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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO

Ouest canadien, le 30 novembre 2020 – Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (CDEA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureux de lancer conjointement le second appel de propositions au FDÉFO pour des projets qui vont débuter le 1er avril 2021. Communiqué de presse FDEFO The post Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO appeared first on CÉCS.
Monday, November 30, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Communiqué FDEFO : 21 septembre 2020

Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (Conseil de développement économique de l’Alberta – CDEA,  Société de développement économique de la Colombie-Britannique – SDECB,  Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba – CDEM et Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan – CÉCS) sont heureux d’annoncer les projets qui ont été retenus pour recevoir un...
Monday, September 21, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Pour des cultures francophones des Amériques épanouies
Eya Ben Nejm – Francopresse

Pour des cultures francophones des Amériques épanouies

La Louisiane a accueilli du 22 au 27 mai 50 francophones d’une dizaine de pays du continent pour l’Université d’été sur la francophonie des Amériques. Cette 6e édition du rassemblement s’est déroulée pour la première fois à l’extérieur du Canada. Au menu des discussions : « pérennité et développements de la francophonie des Amériques ».

« C’était vraiment un bon moment de rassemblement entre beaucoup de personnes différentes, mais qui se rejoignent en une seule chose qui est la langue », rapporte Pamela Pascal, monitrice de français langue première à Toronto.

« [Je suis surprise] qu’il y ait autant de diversité dans les communautés d’Amérique latine qui sont francophones. Il y a des pays que je n’aurais pas soupçonnés où ils parlaient aussi bien français », poursuit-elle, citant l’exemple du Costa Rica où l’apprentissage du français est obligatoire.

Assumer son accent

Après avoir vécu en France, Pamela Pascal s’est installée au Canada. Pendant la semaine d’ateliers à l’Université d’été, elle a voulu transmettre son amour de la langue et faire découvrir toutes ses variantes.

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Pamela Pascal devant un tableau qui affiche ce que des élèves ont pu voir dans les écoles de la Louisiane dans les années 1900. Crédit : Courtoisie

« Ce n’est pas vrai que le bon français, c’est celui de la France. Mais il y a une bonne structure de la langue et il y a aussi les diversités de la littérature. Je cherche à partager aussi toutes les œuvres qui sont en français qui nous permettent d’approfondir nos connaissances », déclare-t-elle.

Pour Justin LeBlanc, directeur du développement économique et du tourisme pour la Ville régionale de Cap-Acadie, au Nouveau-Brunswick, participer l’Université d’été permet de nouer des liens.

« Quelle belle opportunité d’apprendre davantage, non seulement sur la francophonie en entier, mais plus précisément sur le français cajun qu’on connaît un peu, mais pas beaucoup en Acadie. »

Tout comme Pamela Pascal, il croit en l’importance de ne pas porter de jugement sur les accents francophones. « Il faut accepter qu’il n’y a pas nécessairement un français qui est meilleur que l’autre et une fois qu’on sera capable de faire ça, je pense que les gens seront moins hésitants et moins gênés d’exprimer leur francophonie », défend-il.

Des histoires marquantes

Pamela Pascal a été marquée par l’histoire des francophones de la Louisiane. « Les francophones n’avaient pas le droit de parler français dans les écoles. Il fallait qu’ils écrivent sur les tableaux et sur leurs ardoises “I don’t speak french” cent fois parce que c’était interdit », relate-t-elle.

Pour Justin LeBlanc, c’est le sens de l’initiative pour préserver la langue qui est marquant. « Le chanteur [louisianais] Jourdan Thibodeaux nous a parlé de l’importance de parler le français et d’apprendre le français. Ce n’est vraiment pas évident ici aux États-Unis. Je l’ai trouvé vraiment courageux, c’était vraiment touchant. »

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Justin LeBlanc, directeur du développement économique et du tourisme pour la Ville régionale de Cap-Acadie, au Nouveau-Brunswick Crédit : Courtoisie

« J’ai ressenti un attachement encore plus fort, renchérit Pamela Pascal, ça m’a permis d’être plus militante pour la survie de la langue française. »

S’ouvrir sur le monde

« Ça a vraiment ouvert mon esprit, puis mes yeux, de voir la francophonie à l’extérieur des endroits qu’on connaît, comme le Québec, l’Acadie », ajoute Justin LeBlanc qui se dit encore étonné d’avoir appris qu’il y avait des communautés francophones au sud du Chili.

« Les gens doivent plus s’ouvrir sur le monde et sur nos différences », conclut Pamela Pascal.

 

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