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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Bravo Bénévoles 2018

La soirée gala du prix « Bravo Bénévoles 2018 » s’approche! Nous célébrons les bénévoles de la communauté fransaskoise!!! Inscrivez-vous pour l’événement, qui aura lieu à l’hôtel Radisson de Saskatoon le samedi 20 octobre, 2018. Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire, svp contacter Paul Léost au 306.566.600, poste 107 / 306.533.3443 ou par courriel : Paul.Leost@cecs-sk.ca. L’article Bravo Bénévoles 2018 est apparu en premier sur CÉCS.
Friday, September 14, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Workshop Prince Albert – Jay Fuller

Inscrivez-vous pour un workshop présenté par Jay Fuller le mercredi 26 septembre à Saskatoon! Pour plus de détails, veuillez consulter l’affiche. L’article Workshop Prince Albert – Jay Fuller est apparu en premier sur CÉCS.
Friday, September 14, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature. Date limite pour postuler : 31 août 2018. Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.
Wednesday, August 8, 2018/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Arthur Béague

Pergélisol: Au cœur des entrailles de la Terre

Glacier et roche

La fonte du pergisol menace la planète et l’être humain.

Crédit : Arie Wubben / Unsplash

Des cratères gigantesques allant de plus de 50 mètres de profondeur semblent s’enfouir sous terre. Les images sont impressionnantes et les explications peu rassurantes.

C’est une énigme géologique qui semble vouloir se résoudre en Sibérie. Vus du ciel, d’immenses trous parsèment la toundra sibérienne comme si un dieu avait frappé la terre de rage. C’est en 2014 que le premier cratère de 40 mètres de large et 35 mètres de profondeur fut découvert, mais la tendance n’était alors pas à l’inquiétude.

Plusieurs hypothèses avaient alors été avancées, mais météorites, champs gaziers ou autres extraterrestres allaient avoir un bon alibi. Après des années de recherches, et surtout après la découverte de seize autres cratères du même genre, les scientifiques semblent tous y voir un autre impact du réchauffement climatique jusque-là insoupçonné. 

La fonte du pergélisol

Le pergélisol, ou permafrost, est un sol minéral brut des régions arctiques gelé en permanence à une certaine profondeur et qui recouvre 25 % des terres émergées de l’hémisphère Nord dont une partie de l’Alaska, de la Russie et du Canada. 

Sous l’effet du réchauffement climatique, le pergélisol recule, posant de sérieux problèmes. En fondant, le sol libère d’énormes masses de gaz emprisonnées sous terre, un peu comme un bouchon de champagne qui en sautant créerait d’immenses cratères. 

Pourtant, l’heure n’est pas à la fête car c’est l’humanité tout entière qui est menacée par la fonte du pergélisol. Sa fonte libère des déchets organiques désormais accessibles aux microbes qui produiront du CO2 et du méthane lors de ce festin. 

Selon les estimations, le pergélisol pourrait émettre 1,5 milliard de tonnes par an de gaz à effet de serre pendant les cent prochaines années, soit trois fois plus que ce qu’émet la France annuellement. Un cercle vicieux puisque plus il fait chaud, plus le pergélisol fond et de plus grandes quantités de gaz à effet de serre sont relâchées dans l’atmosphère.

Banque de virus

Une autre conséquence terrible de cette fonte est la libération au grand jour d’animaux morts enfouis depuis des années. En 2016, un petit garçon russe est mort de l’anthrax, une maladie disparue depuis plus de 70 ans et revenue d’entre les morts. Le virus était stocké dans de vieilles carcasses de rennes qui se sont disséminées lors du dégel, contaminant animaux et humains.  

Ce n’est que le début de nos surprises, car des chercheurs ont trouvé dans le pergélisol des virus vieux de dizaines de milliers d’années dont l’existence était pour certains totalement inconnue. Imaginons le désastre que pourraient provoquer des bactéries ou des virus mortels pour lesquels absolument personne n’aurait de remèdes. Et si 2020 n’était qu’un prélude… Si on ne veut pas panser nos plaies, il va falloir sérieusement penser à notre terre.

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