Close
Le Francothon fait le plein ! Le Francothon fait le plein !

Le Francothon fait le plein !

33383

REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.

Recrutement international Recrutement international

Recrutement international

Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté...
46460

CÉCS : En plein essor

MOOSE JAW  - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.

RSS
123468910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Parler de ses émotions en français est un besoin vital

Parler de ses émotions en français est un besoin vital

Author: Laurent Rigaux Initiative de journalisme local — APF — Atlantique/Monday, March 2, 2020/Categories: Initiavive de journalisme local - APF, Société, Santé

Aller voir un médecin anglophone lorsqu’on est francophone peut être rebutant. Comment décrire une douleur «pas tout à fait à l’estomac, plus diffuse, avec des crampes» lorsque son anglais est sommaire? Parler de ses sentiments ou de ses angoisses est encore plus ardu.

Plusieurs études démontrent les difficultés rencontrées par les francophones en situation minoritaire pour accéder à des soins appropriés en santé mentale. Selon des données recueillies entre 2005 et 2013 dans des hôpitaux ontariens, les patients franco-ontariens avaient trois fois moins de visites d’un psychiatre durant les trois premiers jours de leur hospitalisation, par rapport aux anglophones.

Une autre étude, focalisée sur les jeunes francophones de 15 à 24 ans, montre que près d’un sur trois est en détresse psychologique, que ce soit au Québec ou ailleurs. Selon le même document, la moitié des jeunes francophones hors Québec ayant exprimé un besoin de soins en santé mentale n’ont pas eu de réponse adéquate, contre un sur trois dans la belle province.

Pouvoir exprimer ses émotions dans sa langue maternelle est pourtant essentiel. «C’est plus difficile d’aller au plus profond de soi dans sa deuxième langue», raconte Caroline Leblanc, psychologue bilingue en pratique privée, installée à l’est de Charlottetown. Elle estime qu’entre 5 % et 7 % de ses clients sont francophones.

Plus de problèmes de santé mentale

Aux yeux de Jacinthe Savard, professeure agrégée à l’Université d’Ottawa et spécialiste des pratiques en santé en contexte francophone minoritaire, beaucoup «surestiment» leur capacité à parler anglais et le regrettent ensuite. «Si on ne s’exprime pas dans sa langue avec ses mots, cela influence le diagnostic», complète sa consœur Louise Bouchard, professeure en sociologie à Ottawa et experte des mêmes enjeux en contexte minoritaire. Cette dernière va plus loin : «Ce n’est pas juste une question de traduction, il faut adapter les outils et les interventions» à la population francophone.

Selon un rapport coécrit par Louise Bouchard, les francophones en situation minoritaire ont plus de problèmes de santé mentale que la majorité anglophone. En 2012, ils étaient par exemple 14,4 % à avoir vécu un état dépressif au cours de leur vie, contre 10,9 % pour les anglophones. Les francophones étaient aussi plus nombreux à avoir eu au moins une fois des pensées suicidaires.

«Ce n’est pas la langue en soi qui est à l’origine des problèmes», explique Louise Bouchard. Elle préfère montrer du doigt le diagnostic tardif en raison d’un accès aux ressources plus limité : «Ce n’est pas simple de trouver un coup de main quand on ne va pas bien.»

Elle s’inquiète d’un nouveau malaise qui émerge. À l’Université d’Ottawa, l’épuisement professionnel représenterait 50 à 60 % des congés de longue durée. «On est à quatre suicides d’étudiants en un an», s’alarme-t-elle. La chercheuse évoque l’anxiété de performance : «On a tendance à individualiser les problèmes de santé mentale, sans regarder les aspects organisationnels. Il faut s’inquiéter de la compétition, de la pression sociale pour réussir», conclut Louise Bouchard.

Print

Number of views (16574)/Comments ()

Francopresse

Laurent Rigaux Initiative de journalisme local — APF — Atlantique

Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

2984

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
3964
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5464
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4854
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4883
RSS
123468910Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top