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Festival Cinergie 2024
Le Collège Mathieu en pleine planification

Le Collège Mathieu en pleine planification

Avec un questionnaire en ligne distribué aux membres des organismes francophones, du gouvernement et de la communauté, le Collège Mathieu réalise une étude, première étape d’un vaste plan de développement. L’objectif : mieux répondre aux besoins de la communauté et du marché de l’emploi en Saskatchewan.

Thursday, April 25, 2019/Author: Lucas Pilleri/Number of views (27177)/Comments ()/
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Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Le gouvernement fédéral a prévu de l’argent dans son récent budget pour les écoles françaises. Cela dit, le bât blesse quelque part. Les provinces hésitent à montrer ce qu’elles vont faire de cet argent.

Monday, April 22, 2019/Author: Réjean Paulin/Number of views (25176)/Comments ()/
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L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L’école Valois prête à quitter le pire quartier de Prince Albert

L'école fransaskoise envisage un déménagement à l'Académie Rivier

PRINCE ALBERT - Le ministre de l’Éducation, Gordon Wyant, est venu visiter l’Académie Rivier, un bâtiment qui pourrait permettre un déménagement rapide de l’école Valois et du centre communautaire dans un espace et un quartier plus adéquats.

Friday, March 29, 2019/Author: Frédéric Dupré/Number of views (28123)/Comments ()/
La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice

REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.

Thursday, February 14, 2019/Author: L'Eau vive/Number of views (29181)/Comments ()/
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Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

La ministre fédérale Mélanie Joly financera la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide ponctuelle de 1,9 M se veut un appui communautaire

Monday, January 14, 2019/Author: Anonym/Number of views (23685)/Comments ()/
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Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019

Le Collège Mathieu, situé à Saskatoon et Regina, importera le programme de journalisme de la Cité collégiale d’Ottawa pour la rentrée d’automne 2019. Le cours viendra étoffer une relève journalistique de plus en plus rare en milieu minoritaire. La Saskatchewan deviendra ainsi la province la plus à l’ouest du pays à offrir des cours de journalisme en français.

Tuesday, December 18, 2018/Author: Lucas Pilleri (Francopresse)/Number of views (25010)/Comments ()/
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Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Le Prix Bravo Bénévole 2018 décerné au Collectif des parents inquiets et préoccupés

Cette année, le prix Bravo bénévoles reconnait de manière solennelle les efforts du collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

Saturday, November 10, 2018/Author: Simb Simb/Number of views (33513)/Comments ()/
Tags: CPIP
Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Participation record au Symposium des parents fransaskois 2018

Des parents et des enfants comblés

REGINA - Le samedi 20 octobre dernier avait lieu le Symposium des parents organisé annuellement par l’Association des parents fransaskois (APF) et d’après le sourire affiché par les 175 personnes présentes (un record), cette édition a été une réussite.

Sunday, October 28, 2018/Author: Nicolas Roussy/Number of views (31627)/Comments ()/
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Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Plan d’action de l’APF et Symposium des parents 2018

Diversité, visibilité et renforcement

L’Eau vive s’est entretenue avec M. Carol-Guillaume Gagné, directeur de l’organisme, à quelques jours du Symposium des parents, l’événement phare de l’Association des parents fransaskois (APF),

Friday, October 19, 2018/Author: Nicolas Roussy/Number of views (28885)/Comments ()/
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Éducation 2.0

Éducation 2.0

On attribue à l’empereur Charlemagne la création de l’école. Depuis ce temps, l’éducation a pris une importance primordiale dans nos sociétés. Évidemment, la définition de ce concept a évolué au fil des siècles.

Friday, September 14, 2018/Author: Michel Vézina/Number of views (25686)/Comments ()/
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Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

Un immeuble historique pour le Collège Mathieu

REGINA - Le  1er août dernier, le Campus de Regina du Collège Mathieu déménageait dans un bâtiment historique situé au 3304, Dewdney Avenue à Regina.

