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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Les 3 et 4 octobre prochains, c’est le temps du Forum économique!

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) vous invite à assister, les 3 et 4 octobre 2014, à son Forum économique, dont le thème est « Une économie tournée vers l’avenir ». C’est dans ...

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Le Castor est remis au Comité du Projet RInC de Zenon Park!

C’est avec un grand honneur que madame Colette Pelchat, à titre de représentante pour le Comité du Projet RInC, est venue à l’avant recevoir la sculpture créée par Joe Fafard lors du banquet donné ...
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Actualité économique

La Cité universitaire francophone
/ Categories: 2015, Politique

Après l’élection, les étudiants donnent leur vision et prévisions

REGINA - En 3e année au Département d'études francophones et interculturelles de La Cité universitaire francophone de Regina, les étudiants du cours Défis contemporains de la francophonie canadienne et leur professeur, Michel Poplansky, ont discuté des résultats de la campagne électorale. Ils en ont tiré certaines leçons, tout en partageant leurs prévisions. 

 

Leçons

1)     Conserver sa base est la première responsabilité d’un chef politique.

En adoptant une position « trudeauiste » sur le niqab, le NPD pouvait difficilement mobiliser « les nationalistes mous » au Québec, dont il avait besoin pour rester dans la course au pouvoir. Une fois le NPD rendu en troisième place dans les sondages, l’effet d’entraînement du Parti libéral ne pouvait plus être freiné, surtout en Ontario et dans l’Atlantique.

2)      Le nationalisme québécois n’est pas mort, mais il n’est pas fort.        

Même avec la vague libérale qui se dessinait à l’horizon, presque 65% des Québécois ne pouvaient pas voter pour le parti des Trudeau. Par contre, avec la défaite de Gilles Duceppe dans sa circonscription, un recul dans le vote populaire par rapport à 2011 et seulement une dizaine de députés pour le Bloc Québécois, le mouvement souverainiste a encore « le vent dans la face ».

3)     Ne pas dire la même chose en anglais et en français fonctionne…parfois.

Ayant passé la campagne électorale à reprocher à Thomas (Tom) Mulcair de dire une chose en anglais et son contraire en français, le discours de victoire de Justin Trudeau a été marqué par un vibrant éloge du multiculturalisme (symbolisé par le port du hijab). En anglais seulement.

4)     Des « poteaux » peuvent survivre.

Parmi les députés néo-démocrates réélus, il y a Matthew Dubé (étudiant à McGill en 2011) et Pierre-Luc Dussault (étudiant à l’Université de Sherbrooke en 2011). Sans oublier la réélection de Ruth-Ellen Brosseau (qui était quasi-unilingue lors de la campagne de 2011 qu’elle avait passée à Las Vegas). Comme quoi les Québécois sont plus tolérants envers l’anglais (et des Anglais) qu’on ne le pense.

La suite des choses…

1)     Justin Trudeau tiendra-t-il ses engagements? 

Légalisation de la marijuana, réforme électorale, hausses de dépenses … L’ambition ne manque pas. Vu que le parti libéral a gagné 80% des circonscriptions ciblées par la Fédération des communautés francophones et acadienne, les minorités linguistiques seront-elles aussi choyées que du temps de son père?

2)     Les conservateurs se déchireront-ils pendant la course à la succession de Stephen Harper? 

Certains au sein du parti seront-ils tentés par un retour vers le progressisme-conservateur des Brian Mulroney et Jean Charest? Ce dernier tentera-t-il un retour en politique?

3)     Qu’arrivera-t-il au NPD? Thomas Mulcair voudra-t-il diriger un tiers parti? 

Ses militants lui pardonneront-ils la défaite? S’il devait démissionner, avec plus du tiers de son caucus venant du Québec, le parti se permettra-t-il d’élire un chef qui baragouine le français? Le Bloc Québécois doit bien l’espérer. 


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