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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste de coordination à combler

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Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Programme Stages d’emploi. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets; Pouvoir travailler avec plusieurs partenaires pour la mise en œuvre du programme; Pouvoir démontrer une capacité de recrutement des...
Wednesday, October 5, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Agriculture et agroalimentaire: de la terre à la table

Pour une troisième année consécutive, le CÉCS tient son forum économique qui se déroulera du 14 au 16 octobre 2016 à l’Hôtel Saskatchewan à Regina. Sous la thématique « Agriculture et...
Wednesday, August 3, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Le retour du Camp jeunes entrepreneurs bien réussi!

Du 11 au 16 juillet dernier se déroulait le Camp jeunes entrepreneurs (CJE) au Carrefour Horizons de Regina. Après une pause de 6 ans, le CÉCS a senti le besoin de ramener le Camp. Le CÉCS a donc...
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Actualité économique

Les origines sanglantes de la fête du Travail
Marc Poirier
/ Categories: Chroniques, Francopresse

Les origines sanglantes de la fête du Travail

Si la fête du Travail est devenue synonyme d’une longue fin de semaine qui marque la fin des vacances, elle provient de plusieurs années de conflits ouvriers musclés.

Au 19e siècle, on se battait non pas pour la semaine de quatre jours, pour le travail à distance ou pour la conciliation travail-vie personnelle, mais plutôt pour la journée de travail de moins de 10 heures.

En 1872, le syndicat des typographes de Toronto revendique la journée de neuf heures auprès des éditeurs de grands journaux. Ces derniers s’opposent à cette demande qualifiée de « sotte », « absurde » et « abusive ».

En riposte, le syndicat déclenche la grève le 25 mars. Les éditeurs engagent du personnel de remplacement afin de continuer à imprimer leurs journaux. Les typographes gagnent cependant l’appui de la population.

En avril, 2 000 travailleurs défilent dans les rues de Toronto. Quelque 10 000 sympathisants les rejoindront. Toutefois, les activités syndicales sont illégales à l’époque en Ontario. Le lendemain de la manifestation, la police arrête et emprisonne 24 membres du comité de grève.

Les événements prennent une tournure inattendue lorsque le premier ministre, John A. Macdonald, s’en mêle, prenant le parti des travailleurs et faisant adopter la Loi sur les syndicats ouvriers qui légalise et protège l’action syndicale.

Ce n’est pas seulement par conviction ou par souci de justice que le premier ministre agit ainsi. George Brown, l’un des éditeurs opposés à la grève, est l’un des grands adversaires libéraux de Macdonald. De plus, l’adoption de cette loi lui vaudra le vote de nombreux travailleurs.

En toute solidarité

Mais la bataille n’est pas gagnée pour autant. En 1882, Peter J. McGuire, figure emblématique du syndicalisme aux États-Unis, assiste à un rassemblement ouvrier à Toronto.

Inspiré, il organise le premier lundi de septembre un immense défilé dans les rues de New York. Certaines sources rapportent une foule de 30 000 personnes.

En 1894, le gouvernement canadien de John Thompson adopte une loi officialisant la fête du Travail, une décision qui arrive la même année qu’aux États-Unis. La première fête du Travail officielle cette année-là donne lieu à d’immenses défilés, notamment à Winnipeg et Montréal.

L’autre fête du Travail

À cette époque, un autre jour prend forme pour faire l’éloge des travailleurs : le 1er mai. Et cette date aura une portée internationale.

En 1884, deux ans après la première fête du Travail à New York, le mouvement syndical américain multiplie les efforts pour obtenir la journée de huit heures. Un coup de force est organisé partout au pays le 1er mai 1886.

On rapporte que 340 000 ouvriers auraient suivi le mouvement de grève ce jour-là. À Chicago, les syndiqués affrontent les briseurs de grève, les forces de l’ordre interviennent, certains ouvriers et policiers perdent la vie. Plusieurs ouvriers seront condamnés à mort ou écoperont d’une peine de prison à vie.

Après ce drame, plusieurs États établissent un jour du Travail férié. La date du congé n’est cependant pas fixée. On dit que le président Cleveland a rejeté le 1er mai, ne voulant pas commémorer les manifestations sanglantes de Chicago.

C’est pourtant ce qu’avaient déjà fait bon nombre d’autres pays. En 1889, la 2e Internationale socialiste, réunie à Paris, choisit le 1er mai comme journée de grève et de manifestations ouvrières afin de perpétuer la mémoire des émeutes de Chicago.

Cette date porte aujourd’hui le nom de Journée internationale des travailleuses et travailleurs. Elle est soulignée au Canada depuis 1906, mais n’est pas un jour férié.

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1779

Marc PoirierGhita Hanane

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