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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Nouvelles du CÉCS

La candidature gagnante du prix BRAVO bénévoles 2014 sera connue dans moins d’un mois!

Il reste moins d’un mois avant le grand dévoilement de la candidature gagnante, qui aura lieu le samedi 14 juin prochain à l’Hôtel Hilton Garden Inn, à Saskatoon. Un total de cinq candidatures sera présent lors du dévoilement de la candidature gagnante, qui remportera ainsi le Castor, cette sculpture spécialement créée pour l’occasion par l’artiste […]

Ouverture officielle du gîte Chez Nous Tea & Guest House à Zenon Park

C’est le vendredi 2 mai, à midi, que Mme Yvonne  Smelt procédait à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé au 720 rue Principale, à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve, soit celui d’être son propre patron tout en offrant des services à des […]

Rapport financier vérifié au 31 mars 2014

Rapport vérifié au 31 mars 2014 from conseilcoopsk
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Actualité économique

L’aquaponie : l’agriculture du futur ?

Fraises
Des fraises cultivées en aquaponie
Crédit : Shawn Ang / Unsplash

Après plus d’un an à porter des joggings et des pulls larges, et voyant le rythme effréné de la vaccination, je commence sérieusement à paniquer à l’idée de retrouver ma pleine liberté. Il est l’heure de retrouver la forme physique et de faire place nette dans le frigo ! C’est donc au hasard d’une rencontre avec une laitue que je suis tombé sur ce mot : « hydroponie ». Derrière ce terme se cache peut-être l’avenir de notre agriculture.

L’hydroponie est un système de culture qui fonctionne sans terre, les plantes étant placées sur un substrat inerte et neutre, et irriguées par une eau enrichie en un système nutritif minéral et organique comme celui qu’apporte naturellement la terre.

Si le processus paraît futuriste, il est en fait vieux comme le monde. Les jardins suspendus de Babylone, l’une des sept merveilles du monde antique, sont la preuve que les cultures hors sol existent au moins depuis le 6e siècle avant notre ère.

Bon pour la planète

Les avantages écologiques sont indéniables : aucune pollution nutritionnelle n’est rejetée dans l’environnement, les besoins en éléments nutritifs sont plus faibles et l’absence de sol permet de ramener l’agriculture en ville. 

Mieux encore, la réduction des besoins en eau est considérable. On estime que la consommation serait jusqu’à 97 % moins gourmande en eau qu’avec l’agriculture traditionnelle. Un avantage indéniable quand on sait que l’accès à l’eau sera l’un des plus grands défis que l’espèce humaine devra affronter ces prochaines années. Un véritable or bleu dont l’entrée à la bourse de Chicago en tant que denrée commerciale le 7 décembre dernier n’annonce rien de bon.

Si plusieurs fermes hydroponiques ont vu le jour au Canada, les capitaux nécessaires pour que ces techniques soient opérationnelles au niveau industriel dissuadent de nombreux agriculteurs à franchir le pas. En outre, malgré des bienfaits écologiques indiscutables, les consommations électriques importantes ainsi que l’utilisation d’engrais minéraux chimiques laissent une empreinte dans l’environnement.

Des plantes et des poissons

Et si la solution était tout naturellement de lier deux systèmes déjà existants : la culture hydroponique et l’aquaculture ? C’est ce qui s’appelle l’aquaponie. Un système fermé qui  unit la culture de la plante et l’élevage des poissons pour une technologie innovante et très écologique. 

Les excréments des poissons servent d’engrais aux plantes qui, à leur tour, vont purifier l’eau des poissons. Pour que la symbiose ait lieu, un élément capital est obligatoire : la filtration biologique qui sert de support à des bactéries qui transforment l’ammoniac en nitrate non toxique assimilable par les plantes. En absorbant le nitrate, les plantes vont purifier l’eau qui pourra alors retourner dans le bassin des poissons, et ainsi de suite. 

Une installation écologique vertueuse qui peut trouver sa place aussi bien chez des particuliers que chez des industriels comme l’entreprise Campbell Greenhouses installée à Annaheim, en Saskatchewan, qui propose des légumes et des fleurs issus de l’aquaponie.

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