Close

Actualité économique

Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

36434
Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

23161
Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
32487
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
28461
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme...
27187
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles...
31713
RSS
First45679111213Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Être francophone en 2023 : tout un défi!

Être francophone en 2023 : tout un défi!

Author: Michel Vézina/Monday, March 27, 2023/Categories: Société, Francophonie, Chroniques, En quelques mots

C’est en mars que l’on célèbre d’un bout à l’autre du pays la Francophonie. Toutes sortes d’activités sont offertes et des artistes francophones sillonnent le pays pour célébrer la langue et la culture françaises. Mais au-delà de ce bel apparat, qu’en est-il au jour le jour ?

La réponse la plus simple à cette question : c’est un défi ! Mais que veut dire être francophone ? Il y a de multiples facettes à cette identité.

On peut se définir par son territoire de naissance, d’adoption, de migration, par l’héritage de ses parents, de ses grands-parents, de ses ancêtres, par la communauté où l’on vit, par son degré d’appartenance, par son militantisme, par sa participation, par son école, francophone ou d’immersion, par ses amitiés, par la famille qui est homogène ou exogame, par le parent qui est francophone, par sa connaissance des autres parties du pays ou du monde francophone, par l’expression de sa pensée, par son écriture, par son utilisation des services en français, par son insistance à avoir des services en français, par sa fierté d’être francophone, par son utilisation de la langue française, par ce je ne sais quoi francophone qui frétille au fond de soi-même, et encore bien d’autres multiples façons.

Mais pour être francophone dans un milieu largement, pour ne pas dire lourdement, anglophone, il faut de la résilience, de la patience, de l’optimisme, de la ténacité, voir l’avenir positivement.

Il faut être fier, être à un certain point blindé pour recevoir beaucoup de critiques et de sarcasmes parce qu’on est francophone. Il faut aussi être festif, célébrer les bons coups de la francophonie, se poser beaucoup de questions, ne pas prendre pour acquis ce qu’on a obtenu de longues luttes, beaucoup se questionner sur la transmission de cette langue et de cette culture autant dans sa famille que dans sa communauté. Il faut beaucoup de « il faut ».

Être francophone, c’est être fransaskois, franco-albertain, franco-manitobain, québécois, acadien, belge, suisse, français, africain, océanien, asiatique, franco-américain dans une vision mondiale, entendre de multiples accents et avoir de multiples mots colorés pour exprimer des concepts parfois semblables, parfois différents.

Être francophone, en Saskatchewan, c’est être fransaskois, c’est parfois être mêlé entre le français et l’anglais, c’est avoir cette joie de vivre qui fait notre réputation, c’est travailler en anglais mais vivre sa langue et sa culture en français, c’est prendre toutes les occasions d’avoir un morceau de culture ou de parler en français même si ça se fait parfois rare, c’est parfois se lever le matin en se demandant si ça vaut la peine tous ces efforts mais réaliser qu’il y a plus de positif que de négatif et qu’on a quand même fait des pas de géant. 

Être francophone, c’est au fond de soi-même et c’est dans l’expression de son identité, de sa langue, de sa culture : tout ça fait partie du défi d’être francophone en 2023.

 

 

 

Print

Number of views (5102)/Comments ()

Michel Vézina

Michel Vézina

Other posts by Michel Vézina
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top