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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en développement professionnel (conseiller(ère) en emploi). Poste : Conseiller(ère) d’emploi The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Poste fermé le 17 juin 2020. The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Communiqué – Services en employabilité

Communiqué Regina, le 2 avril 2020 – Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce qu’il offrira les services en employabilité effectif le 1er avril 2020.   COMMUNIQUÉ DE PRESSE The post Communiqué – Services en employabilité appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Dominique Liboiron
/ Categories: 2016, Aventure et plein air

L’initiation de nouveaux chasseurs

Apprendre en enseignant

Le partage des connaissances

Le partage des connaissances

Un chasseur qui partage ses connaissances se les rappelle plus facilement. Le savoir et l’expérience aident le chasseur à poursuivre le gibier qui, lui, possède des sens beaucoup mieux développés que chez les êtres humains. Dans le cas de l’antilope d’Amérique, ici en silhouette, il jouit d’une vision de fine pointe, d’un odorat merveilleux et d’une ouïe remarquable.
Photo: Dominique Liboiron (2016)
La chasse fait partie de la culture fransaskoise. Pour assurer la continuité du sport, il faut que les jeunes s’y intéressent. Mais initier un néophyte à la chasse n’assure pas tout simplement la survie des traditions d’un peuple. Il s’agit également d’un moyen pour les nouveaux chasseurs d’apprendre aux vétérans du sport comment s’améliorer.

Je pense que l’expérience de partager le sport avec quelqu’un qui s`y intéresse, mais qui en connaît moins, peut être très enrichissante. De plus, ce partage de connaissances fera de l’enseignant un chasseur plus compétent. Avant de décrire comment l’enseignement améliore même les chasseurs les plus compétents, je dois expliquer ce qui empêche souvent les jeunes de se joindre au sport.

Beaucoup me disent qu’ils aimeraient essayer la chasse, mais ils ne pensent pas pouvoir tuer un animal. D’autres n’ont pas un ami ou un membre de leur famille qui chasse ou qui pourrait les amener à la chasse. En plus, des facteurs économiques et sociaux contraignent les jeunes qui souhaitent devenir chasseur.

D’abord, la Saskatchewan s’urbanise. La chasse est parfois mal vue dans les centres urbains, ce qui peut limiter sa popularité. N’oublions pas non plus l’avantage que possèdent les gens qui vivent à proximité du gibier, autrement dit à la campagne ou dans une communauté rurale.

Le coût du sport crée également un obstacle. La plupart des gens commencent à chasser alors qu’ils sont adolescents ou dans la vingtaine, mais ces périodes de la vie ne se distinguent pas par des comptes bancaires pleins. Au minimum, un jeune chasseur à besoin de vêtements adéquats, de bottes solides et d’une carabine précise. Le tout peut facilement coûter entre 750$ et 2000$.

L’équipement de côté, il faut également payer les excursions d’une saison de chasse. En 2009, j’ai gardé le compte de toutes mes dépenses reliées à la chasse et pour seulement une excursion, l’essence, a totalisé 49% de mes coûts. A 1$ le litre, le carburant pour une saison de chasse avoisine des centaines de dollars, sinon plus.

Mais oublions les coûts. J’ai eu l’honneur d’initier quatre personnes à la chasse et j’ai beaucoup tiré de l’expérience, si vous me permettez le jeu de mots. Des quatre, tous avaient été exposés à la chasse au sein de leur famille, mais aucun n’avait chassé auparavant. Ils et elles m’ont demandé d’être guide au cours de leur initiation.  

C’était peut-être moi qui leur enseignais, mais à plusieurs égards c’est moi qui étais l’étudiant.

J’ai commencé en leur montrant les éléments de base du tir, de la traque et des habitudes du gibier. En bout de ligne, mes explications sont devenues une révision de ce que j’avais appris en 15 ans de chasse. De première importance, je me suis souvenu de ce que j’avais oublié. 

Je voulais que les quatre goûtent au succès, mais en même temps je voulais qu’ils commettent leur propres fautes afin qu’ils apprennent de leur expérience. En les regardant, j’ai pu analyser les erreurs que je commets moi-même. 

Parfois, je pense qu’il nous arrive de développer l’habitude de faire des choses à notre manière sans nécessairement que cela soit le meilleur moyen de procéder. J’ai appris ça en observant des chasseurs avec aucune expérience inventer spontanément une meilleure technique pour débiter un chevreuil ou pour embarquer une carcasse d’orignal dans la boîte d’un camion. Au niveau de la chasse ou de la vie, nous ne pouvons jamais nous améliorer si nous ne devenons pas assez humbles pour apprendre. Pour ma part, j’espère ne jamais devenir expert de la chasse parce que pour moi un expert pense qu’il a tout appris.

J’ai eu le privilège d’amener quatre individus à la chasse pour la première fois. Le gibier qu’ils ont récolté était leurs trophées, mais les expériences d’apprentissage étaient les miennes.

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