Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5382

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6305
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7786
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7058
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
7056

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
1345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le quartier francophone de Saskatoon entre histoire et nostalgie

Author: Simb Simb/Wednesday, July 19, 2023/Categories: Organisme, Vitalité 55+ SK, Société, Histoire et patrimoine

Fait méconnu, la ville des ponts possède un quartier francophone historique riche en histoire à North Park. L’occasion pour Vitalité 55+ d’organiser, le 28 juin, une promenade guidée qui a plongé les participants dans les débuts de la fransaskoisie naissante.

Tout commence dans les années 1950 avec la création de l’école Saint-Paul Nord, de la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens, ainsi que de la radio communautaire francophone de Saskatoon (CFNS).

À l’époque, ces trois organismes se sont révélés très influents au sein de la communauté de North Park.

À la suite de leur implantation sont apparues des habitations dont les propriétaires, francophones, ont bénéficié de la vente de plusieurs parcelles dans le quartier, afin de vivre leur identité culturelle.

« Je crois que c’est l’implantation de l’église dans le quartier qui a provoqué ce bourgeonnement francophone dans cette zone de Saskatoon », confirme Éric Lefol, directeur général de Vitalité 55+.

Ce dernier a acheté sa première maison en 1993 dans le quartier, lequel a connu plus d’une transformation au fil des années, note-t-il.

Un peu d’histoire

Située actuellement entre la rue Windsor et la 10e avenue Nord, l’unique paroisse francophone de Saskatoon a été construite en 1959. Elle deviendra vite un véritable lieu de rassemblement pour la communauté fransaskoise.

À partir des années 1960, l’édifice abrite d’autres organismes francophones importants, tels que la Caisse populaire des francophones et le Club canadien.

Mais auparavant, il faut rappeler que les francophones se rendaient à l’église Saint-Paul de Saskatoon dès le début des années 1900.

C’est la croissance de la paroisse et l'amélioration des moyens de transport qui seront à l’origine en 1959 de la délocalisation de l’église du centre-ville de Saskatoon vers le quartier de North Park.

Les francophones catholiques achètent alors une propriété sur la rue Windsor et construisent la nouvelle église Saints-Martyrs-Canadiens qui inaugure le quartier.

L’école Saint-Paul Nord

L’insatisfaction des parents vis-à-vis de la qualité de l’enseignement que leurs enfants reçoivent dans les écoles anglophones donne lieu à de constantes batailles.

Ces luttes scolaires, menées par les parents fransaskois et des religieux, visent à obtenir une école où l’enseignement serait intégralement en français.

C’est ainsi qu’en 1954 l’école Saint-Paul Nord voit le jour sur l’avenue Alexandra, une annexe de l’école qui se trouvait au sous-sol de l’église Saint-Paul au centre-ville.

La demande en éducation francophone étant très forte, trois classes sont ouvertes progressivement avec un seul cours en français. La qualité de l’enseignement étant toujours limitée, la maison des Filles de la Providence accueille des cours du soir.

Toutefois, dans les années 1970, l’école offre des programmes scolaires bilingues, et en 1982 les parents fransaskois obtiennent le droit d’ouvrir une école canadienne-française avec un enseignement intégralement en français.

Cette bonne nouvelle fait aussi suite à un exploit : « Au début des années 1980, Roger Gauthier, Gérard Leblanc et Gustave Dubois avaient fait le voyage à vélo de Saskatoon à Ottawa pour sensibiliser le Parlement à Ottawa sur les besoins d’un enseignement francophone à Saskatoon », rappelle Éric Lefol.

La maison des Filles de la Providence

Située autrefois sur l’avenue Edward, la maison des Filles de la Providence a été un lieu d’enseignement de la catéchèse avec des cours du soir donnés en français aux enfants, trois fois par semaine, de 16 h 30 à 18 h 30, dans les années 1960-1970.

« Jusqu’à la fin des années 2010, la maison était encore la propriété des Sœurs de la Providence, et elle a changé de main juste avant la période COVID », précise Éric Lefol.

Les Filles de la Providence étaient six religieuses françaises arrivées en Saskatchewan à la demande de l’évêque de Prince Albert. Elles avaient pour mission à partir de 1903 d’offrir des soins hospitaliers et de l’enseignement.

Les religieuses sont arrivées à Saskatoon plus tard pour de l’enseignement, à la demande du curé de la paroisse des Saints-Martyrs et des parents fransaskois.

La maison des Fafard

Quant à elle, la maison des Fafard a été la première école de Saskatoon à offrir un enseignement catholique intégralement en français.

C’est le couple Lucien et Claire Fafard qui décide à l’époque de prêter le sous-sol de leur maison pour abriter l’école.

Ouverte le 7 mars 1966, située au 1621 avenue Edward, la maison fermera six mois plus tard pour des raisons de sécurité.

Lucille Sertin, coordinatrice culturelle de Vitalité 55+, fournit quelques détails au sujet de cette fermeture précoce : « Il y a une image où on voit une échelle par laquelle les élèves descendaient pour se rendre au sous-sol, et c’était l’unique moyen d’accès. »

« Après le passage d’un contrôle de la Commission des incendies de Saskatoon, poursuit-elle, la petite école fermera ses portes. »

Les parents se voient donc obligés d’inscrire leurs enfants dans des écoles avec des programmes majoritairement anglophones.

« La maison vient juste de changer de propriétaire, il y a de cela deux années, ponctue Éric Lefol. Les Fafard l’ont vendue. »

La radio communautaire

Située autrefois à l’intersection de l’avenue Alexandra et de la rue Balmoral, la radio animait le quotidien des familles canadiennes-françaises de 1952 à 1973 dans le quartier North Park.

La radio produisait et diffusait des émissions et des chansons en français, avant d’être rachetée par Radio-Canada en 1973. Aujourd’hui, bien que le bâtiment tienne toujours debout, il abrite une église.

La radio aura été un canal d’expression de l’identité francophone. C’est après plusieurs tentatives à travers la province que la communauté francophone est parvenue à ouvrir deux radios communautaires, à Gravelbourg et à Saskatoon.

L’émission de Marie-Antoinette Papen, destinée aux femmes, a été l’une des plus prisées des auditeurs fransaskois. La radio a attiré de nombreux jeunes journalistes et animateurs québécois qui, une fois à Saskatoon, s’impliquaient dans la culture locale.

En 1973, Radio-Canada rachète les radios communautaires de Saskatoon et de Gravelbourg, et les émissions ne sont plus du goût des Fransaskois, car les programmes québécois ne répondent pas à leur demande.

La communauté décide des années plus tard de reprendre l’antenne de Gravelbourg qui continue à émettre jusqu’à présent sous le nom de CFRG-FM La voix des Prairies.

Print

Number of views (6908)/Comments ()

Simb Simb

Simb Simb

Other posts by Simb Simb
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5382

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6305
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7786
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7058
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
7056
RSS
1345678910Last
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top