L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest Wednesday, January 29, 2025 1592 Les entreprises francophones ne seront pas épargnées par les possibles tarifs douaniers que veut imposer le président des États-Unis.
Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Tuesday, December 17, 2024 4401 Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation plus que tendue.
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. Wednesday, July 3, 2024 7082
Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... Saturday, May 4, 2024 7676
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. Monday, April 29, 2024 7399
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser... Wednesday, December 27, 2023 8098
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de... Friday, November 17, 2023 9405
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un... Wednesday, September 13, 2023 8617
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Thursday, September 7, 2023 Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Économusées : une formule gagnante pour le tourisme local Monday, June 26, 2023 Économusées : une formule gagnante pour le tourisme local Le 9 juin, s’est tenue au 245 Valley Road à Saskatoon l’inauguration du troisième Économusée de la province. Un événement mettant à l’honneur l’entreprise Black Fox Farm and Distillery, qui a bénéficié d’un appui du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).
Étienne Gravel / Saturday, January 7, 2017 / Categories: 2016, Société La solitude Étienne Gravel C’est rare qu’on a envie de parler de la solitude et pour cause. En fait, souvent quand on le fait, comme la maladie mentale, on la décrit en métaphore. On en fait une chimère pour illustrer à nos interlocuteurs tout le malaise qu’elle impose : C’est un «Jiminy Cricket» de 200 kilos sur l’épaule, c’est un couloir qui s’allonge et qui se répète comme un dessin animé d’Hanna Barbera à la première personne, c’est un lierre aux feuilles mortes fanées et sèches qui nous tient enlacé dans une apathique lassitude. Là, tous les gens, les jambes croisées, l’index à l’oreille, le pouce au menton acquiescent d’un oui, murmuré, hoché et poli, accompagné d’un haussement d’épaules bien naturel : Mhooooui, j’te comprends. Devant cette explosion d’empathie et d’embrassades mitraillées, nul n’est surpris qu’on n’évoque que rarement ce sentiment, ou est-ce un état d’être, dans les sauteries mondaines. De toute façon le sujet est dichotomique : pourquoi parler de solitude alors qu’à chaque fois qu’on le fait nous sommes en face d’un interlocuteur. C’est n’importe quoi! Dieu… lui il était seul. Bon… il a créé tout l’Univers pour ne plus l’être. Disons qu’il avait les moyens de ses ambitions le bonhomme : omniscience, omniprésence, omnipotence, on s’arrange pas pire avec ça. Ça va! Ça va bien! Ça va pas pire! Jésus… lui il a été dans le désert. Bon… techniquement, il y avait son père, qui est lui, qui était Satan qui a tenté de le séduire… Était-il encore seul à ce moment? Je ne sais plus… c’est mêlant… tous ces pouvoirs et ces crises identitaires : Saint-Trinité que c’est compliqué! 40 jours ça a duré… c’est long juste avec toi, ton père, qui est toi et ton pire ennemi qui est ton père et toi en même temps. Ça fait du monde pour un gars seul et ce n’était pas le chemin de Croix encore. Là il y avait du monde, mais pas ceux qu’ils voulaient… Ou les voulait-il? Bah! Trêve de théologie. Quand on parle de solitude on peut parler de torture : « Confinement solitaire, 1 semaine! » Au cachot, au donjon, on jette le pauvre bougre, on ferme la lourde porte de métal et la lumière s’éteint. On détourne le regard devant tant de cruauté : « Non! L’absence de relations significatives est déjà assez terrible, je ne veux jamais souffrir de l’absence de tous tout court. » Même si on ne l’a jamais vécu, on comprend, ça marche. C’est sûr que le regard hagard et le visage émacié des personnages qui vivent ces moments aident à véhiculer l’émotion avec une justesse aussi implacable qu’un TGV. Bon… revoilà les métaphores qui se pointent le bout de la figure de style. On comprend, mais ce n’est pas ce qu’on vit, enfin pas tous… On peut parler des moments de solitude. Dans la douche, dans la voiture, dans une réunion. Là, ça laisse place à plus de discussion. Ça ouvre le débat sur la validité des moments et même des sentiments. Un autre réflexe normal, même justifié. Qui ose parler de solitude alors qu’il est entouré d’individus qui l’écoutent? Cette effronterie ne peut pas être passée sous silence. Ensuite, viennent, souvent… les solutions. Ah oui! Les diachylons de la solitude : « Appelle-moi, on sortira, je suis là… moi, fais des activités, va voir du monde, etc. » Arrrrgh! Vous avez raison! Comment n’y ai-je pas pensé avant? Là d’habitude, on devient moins populaire. « Calme toi, on veut juste t’aider. » Je ne veux pas de l’aide je veux juste parler de la S.O.L.I.T.U.D.E. : celle qui est là, celle qui est moi, qui est vous. Celle qui rend impossible d’attendre du temps de personne mais qui nous demande tout le nôtre! Ça va. Ça va bien. Ça va pas pire. Il y a rien là! Print 39226 Étienne GravelÉtienne Gravel Other posts by Étienne Gravel Contact author Comments are only visible to subscribers.