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Si Donald Trump met ses menaces à exécution et impose des tarifs douaniers sur les produits canadiens, les conséquences pourraient être dramatiques pour la Saskatchewan.

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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un aperçu détaillé de la province. Avec ce nouvel outil, l’organisme espère ainsi encourager le lancement d’entreprises et d’initiatives communautaires.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en développement professionnel (conseiller(ère) en emploi). Date limite : 15 avril 2020 Détails : poste Coneiller(ère) en emploi The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Refonte de site Web

Appel d’offres Le CÉCS est à la recherche d’un fournisseur pour mettre en place une refonte de son site Web. La date limite est le 31 mars 2020. Pour plus d’informations : Appel d’offres The post Appel d’offres : Refonte de site Web appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Refonte de site Web

Cet appel d’offres a fermé le 31 mars 2020. The post Appel d’offres : Refonte de site Web appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition

Gens d'ici

Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada

Vincent Colette Ph. D., linguiste, spécialiste des langues autochtones du Canada

Photo: Frédéric Dupré (2019)
REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte les mots et les histoires d’une culture fragilisée par des siècles d’assimilation. Il documente une langue qui pourrait bien disparaître bientôt : le nakota. Il est d’ailleurs le seul spécialiste au Canada de cette langue parlée par les Assiniboines. Ce peuple autochtone qui a migré au XVIIe siècle dans les Prairies. On les retrouve aujourd’hui principalement dans le sud-est de la province.

Originaire du Québec, il a complété son doctorat à l’Université Laval avant de venir s’établir à Regina, il y a quatre ans, avec sa conjointe. Depuis son arrivée, il s’affaire à enregistrer les paroles des derniers locuteurs de cette langue en voie de disparition. « Je suis en contact avec des personnes dans les communautés autochtones qui me demandent de leur traduire des mots. Mais quand je découvre de nouveaux mots ou expressions langagières, je suis vraiment content. Quand on fait beaucoup de terrain, on parle avec les gens, il y a des trucs qui ressortent que tu ne peux pas avoir autrement dans des contextes plus formels. »

Plusieurs langues autochtones sont aujourd’hui en péril. Son travail de moine consiste à collecter et à documenter rigoureusement les mots, les expressions et les histoires de ce peuple dépossédé de sa langue à la suite à la colonisation. On compte aujourd’hui une poignée de gens pouvant encore parler couramment cette langue. Il y a donc urgence d’agir pour la protéger. Il s’affaire présentement à rédiger le premier dictionnaire du nakota. Un document qui, il l’espère, permettra aux futures générations de retrouver leur langue lorsque les derniers locuteurs auront disparu.

En plus de s’intéresser aux langues autochtones, il est aussi passionné par les patois français et plus particulièrement par l’auvergnat, une langue ancienne encore parlée par les aînés dans la région du Massif central en France. Au-delà de sa profession, Vincent est père de deux jeunes enfants, nés en Saskatchewan.

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Frédéric DupréFrédéric Dupré

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