Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

27289

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) et la Saskatoon Food Council (SFC). 

Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

sur le développement économique et communautaire

25756
Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a été l'hôte d'une Journée dialogue afin de discuter et d'échanger sur le développement économique, communautaire et entrepreneurial de la communauté...
Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan

Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan

Deux conseillers en développement économique du Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) se sont rendus au...
30612
Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon

Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon

C’est le jeudi 19 février dernier qu'avait lieu la première foire de l'emploi de 2015 du Conseil de la coopération de...
28233
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
25371
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
17487
RSS
First1011121315171819Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Des lendemains imprévisibles

Author: Dominique Liboiron/Wednesday, March 16, 2022/Categories: Aventure et plein air, Politique

Burkina Faso

Burkina Faso

Crédits : Dominique Liboiron

De grands bouleversements ont marqué ces dernières semaines, de la Loi sur les mesures d’urgence à Ottawa à l’attaque russe en Ukraine. En pensant à ces tumultes, un souvenir me revient : celui de la première fois où j’ai vu les lois régir la société disparaître. 

Le souvenir en question remonte à mes 19 ans lorsque j’ai visité le Burkina Faso, en Afrique, en tant que participant à l’échange Jeunesse Canada Monde. 

À l’époque, le Burkina Faso se classait comme le troisième pays le plus pauvre du monde. Malgré la pauvreté matérielle, j’ai beaucoup aimé mon voyage. Les Burkinabè ne laissaient jamais l’heure les bousculer, ils avaient toujours le temps de jaser et de rire. 

Outre les interactions joviales, une partie de mon séjour au Burkina a été marqué par des tensions graves entre le peuple et le gouvernement. La colère des citoyens avait été provoquée par le meurtre d’un journaliste, Norbert Zongo, qui avait publié de l’information compromettante au sujet du gouvernement. Après sa mort, des démonstrations violentes ont secoué le pays. 

Dans la ville où je me trouvais, une émeute a éclaté au moment où je marchais pour me rendre au travail le matin. Je ne savais pas comment réagir. Au loin, j’entendais une foule de gens hurler. Ils lançaient des pierres contre le bureau du parti au pouvoir. Je me souviens encore du vacarme causé par toutes les roches qui tombaient sur le toit en métal. C’était comme une tempête de grêle.   

Puis, l’écho des hurlements se mit à bouger. La foule, toujours mécontente, se déplaçait. Je voyais de la fumée noire monter au ciel près d’une grande antenne. Mon collègue, qui marchait avec moi, m’a dit : « Ils ont brûlé la radio. » J’ai demandé pourquoi et il m’a dit que la radio émettait de l’information en faveur du gouvernement. 

Mon collègue et moi, le visage empreint de crainte, avions hâte de reprendre notre chemin. Arrivés au travail, nous avons décrit l’émeute à notre patron et j’ai regardé par la fenêtre ouverte en direction de la foule. Tout à coup, j’avais les larmes aux yeux comme si quelqu’un coupait des oignons tout près. Les militaires avaient tiré du gaz lacrymogène sur la foule et le vent l’avait répandu. 

Les militaires ont mis fin à l’émeute, mais ils sont restés quelques semaines pour interdire d’autres manifestations et pour punir les organisateurs. En raison de sa réputation abusive, la présence militaire troublait bon nombre de citoyens.

L’expérience au Burkina, et plus récemment au Canada et en Ukraine, démontre que nous ne savons véritablement jamais de quoi demain peut être fait. 

Print

Number of views (6369)/Comments ()

Dominique Liboiron

Dominique Liboiron

Other posts by Dominique Liboiron
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top