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Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
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Être francophone en 2023 : tout un défi!

Être francophone en 2023 : tout un défi!

Auteur: Michel Vézina/27 mars 2023/Catégories: Société, Francophonie, Chroniques, En quelques mots

C’est en mars que l’on célèbre d’un bout à l’autre du pays la Francophonie. Toutes sortes d’activités sont offertes et des artistes francophones sillonnent le pays pour célébrer la langue et la culture françaises. Mais au-delà de ce bel apparat, qu’en est-il au jour le jour ?

La réponse la plus simple à cette question : c’est un défi ! Mais que veut dire être francophone ? Il y a de multiples facettes à cette identité.

On peut se définir par son territoire de naissance, d’adoption, de migration, par l’héritage de ses parents, de ses grands-parents, de ses ancêtres, par la communauté où l’on vit, par son degré d’appartenance, par son militantisme, par sa participation, par son école, francophone ou d’immersion, par ses amitiés, par la famille qui est homogène ou exogame, par le parent qui est francophone, par sa connaissance des autres parties du pays ou du monde francophone, par l’expression de sa pensée, par son écriture, par son utilisation des services en français, par son insistance à avoir des services en français, par sa fierté d’être francophone, par son utilisation de la langue française, par ce je ne sais quoi francophone qui frétille au fond de soi-même, et encore bien d’autres multiples façons.

Mais pour être francophone dans un milieu largement, pour ne pas dire lourdement, anglophone, il faut de la résilience, de la patience, de l’optimisme, de la ténacité, voir l’avenir positivement.

Il faut être fier, être à un certain point blindé pour recevoir beaucoup de critiques et de sarcasmes parce qu’on est francophone. Il faut aussi être festif, célébrer les bons coups de la francophonie, se poser beaucoup de questions, ne pas prendre pour acquis ce qu’on a obtenu de longues luttes, beaucoup se questionner sur la transmission de cette langue et de cette culture autant dans sa famille que dans sa communauté. Il faut beaucoup de « il faut ».

Être francophone, c’est être fransaskois, franco-albertain, franco-manitobain, québécois, acadien, belge, suisse, français, africain, océanien, asiatique, franco-américain dans une vision mondiale, entendre de multiples accents et avoir de multiples mots colorés pour exprimer des concepts parfois semblables, parfois différents.

Être francophone, en Saskatchewan, c’est être fransaskois, c’est parfois être mêlé entre le français et l’anglais, c’est avoir cette joie de vivre qui fait notre réputation, c’est travailler en anglais mais vivre sa langue et sa culture en français, c’est prendre toutes les occasions d’avoir un morceau de culture ou de parler en français même si ça se fait parfois rare, c’est parfois se lever le matin en se demandant si ça vaut la peine tous ces efforts mais réaliser qu’il y a plus de positif que de négatif et qu’on a quand même fait des pas de géant. 

Être francophone, c’est au fond de soi-même et c’est dans l’expression de son identité, de sa langue, de sa culture : tout ça fait partie du défi d’être francophone en 2023.

 

 

 

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Michel Vézina

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