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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO

Ouest canadien, le 30 novembre 2020 – Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (CDEA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureux de lancer conjointement le second appel de propositions au FDÉFO pour des projets qui vont débuter le 1er avril 2021. Communiqué de presse FDEFO The post Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO appeared first on CÉCS.
Monday, November 30, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Communiqué FDEFO : 21 septembre 2020

Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (Conseil de développement économique de l’Alberta – CDEA,  Société de développement économique de la Colombie-Britannique – SDECB,  Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba – CDEM et Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan – CÉCS) sont heureux d’annoncer les projets qui ont été retenus pour recevoir un...
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Actualité économique

Mehdi Jaouhari

La démence n'est pas une fatalité

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: La démence touche environ 500 000 Canadiens.
Crédit : Robina Weermeijer / Unsplash

Grâce à de nombreuses stratégies de prévention permettant de préserver les capacités cognitives, la démence peut être combattue. C'est le constat rassurant qui ressort d'un atelier virtuel organisé le 27 janvier dans le cadre du programme Connect'aînés.

Plus d'un demi-million de Canadiens souffrent de démence. Une maladie chronique qui se manifeste par un ensemble de symptômes touchant les fonctions cérébrales et qui se caractérise par un déclin cognitif et des changements physiques et comportementaux. 

Dévoilées en 2018, les statistiques de la santé publique font de la démence un phénomène sanitaire qui inquiète à la fois les organismes œuvrant dans la santé et ceux servant la population des aînés. 

C'est le cas, entre autres, de RésoSanté Colombie-Britannique, organisateur de l’atelier virtuel. Faisant partie du programme pancanadien Connect'aînés, tout comme Vitalité 55+ Saskatchewan, l’événement virtuel était le premier d'une série autour de la sensibilisation à la démence.

Une pathologie gérable, et évitable

« Vieillir en santé est possible », affirme d'entrée de jeu Aline Moussard, psychologue, chercheuse et intervenante francophone auprès des aînés. 

Preuves à l'appui, la spécialiste illustre son propos en citant l'exemple de plusieurs figures publiques et celui d'une proche de sa famille qui continuent d’être actives ou d'organiser des activités familiales. 

D'ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la démence n'est pas une composante normale du vieillissement. À elle seule, la maladie d'Alzheimer représente de 60 à 70 % des cas de démence selon l’organisme international.

Comme pour d'autres syndromes et maladies, la démence affecte les individus différemment et à des degrés variables. « Il y a une variabilité interindividuelle. C'est-à-dire que certains en souffrent plus que d'autres et que l'impact des lésions cérébrales peut être plus prononcé chez les uns », explique Aline Moussard.

Pour la chercheuse, l'être humain n'a pas besoin d'un cerveau parfait pour fonctionner. En clair, la présence de lésions cérébrales ne condamne pas un individu à la démence, notamment grâce à sa réserve cognitive. En effet, ce concept suggère que l'impact des lésions cérébrales peut être minimisé en préservant le stock de neurones. 

« C'est un peu lorsque l'on maintient son stock dans le garde-manger », illustre avec simplicité la spécialiste pour vulgariser son savoir scientifique. Les facteurs de prévention contre la démence sont tous liés au niveau de la stimulation intellectuelle et permettent de renforcer cette réserve cognitive.

En fait, le maintien de la réserve cognitive est fortement favorisé par le niveau de scolarité, le type d’activité professionnelle, le régime alimentaire ainsi que les activités de loisirs et de socialisation. Côté risques, il faut surveiller sa santé cardio-vasculaire, le stress, l'anxiété, la dépression, ainsi que l’abus de substances. 

Qu'en est-il du facteur génétique ? « C'est vrai qu'il y a un facteur génétique comme pour bon nombre de maladies, mais il n'est pas décisif puisque celui-ci ne compte que pour 7 à 10 % », rassure Aline Moussard. Les stratégies de prévention compenseraient largement la prédisposition génétique. 

Faisant écho à la réalité des minorités francophones, la spécialiste de Montréal rappelle que la langue est une composante très importante dans le vécu des aînés. « À mesure qu'un individu vieillit ou s'affaiblit, la langue maternelle ou préférée parmi les deux langues officielles devient la langue de confort et de réconfort, d'où la nécessité de développer des services dans cette langue et surtout ne jamais hésiter à les utiliser », conclut Aline Moussard. 

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