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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Poste fermé le 21 février 2020. The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration appeared first on CÉCS.
Wednesday, January 22, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Chargé de projets

Offre d’emploi au CÉCS Nous sommes toujours à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). CHARGÉ DE PROJETS The post Poste à combler : Chargé de projets appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Chargé de projets

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Actualité économique

Emmanuel Masson

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone. Elle est ainsi l’une des 16 lauréates de ce concours organisé par le Réseau international des Maisons des francophonies (RIMF).                                       

Le concours Ma minute francophone s’est déroulé cet automne. Les participants devaient soumettre une vidéo d’une minute sur le thème suivant : « Ma réalité francophone ». Le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) a décerné une bourse de 500 dollars aux six gagnants de la région des Amériques.

Une vidéo touchante

La vidéo gagnante d’Addison est une animation réalisée à partir de ses dessins. « J’ai toujours aimé dessiner, indique-t-elle, c’est une façon de se relaxer, mais aussi une façon de m’exprimer de façon artistique. »

Dans sa vidéo, l’adolescente fait la narration de l’histoire de sa famille en Saskatchewan. Il y a plus d’un siècle, ses arrière-arrière-grands-parents Ernest et Émilie Combres ont immigré de France et se sont établis près du village de Richard, aux abords de North Battleford, en Saskatchewan.

« Une fois arrivés, raconte Addison, ils ont appris l’anglais et arrêté de parler le français entièrement. » Leurs descendants n’ont donc pas appris le français. « C’est seulement quand mon grand-père a inscrit ma mère dans une école d’immersion que le français est réapparu dans ma famille », poursuit la jeune Fransaskoise qui a repris le flambeau.

Addison Shyluk a grandi dans une famille exogame et a le français comme langue maternelle. Plus jeune, elle ne se sentait pas à l’aise avec sa francophonie : « Souvent, j’étais nerveuse de ne pas être capable de m’exprimer en français », confie-t-elle.

La jeune fille ne voyait pas non plus l’intérêt de parler français puisque tout le monde autour d’elle, que ce soit dans sa famille ou dans la vie de tous les jours, ne parlait pas la langue. « Des fois, j’avais une crainte de dire que je n’étais pas 100 % fransaskoise », admet-elle.

S’engager dans la francophonie

Mais le point de vue d’Addison a changé en 2019 lors d’un voyage d’échange à Ottawa. Elle affirme que cette expérience a changé sa vie : « J’ai appris qu’un avenir bilingue et francophone est non seulement possible, mais accessible », résume-t-elle. Désormais, elle comprend mieux son « patrimoine fransaskois » et les opportunités qui sont associées à la maîtrise du français au Canada.

Après son voyage, elle a rejoint le Conseil consultatif de la jeunesse d’Expériences Canada, qui a coordonné son voyage d’échange, et pour lequel ses enseignants lui avaient suggéré de déposer sa candidature. Motivée pour permettre à d’autres jeunes de connaître une belle expérience francophone, elle participe à une réunion Zoom tous les mois afin d’émettre des conseils sur les décisions à prendre par l’organisme.

Vers plus de sécurité linguistique

Désireuse de promouvoir le fait français, Addison Shyluk a participé à l’édition 2020 du Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA) cet été. Elle s’est jointe à l’événement avec une autre Fransaskoise, Véra Gauvin, de Moose Jaw.

Addison explique qu’elle a aimé écouter les histoires de relations avec la francophonie des autres participants du FNJA, et a vu la similarité de leurs expériences. Elle affirme que c’est ce qui l’a inspirée à partager son histoire dans la vidéo de Ma minute francophone.

Dans sa vidéo gagnante, Addison se dit motivée par le désir de confronter l’insécurité linguistique qu’elle observe chez les jeunes Fransaskois autour d’elle. « Quand j’ai appris l’existence du concours, je me sentais un petit peu mal à l’aise à propos de mon accent, mais j’étais sure qu’il y avait d’autres jeunes, d’autres personnes qui sentaient la même chose. Donc, je voulais qu’ils sachent que, ce qu’ils ressentent, ils ne sont pas les seuls. »

En plus de son engagement dans la francophonie, Addison fait de l’escalade en compétition dans son temps libre. Elle se spécialise surtout dans deux épreuves : l’escalade de bloc (bouldering) et l’assurage en tête (leading). Elle participe à de nombreux tournois en Alberta, puisqu’il n’y a pas de compétition de cette discipline en Saskatchewan.

La jeune Fransaskoise, qui est maintenant en 11e année, pense continuer ses études postsecondaires en français, attirée par les universités de l’est du pays où elle se voit utiliser le français non seulement à l’école, mais aussi dans la vie de tous les jours. « Aujourd’hui, je suis fière d’être bilingue, fière d’être franco-canadienne, et fière d’être fransaskoise », ponctue-t-elle dans sa vidéo gagnante.

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