Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5362

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6300
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7780
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7052
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
7041

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le camp Jeunes entrepreneurs de retour cet été !

Après plusieurs années d’absence, le camp Jeunes entrepreneurs (CJE) est de retour en Saskatchewan! C’est du 11 au 16 juillet prochain que se tiendra le CJE à l’école Monseigneur de Laval,...

Poste d’été Appui – Coordination de projet et administration à combler au CÉCS

Vous êtes étudiants et retournez aux études à l’automne? Vous êtes à la recherche d’un emploi d’été? Vous êtes bilingues ? Nous avons l’emploi pour vous! Le Conseil économique et coopératif de...

CÉCS, partenaire du Marché local du Festival Fête fransaskoise!

Depuis plusieurs années, les francophones, francophiles et même les anglophones se réunissent en juillet afin de participer aux activités et aux spectacles du Festival Fête fransaskoise. Une...
RSS
First1920212224262728Last

Actualité économique

Anonym

Immigration francophone : Le déficit s’accentue

Déficience au niveau de l’accueil et de l’intégration

Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada et Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick participaient à la conférence du PADL sur l’immigration.

Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada et Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick participaient à la conférence du PADL sur l’immigration.

Photo: Francopresse
L’immigration continue d’être au centre des préoccupations des communautés de langue française au pays alors qu’une douzaine de chefs de file et d’experts viennent de sonner l’alarme sur la déficience du recrutement et de l’accueil de nouveaux arrivants francophones.

Réunis lors de la 5e rencontre du Programme d’appui aux droits linguistiques (PADL) à Ottawa le 20 novembre dernier, plusieurs se sont dit convaincus que non seulement l’immigration influencera l’évolution démo-linguistique des communautés francophones et acadienne, mais que c’est la seule issue pour leur croissance.

Face à la baisse démographique due au vieillissement de sa population, à son faible taux de naissances et à l’exode de ses jeunes vers les régions plus prospères, le salut de ces communautés ne viendrait que de l’immigration.

Et tous sont unanimes de dire qu’il faut établir des cibles représentant le pourcentage de francophones de chaque province.

« Le débat actuel que suscite l’immigration et ses répercussions sur la démographie au sein des communautés de langues officielles en situation minoritaire méritent aujourd’hui qu’on leur accorde une attention particulière, » croit Geneviève Boudreault, directrice générale du PADL, hôte de la conférence qui se déroulait sous le thème Évolution démo-linguistique et immigration au sein des communautés de langue officielle : pistes d’actions actuelles et à venir pour les droits linguistiques constitutionnels.

Le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, et le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, ont partagé les conclusions de leur rapport conjoint Agir maintenant pour l’avenir des communautés francophones.

Ce rapport insiste sur l’importance d’instituer un volet francophone dans la nouvelle politique d’immigration qui entrera en vigueur dès janvier 2015. Et Graham Fraser d’insister, « la venue des immigrants est nécessaire pour renforcer la vitalité des communautés de langue officielle minoritaire ».

François Boileau a réclamé « d’agir maintenant pour palier au déséquilibre. Les communautés francophones sont affectées. On a besoin de l’immigration pour assurer la pérennité des services en français ».

Au Nouveau-Brunswick, indique Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles de cette province, l’immigration constitue une question cruciale. « La population vieillit et le taux de natalité baisse. Il faut que l’immigration profite aux deux communautés de manière égale ».

Or, 11% seulement des candidats à l’immigration rejoignent la communauté francophone dont une partie repart d’ailleurs pour d’autres cieux. Katherine d’Entremont insiste qu’ « il faut savoir les retenir en investissant suffisamment pour leur intégration ».

Gilles Bourque du District scolaire francophone Sud qui couvre 60% du territoire a remarqué aussi une désaffection des jeunes immigrants dans leurs parcours scolaire. « On perd des élèves pour les écoles anglophones dans les milieux urbains; 10% uniquement choisissent le parcours francophone ».

Au Manitoba, la situation n’est pas plus reluisante. En 15 ans, la communauté franco-manitobaine n’a attiré que 5000 immigrants francophones.

Pour Guy Jourdain, ancien conseiller spécial au Secrétariat des services en français de cette province, l’immigration francophone est primordiale. « Elle viendrait donner un souffle nouveau en comblant les pertes dans la communauté. Il est crucial que l’immigration francophone fasse partie de notre vision collective ».

Selon Statistique Canada, près de 70 pour cent des immigrants francophones s’installent en Ontario. Dans la région de Toronto, 43% des francophones sont de l’immigration récente. Mais, on remarque une tendance à choisir l’anglais à partir de la  2e génération, de constater Jean-Pierre Corbeil, spécialiste en chef en statistiques linguistiques.

« Le déséquilibre s’accentue, précise-t-il. Depuis 30 ans, le français baisse au pays. Pourtant, l’immigration est en train de devenir le seul moteur de la croissance démographique. Un immigrant sur deux est arrivé au cours des 20 dernières années. Des questions sur l’intégration des francophones se posent ».

C’est pourquoi Graham Fraser prévient que l’« on va regarder les initiatives gouvernementales de très près ». Katherine d’Entremont insiste. « Les gouvernements, dit-elle, doivent se donner les moyens de réussir en redoublant d’efforts pour favoriser l’immigration francophone ».

 

Print
32430
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top