Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3397

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4143
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5780
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4994
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5145

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Poste de coordination à combler

Poste de coordination à combler

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Programme Stages d’emploi. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets; Pouvoir travailler avec plusieurs partenaires pour la mise en œuvre du programme; Pouvoir démontrer une capacité de recrutement des...
Wednesday, October 5, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Agriculture et agroalimentaire: de la terre à la table

Pour une troisième année consécutive, le CÉCS tient son forum économique qui se déroulera du 14 au 16 octobre 2016 à l’Hôtel Saskatchewan à Regina. Sous la thématique « Agriculture et...
Wednesday, August 3, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Le retour du Camp jeunes entrepreneurs bien réussi!

Du 11 au 16 juillet dernier se déroulait le Camp jeunes entrepreneurs (CJE) au Carrefour Horizons de Regina. Après une pause de 6 ans, le CÉCS a senti le besoin de ramener le Camp. Le CÉCS a donc...
RSS
First1718192022242526Last

Actualité économique

Retraite d'écriture du CCF à Muenster

Retraite d'écriture du CCF à Muenster

Lancer sa parole dans l'univers

La Retraite fransaskoise des écrivains, organisée par le Conseil culturel fransaskois (CCF), a eu lieu cette année du 24 au 27 août à l’abbaye St. Peter’s à Muenster. Une fin de semaine placée sous le signe de la création et du partage, qui était animée par l’artiste Anne-Marie White.

Anne-Marie White, metteuse en scène, auteure et directrice de théâtre, a guidé et conseillé les participants à la retraite.

La diplômée de l’Université d’Ottawa en théâtre et de l’École nationale de théâtre du Canada en mise en scène a pleinement joué son rôle d’animatrice, pour le plaisir d’Élisabeth Foucault, une écrivaine qui participait pour la première fois à l’événement.

« En tant qu’artiste, créatrice, j’ai besoin d’espace, de silence, de temps dédié à l’écriture. Chez moi, il y a toujours mille autres choses qui me distraient, qui me préoccupent », témoigne cette dernière.

La raison d’être d’une retraite

Élisabeth Foucault fait partie du Cercle des écrivains à Saskatoon depuis 2001. Elle a choisi de se joindre à cette édition de la retraite pour développer la première ébauche d’une pièce de théâtre.

Entre les murs de l’abbaye, les obligations familiales et professionnelles passent au second plan et le temps devient enfin « dédié à l’écriture ».

L’animatrice Anne-Marie White observe diverses attentes pour la retraite. « Certains font la retraite depuis plusieurs années, pour d’autres c’est la première fois. C’est la beauté d’une résidence. Il faut répondre à toutes ces énergies. Il faut aller chercher ceux qui se demandent comment écrire et ceux qui viennent pour se renouveler. »

Anne-Marie White adapte ainsi les activités et le rythme de la retraite aux profils des participants.

« J’attends de voir où en est le projet d’écriture. Tout le monde arrive avec son projet, alors on part du questionnement du participant. L’approche est très personnalisée. Le premier matin, on a effectué un exercice déclencheur. Certains ont déjà un projet, d’autres cherchent à actualiser une idée. Je m’adapte. »

La force du groupe

Malgré les différences de parcours et d’envie, les participants sont réunis par l’envie commune d’écrire.

« Ils viennent de plein d’horizons et beaucoup ont du vécu et un bagage, ponctue Anne-Marie White. Chacun a une envie d’écrire qu’on accompagne lors de la résidence. »

Pour la primoparticipante Élisabeth Foucault, la force de la retraite réside dans le groupe. Aussi s’attend-elle à « apprendre de ses collègues ».

Selon la professionnelle Anne-Marie White, un écrivain qui se joint à la retraite « peut s’attendre à se retrouver avec des gens qui ont beaucoup de compassion avec le geste d’écriture, ce geste qui est souvent solitaire et angoissant ».

Et d’ajouter : « L’écrivain qui participe est assuré de trouver un espace d’accueil bienveillant autour de son désir d’écrire. Il n’y a pas de pression. Si tu quittes avec un désir et un élan pour écrire, la retraite est réussie. »

À qui rêve d’être écrivain

Pour ceux qui rêvent de devenir écrivains, Anne-Marie White donne un conseil primordial : « Écrire ! C’est comme cela qu’on devient écrivain. Il faut croire dans le geste d’écriture. Il faut assumer que sa parole a une valeur. C’est là qu’elle va grandir. Il faut la lancer dans l’univers et la partager. »

La femme de théâtre est convaincue qu’écrire est une affaire de partage. « Le partage est une étape importante pour permettre à l’écriture de grandir et évoluer. »

Quant à elle, Élisabeth Foucault estime que la retraite des écrivains est non seulement essentielle pour son propre développement artistique, mais aussi pour le développement de la province : « Elle a un rôle primordial d'appui et d'encouragement pour faire avancer la littérature francophone de la Saskatchewan ! »

Print
5972

Sarah Vennes-OuelletSarah Vennes-Ouellet

Other posts by Sarah Vennes-Ouellet
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top