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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Deux postes comblés au CÉCS

Deux postes viennent d’être comblés au CÉCS : Pacifique Bigirimana, nouvelle Conseillère en développement économique et à Paul Léost, nouveau coordonnateur aux Communications et Marketing. Pacifique est originaire du Burundi, pays de l’Afrique orientale, et travaillera dans le bureau de Moose Jaw. Paul est originaire de Gravalbourg, en Saskatchewan, et se retrouve au bureau à Regina. Bienvenue à tous les deux! Cet article Deux postes comblés...

Foire des carrières

Le 18 mai prochain aura lieu la foire des carrières de Regina. Organisée en collaboration avec Open Door Society of Regina, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire au marché du travail en Saskatchewan. De plus, ce sera l’occasion d’entrer...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Annonce-Adj Admin- RIF-SK -2 Annonce-Coord RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre curriculum vitae au...
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Actualité économique

Saskatoon coupe les ponts avec les pigeons

Faucon Pelerin

Faucon Pelerin

Le faucon pèlerin, un prédateur naturel du pigeon.

Photo : Arthur Béague

L’Homme est décidément un drôle d’oiseau ! Capable de parcourir des milliers de kilomètres pour voir un animal, il est capable de dépenser tout autant d’énergie pour se débarrasser de ceux qu’il a autour de lui.

La ville de Saskatoon vient d’ordonner la destruction de 1500 pigeons tenus responsables de la dégradation des infrastructures urbaines. Tour d’horizon de cette relation qui n’a pas toujours été si conflictuelle.

Ça avait pourtant si bien commencé…

L’ancêtre du pigeon domestique, le pigeon de roches, est arrivé d’Asie, attiré par les cultures humaines. Dès l’Antiquité, le pigeon va être utilisé par les Egyptiens, puis les Romains et les Grecs, pour ses excellentes capacités à revenir après avoir parcouru des centaines de kilomètres. Messager pour les campagnes de guerre ou pour le commerce, il s’agit vraisemblablement de l’animal domestique le plus ancien. Et puis, il ne faut pas se le cacher, il se mangeait bien avec un bon « côtes-du-Rome ».

L’élevage suit alors une croissance exponentielle, les pigeonniers sont partout et de plus en plus grands. Véritable signe extérieur de richesse, cette belle cohabitation n’a de cesse que de croître pendant des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale où les pigeons tiendront un rôle capital dans l’espionnage et la transmission des messages. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.

Une guerre lancée contre le symbole de la paix

Épervier brun

Épervier brun

L'épervier brun, un allié contre la surpopulation du pigeon biset feral

Photo : Arthur Béague

Aujourd’hui, les pigeons cohabitent toujours avec nous mais nous ne les observons plus. Lorsqu’ils nous arrivent de poser les yeux dessus, nous voyons un animal sale, moche, et à l’intelligence plus que limitée. Il est vrai qu’il n’a plus son plumage d’antan, les multiples croisements au cours de l’Histoire ayant eu raison de lui.

Notre pigeon domestique n’est plus, il est « féral ». En d’autres termes, c’est une espèce domestique qui est retournée à l’état sauvage. Espèce opportuniste, elle a toujours évolué au contact de l’Homme et elle a aujourd’hui colonisé tous les continents. Stratégie drôlement efficace pour un simple d’esprit.

Certes, son intérêt est moins grandissant depuis que la poste est en place, mais le véritable problème est ailleurs… Il vient de ses déjections ! Et ça commence à nous faire chier ! En effet, les surpopulations de pigeons dans les grandes villes entraînent un problème majeur : l’accumulation de fientes. Insalubrité, transmission de maladies, dégradation des infrastructures… La liste est longue et Saskatoon vient d’en rajouter une couche.

Depuis son ouverture en 1966, le Senator Sid Buckwold Bridge a accueilli bon nombre de ces volatiles. Mais à quel prix ! 348 tonnes de fèces de pigeons s’y sont accumulées, menaçant directement la structure du pont à long terme. La ville de Saskatoon a donc opté pour la manière forte : exterminer 1500 pigeons ! (Sources : thestarphoenix). Mais suite à cette décision drastique se pose forcément la question de l’éthique.

Des solutions durables existent pour réguler la surpopulation et bon nombre de pays les ont déjà adoptées. En effet, en France et en Italie il est strictement interdit de nourrir les pigeons en ville sous peine de risquer une lourde amende. Une mesure que la ville de Kirkland Lake, dans le Nord de l’Ontario, a décidé d’adopter en septembre dernier (Sources : Radio-Canada).

La végétalisation des espaces urbains favorisant l’apparition d’espèces concurrençant le pigeon ou la construction de structures empêchant l’établissement des colombidés sont autant de mesures durables qui ont déjà fait leur preuve par le passé.

La relocalisation ou l’utilisation de fauconniers dans certaines villes, aéroports ou stades de tennis a également été balayée d’un revers de main par la ville de Saskatoon jugeant la population trop importante pour que de telles mesures soient efficaces. Alors quid de l’avenir mortuaire de ces pigeons ?

La lourde tâche va être confiée à des experts en gestion animale qui devront se conformer à l’Association canadienne des médecins vétérinaires sur l’euthanasie qui a affirmé que la méthode devra causer le moins de douleur et de détresse possible à l’animal.

Espérons au moins que l’utilisation de produits tels que l’Avitrol, produit avicide ayant la propriété de tuer des oiseaux dans ce qui s’apparente à des crises d’épilepsie, soit proscrit. Ce moyen, toujours légal au Canada, est utilisé pour se débarrasser d’animaux considérés nuisibles, bien qu’il représente une menace directe pour les prédateurs naturels du pigeon comme le faucon pèlerin ou l’épervier brun (Campbell, 2006).

En espérant que les pigeons reçoivent ce message à temps…

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Arthur BéagueWebmestre

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