Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa

Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa

17411
REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits

La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits

20687
Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration...
24290
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit...
31619
RSS
First45679111213Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345679Last

Actualité économique

Michel Vézina

Entre la tourtière et la poutine

Quelle présence donner aux francophones dans les événements multiculturels

La fin de semaine dernière se tenait le festival multiculturel Folkfest à Saskatoon. Et cet été, il y a eu Mosaic à Regina, Motif à Moose Jaw, Solstice à Gravelbourg, Folklorama à Winnipeg, pour n’en nommer que quelques-uns. En général, les communautés francophones y participent, certaines annuellement, d’autres aux deux ans, certaines sporadiquement.

Dans les années quatre-vingt-dix, on se questionnait sur la valeur d’être présent dans ces manifestations multiculturelles puisque le français, notre langue, est une des deux langues officielles du Canada.  Y participer, c’était peut-être sacrifier ce statut et devenir une langue (et une culture) parmi les centaines d’autres au pays.

Finalement, les communautés francophones ont décidé d’embarquer dans le bateau. En Saskatchewan, c’est particulièrement vrai pour Saskatoon et Regina. Des efforts particuliers ont été faits pour présenter une communauté vivante, dynamique, culturellement très moderne, tout en incluant des éléments traditionnels (danses et musique folkloriques - mais les troupes de danse n’existent plus). Les pavillons francophones se sont vus rapidement identifiés comme des lieux où la nourriture est de bonne qualité, les spectacles hauts en couleur, où on peut rencontrer artisans et artistes (dans le secteur visuel) professionnels et surtout, des lieux où règne la joie de vivre.

Par contre, les pavillons francophones dans les provinces de l’Ouest peuvent difficilement concurrencer les pavillons qui ont une renommée de party (quasiment continuel) comme ceux de l’Irlande, de l’Écosse, de l’Allemagne, de l’Italie et plusieurs autres. En fin de semaine, dans un des autobus qui faisaient la navette entre les pavillons, j’écoutais parler les gens: certains allaient directement au pavillon des Antilles car la musique, la boisson et la danse y étaient hot. D’autres se dirigeaient vers le French Pavilion mais en les écoutant, j’avais plus l’impression qu’ils allaient voir le pavillon de la France. Et coïncidence, quand ils sont arrivés, c’était le groupe « Juliette » qui faisait la danse du cancan.

 

En visitant quelques pavillons, je me suis posé la question : que présente-t-on exactement dans les pavillons francophones de ces divers événements? Quand j’entre au pavillon de l’Inde, j’y retrouve évidemment l’aspect nourriture, l’aspect spectacle (traditionnel et style bollywood), plusieurs kiosques d’articles reflétant l’Inde, des éléments patrimoniaux. On explique la langue et ses variations. Quand je pénètre dans le pavillon de l’Irlande, ce sont des légendes entourant les lutins et St-Patrick mais aussi le volet touristique qui m’accueillent. Et dans plusieurs pavillons, on voit de plus en plus de présentations multimédias.

 

Alors au pavillon francophone? Les éléments de nourriture, spectacles, kiosques sont excellents mais il manque quelque chose. Il manque une présentation de la communauté. C’est plus qu’une table avec les dépliants de l’Assemblée communautaire fransaskoise ou autres organismes qu’il faut. De quoi est composée la communauté? D’où vient-elle? Quelles sont ses légendes, mythes, héros? Où se situe-t-elle dans le cadre touristique?

 

Je ne donne pas cette tâche aux organismes qui tiennent déjà les pavillons à bout de bras, avec peu de ressources financières, quelques employés et une poignée de bénévoles. Pourquoi ne pas élaborer une stratégie commune impliquant les organismes provinciaux et développer des outils qui pourraient se promener d’un pavillon à l’autre? Les jeunes, qui manient sans problème les nouveaux médias, pourraient y travailler dans les écoles!

 

Je ne dis pas non plus de le faire demain matin mais ça pourrait peut-être se faire sur plusieurs années. Il ne s’agit pas de changer ce qui se fait actuellement mais d’ajouter des éléments pour donner une meilleure visibilité à la communauté fransaskoise.

 

En tout cas, je lève mon chapeau (ma tuque) aux personnes déjà impliquées. Elles nous représentent déjà pas mal bien, au-delà de toutes attentes. Pourquoi ne pas leur donner un coup de main de plus?


Print
28367

Michel VézinaMichel Vézina

Other posts by Michel Vézina
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top