Fonds l'Eau vive banniere
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3796

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4614
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
6084
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5511
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5550

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Dîner d’affaires pour entrepreneurs et professionnels

Parce que comme vous le savez, en tant qu’entrepreneur, il est primordial de se bâtir un réseau de contacts. Les occasions ne sont pas nécessairement les plus nombreuses pour le réseaux...
Tuesday, November 4, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Foire d’emploi bilingue en partenariat avec l’Institut français

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan, en partenariat avec l’Institut français et Student Employment Services de l’Université de Regina est heureux de vous convier à la Foire d’emploi...

Nouvelle coordonnatrice en communications/marketing

C’est le 23 septembre dernier que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan accueillait sa toute nouvelle coordonnatrice en communications/marketing, Maggy Bougie. Originaire de Lévis à...
Thursday, October 23, 2014/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
First3940414244464748Last

Actualité économique

Réjean Paulin

La francophonie canadienne en 2020 : De l’indignation à l’espoir

Deux-mille-vingt a commencé sur une note un peu sèche. La Bibliothèque municipale de Toronto voulait retirer des dizaines de milliers de titres en français de ses rayons. Le livre est pourtant un des plus importants fondements matériels d’une culture.

La mauvaise nouvelle s’est vite répandue dans l’actualité. Le quotidien Le Devoir l’a dénoncée. Livres Hebdo, en France, a fait de même tandis que TV5 Monde l’a publiée à l’intention de la francophonie planétaire.

Le milieu politique s’en est mêlé. Les ministres Mélanie Joly à Ottawa et Caroline Mulroney à Toronto, les deux responsables des questions francophones dans leur gouvernement respectif, ont protesté.

Indignation aussi chez les francophones; l’Association des communautés francophones de l’Ontario à Toronto (ACFO-Toronto) et la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) ont sonné les clairons.

Étonnée par l’ampleur du mouvement, la bibliothécaire en chef de Toronto, Vickery Bowles, s’est finalement confondue en excuses. Elle va ajouter 20 000 titres à la collection.

Cette fausse note faisait suite aux échos du Jeudi noir de l’automne 2018, l’œuvre du premier ministre ontarien, Doug Ford. L’Université de l’Ontario français était mise en dormance puis le Commissaire aux services en français disparaissait.

Tourmente par la suite, les protestations ont fusé de partout au pays avec de bons résultats. L’Ontario a maintenant une nouvelle commissaire aux services en français puis l’Université de l’Ontario français, toujours en projet, est remise sur les rails.

Les voltes-faces sont rares en politique. La règle habituelle veut qu’un décideur ne se trompe pas. Ce qui est fait est fait, et le restera, mais pas cette fois. L’erreur n’a pas résisté au poids de l’opinion. On a l’impression que le Canada que l’on dit «anglais» a testé ses limites.

La force de l’opinion

Que l’annonce de la suppression de livres en bibliothèque fasse le tour du monde, personne ne s’y attendait. Que le Jeudi noir soulève une déferlante d’un océan à l’autre, Doug Ford ne l’avait certainement pas prévu.


« L’opinion publique serait-elle maintenant un atout dans la défense de la langue française au Canada? »

Ce serait bien parce qu’il y a encore beaucoup à faire comme en témoigne le mandat de a ministre fédérale responsable des Langues officielles, Mélanie Joly. Voici quelques éléments.

Elle doit moderniser la Loi sur les langues officielles, renforcer le rôle de Radio-Canada auprès des minorités, veiller à ce que Air Canada offre désormais un service bilingue, et affirmer davantage les pouvoirs du commissaire aux langues officielles. On lui demande aussi de mieux compter les élèves qui ont besoin d’écoles françaises tout en investissant généreusement dans les infrastructures et programmes pour mieux soutenir les minorités. La liste est longue.

Les augures semblent bons au Parlement. Tous les partis qui ont fait élire des députés veulent moderniser la Loi sur les langues officielles. S’ils sont tous fidèles à leurs promesses, le travail en sera grandement facilité. La confrontation, souvent fréquente entre députés, fera place à la collaboration.

La requête du président de la FCFA, Jean Johnson, sera entendue, du moins, espérons-le. «J’appelle tous les parlementaires à se mettre avec nous au travail pour enclencher avant la fin de l’année, le processus de modernisation de la Loi», avait-il déclaré au lendemain des dernières élections.

Enfin, on attend le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, qui rassemblera toute la famille francophone, Québécois compris. Il aura lieu dans la Vieille capitale en juin. Trois-cents leadeurs de la francophonie vont y participer. La ministre québécoise responsable de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, et le président de la FCFA s’entendent sur l’objectif, soit collaborer pour bâtir «ensemble» l’avenir du français au Canada.

Les jalons semblent en place pour que 2020 soit prospère. Mais de la parole aux actes, c’est parfois comme de la coupe aux lèvres, il y a loin. Pourquoi pas une petite pointe d’humour? Loin de la soupe au lièvre, avec un grain de sel…

Print
24897

Réjean PaulinRéjean Paulin

Other posts by Réjean Paulin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top