfants apprécie-t-il maintenant d’avoir une nouvelle corde à son arc en étant gestionnaire d’un département ? « J’ai vite découvert que la direction d’un département est extrêmement demandante, en particulier pour un nouveau professeur qui n’a pas la permanence. En plus de déménager dans une nouvelle ville, mettre sur pied une équipe de recherche sur des enjeux complexes, développer et enseigner de nouveaux cours, être identifié comme professeur autochtone (et francophone) et prendre en charge le département en entier était très ambitieux. J’ai eu dix ans d’expérience en trois ans.»

Être intellectuel et autochtone

En cours d’échanges avec le chercheur innu, on sent bien qu’il a eu des ajustements à faire et à découvrir un nouvel environnement. Que l’arrivée d’un chercheur innu et francophone ne va pas sans une adaptation de part et d’autre.

« L’université doit comprendre qu’engager un professeur innu francophone et sociologue mènera nécessairement à une critique interne de l’autorité, des finalités des politiques et des liens que l’université entretient avec les Premiers Peuples sans parler de ses liens avec les grandes compagnies d’extraction; engager des professeurs autochtones ne peut pas être qu’un simple exercice esthétique. Cela a aussi des implications éthiques très graves. Le territoire, l’eau, les forêts, toutes les espèces ne sont pas pour nous une abstraction, mais bien le cœur de qui nous sommes ».

Quant à ses nouveaux concitoyens, Pierrot Ross-Tremblay avoue que « les Franco-Ontariens, tout comme les Québécois, ont aussi absorbé des pans importants, souvent contre leur gré, de l’imaginaire colonial canadien qu’ils reproduisent, consciemment ou non, sur les Premiers Peuples. « Les couches de colonialismes sont épaisses au Canada. » Et le rôle souvent ingrat de l’intellectuel autochtone est de les faire voir, de les mettre en lumière dans le monde de la recherche qui demeure encore très inaccessible aux Premiers Peuples eux-mêmes. 

Pierrot Ross-Tremblay salue au passage « une série d’améliorations du département tels que le développement de nouvelles orientations et de cours et un esprit de collégialité renouvelé. Par exemple, nous avons un nouveau programme de criminologie très populaire parmi les étudiants. Nous avons aussi de nouveaux cours afférents aux enjeux autochtones ainsi que sur la mémoire et son appropriation par les communautés. Je suis aussi très fier de mon nouveau laboratoire de recherche sur la mémoire qui a déjà produit quelques récits de vie et du matériel de diffusion sans parler de nombreux projets en train de se développer avec les communautés de la baie James. L’Université demeure un lieu très fertile pour transformer les idées en action pour les Premiers Peuples. Qui de mieux que ceux ayant été privé de la liberté académique pour l’apprécier? C’est notre tour de prendre la parole et de dire les choses, pas tant pour être aimés que pour se guérir et renouveler nos relations.»

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Francopresse

André Magny (Francopresse)

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