Saturday, August 18, 2018/Author: Nicolas Roussy/Number of views (32736)/Comments ()/
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L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

Thursday, July 5, 2018/Author: Lucas Pilleri (Francopresse)/Number of views (33194)/Comments ()/
Tags: Louisiane
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

Monday, June 25, 2018/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (32402)/Comments ()/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

Tuesday, June 12, 2018/Author: Michel Vézina/Number of views (33948)/Comments ()/
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Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

Thursday, June 7, 2018/Author: Hervé Niragira/Number of views (27707)/Comments ()/
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Marie-France Kenny quitte la Saskatchewan

Marie-France Kenny quitte la Saskatchewan

Entretien

Author: Lucas Pilleri/Thursday, September 17, 2020/Categories: 2020, Communautaire

La chef de file fransaskoise a dit au revoir à la Saskatchewan ce 24 août pour rejoindre sa famille à Repentigny, en banlieue de Montréal. La contribution de cette Québécoise d’origine, et Fransaskoise d’adoption, s’étale sur plus de 20 ans : elle aura été tour à tour présidente de l’Association canadienne-française de Regina (ACFR), présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne et présidente de la Coopérative des publications fransaskoises (CPF). Si une page se tourne pour la femme d’action, son cœur battra toujours pour la fransaskoisie, confie-t-elle.

Pourquoi avez-vous décidé de quitter la Saskatchewan ?

Je suis partie à cause de la pandémie. Ma mère a Alzheimer, mon père a 87 ans, ma sœur qui travaille à temps plein était seule à gérer ça. On a toujours été très proches dans ma famille. La pandémie a facilité ma décision de revenir. On a décidé de prendre une maison intergénérationnelle.

Après deux décennies passées en Saskatchewan, la décision a-t-elle été difficile à prendre ?

C’était très difficile de partir. J’ai passé des semaines à pleurer, particulièrement quand je voyais mes amis. J’aimais ma maison, mon coin, le climat, les gens… J’étais très bien. Je ne m’attendais pas à retourner au Québec.

Quels souvenirs allez-vous garder de votre province d’adoption ?

La réussite du journal L’Eau vive. Ça valait la peine qu’on s’y acharne. Puis, il y a tellement de gens merveilleux que j’ai rencontrés. Des gens qui sont devenus de très bons amis. Il y a un lien qui est là, toutes cultures confondues.

Vous avez été impliquée dans de nombreux organismes fransaskois au cours de votre carrière. Qu’est-ce qui a motivé votre engagement au fil des ans ?

Je suis francophone, alors en appuyant la cause francophone hors Québec, je m’appuyais moi-même. Dans mes valeurs fondamentales, il y a l’équité et la justice. Ma langue est aussi importante que l’anglais. Au fil des ans, étant traductrice de métier, j’ai développé une expertise sur la Loi sur les langues officielles qui m’a permis de voir qu’il y avait beaucoup d’iniquité. Je n’ai pas d’ambition politique, je n’ai jamais voulu être députée, mais j’aime faire du lobbying pour la francophonie. Mon seul parti, c’est celui de la francophonie canadienne.

L’ACF milite pour voir un Fransaskois siéger au Sénat canadien. Vous-même, y avez-vous déjà pensé ?

Oui, le Sénat m’intéresse. J’avais déposé ma candidature pour la Saskatchewan il y a deux ans. Je vais maintenant tenter ma chance au Québec. Le Sénat a un rôle important de représentation des minorités à jouer. On parle des femmes, des peuples autochtones, des francophones en situation minoritaire, des minorités visibles, des jeunes. Ce sont des gens typiquement sous-représentés au gouvernement et le Sénat doit se faire la voix de ces gens-là. Je suis pour un sénateur francophone. J’ai encouragé plein de gens à se présenter. Ça prend un francophone qui connaît la législation canadienne, qui est là pour travailler fort pour représenter tous ces groupes et non un seul.

Quel regard portez-vous sur la fransaskoisie en 2020 ?

La fransaskoisie se porte bien. Mais je me rends compte qu’il y a des passe-droits. Il y a des conflits d’intérêts vraiment flagrants sans aucune conséquence. La gouvernance de nos organismes doit être revue. Il faut s’assurer de dénoncer ces gens-là, d’avoir des gens compétents, que les conseils d’administration soient responsables des actions de leur organisme. Tout ça me fait peur. À un moment donné, le gouvernement va dire que c’est assez et va couper tout le monde.

Au-delà de la gouvernance des organismes, quels autres défis la fransaskoisie devra-t-elle relever pour assurer son avenir ?

J’aimerais dire aux nouveaux arrivants qu’il y a un groupuscule qui va vous dire que la communauté ne veut pas de vous, mais ce n’est pas vrai. Il y a certainement des gens qui ont besoin d’être sensibilisés, mais les gens sont absolument accueillants. Francis Marchildon le dit dans sa chanson Au nom des noms, on est une grande courtepointe, avec des morceaux recueillis un peu partout. Mais pour faire partie de la communauté, il faut que tu te pointes. Invitez-vous dans les activités ! Vous êtes les bienvenus, on vous veut dans nos activités et que vous apportiez votre diversité culturelle. On veut partager la nôtre avec vous. Peu importe nos différends, travaillons ensemble pour la communauté.

Qui sont les chefs de file qui vous donnent bon espoir pour l’avenir de la communauté fransaskoise ?

Il y en a plein, je ne pourrais pas tous les nommer. Rosalie Umuhoza, Jacques Désiré Hiack, Hélène Nana Ouédraogo, Michel Dubé, Josée Bourgoin, Annie Audette, les sœurs Marchildon, Denis Desgagné, Ronald Ajavon, Éric Lefol…

Il y a aussi des gens qui se pensent leaders de la communauté, mais qui sont plutôt des destructeurs de la communauté. C’est un groupuscule. Ils n’ont pas vraiment d’importance. Tout ce qu’ils veulent, c’est détruire pour prendre le contrôle.

Vous avez justement été, et êtes encore, au cœur de tensions au sein de la communauté.

J’ai été victime d’intimidation, de diffamation, de harcèlement. Il faut une politique contre ça pour ouvrir des enquêtes en bonne et due forme. Il faut mettre en place un mécanisme rigoureux. Je pense que la Table des élus pourrait être ce comité. C’est une condition importante pour que la communauté ne se détruise pas.

À quelle condition la fransaskoisie peut-elle se pacifier selon vous ?

Il faut des discussions de fond entre les Fransaskois de souche, les Fransaskois d’adoption et les gens qui viennent d’ailleurs au Canada. On est mûrs pour des discussions. Tout le monde doit se parler et trouver un terrain d’entente. Selon moi, c’est la langue française.

La page de la fransaskoisie est définitivement tournée pour vous ou bien laissez-vous la porte ouverte à un retour éventuel ?

Possiblement… On ne sait jamais. C’est sûr que je vais revenir en visite. La page ne sera jamais tournée. Je serai fransaskoise jusqu’à la fin de mes jours.

Qu’est-ce qui va vous manquer le plus ?

Mes amis, proches, intimes et connaissances. Et nos activités, comme le Festival fransaskois : les retrouvailles dans la communauté. Les gens vont me manquer.

Quels projets allez-vous poursuivre désormais ?

M’occuper de mes parents et retrouver ma famille dans un premier temps. Je suis toujours porte-parole d’Élections Canada, j’ai ma boîte de traduction qui continue, et ma nouvelle ville pourrait avoir besoin de moi bénévolement. Pourquoi ne pas organiser un festival ici à Repentigny ?

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Lucas Pilleri

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 - Saturday 4 May 2024