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Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Le budget fédéral 2019 désespère les petits journaux Tuesday, April 2, 2019 31499 Suvol du budget fédéral 2019, dévoilé le 19 mars.
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Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier... Friday, December 28, 2018 36058
Recrutement international Recrutement international Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté... Monday, September 24, 2018 46530
Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications... Wednesday, February 28, 2018 29279
Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral Tuesday, February 27, 2018 29019
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CÉCS : En plein essor Friday, June 23, 2017 CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Tuesday, June 6, 2017 Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Estelle Bonetto / Sunday, September 6, 2020 / Categories: 2020, ENP - Éditions de la nouvelle plume, Regina, Arts et culture, Littérature Lancement de Peines perdues de Gilbert Troutet : une mosaïque tissée serrée L’amoureux des mots Gilbert Troutet vient de publier Peines perdues aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP), son premier recueil de nouvelles en prose poétique. Le 22 août, pandémie oblige, le lancement a eu lieu dans un cadre intimiste, propice à la rencontre d’un auteur qui a plus d’une plume à son arc. Gilbert Troutet n’en est certainement pas à son premier trait. Sa plume, aiguisée et imagée, fait voyager à travers les temps et les tourments. Des peines qui sont aussi loin d’être perdues que leur publication est non préméditée. Certains livres peuvent naître dans la spontanéité et le hasard leur donne une vie bien méritée. M. Troutet raconte, en tout humour, l’éclosion d’un livre qu’il n’avait pas vu venir : « Quand Laurier [Gareau, président des ÉNP] m’a approché pour savoir si je voulais publier, j’ai dû retourner dans mes fonds de tiroirs et commencer à assembler des nouvelles et des récits qui n’avaient pas forcément de cohérence ou de fil conducteur. » Le style de la nouvelle se prête d’ailleurs merveilleusement bien à cet univers en apparence décousu, mais qui offre un tour d’horizon complet d’une vie passée à écrire. Le fonctionnaire de carrière reconnaît aussi qu’il a dû passer par une véritable « déprogrammation » afin de basculer de la langue administrative à la langue littéraire pour trouver sa voix. « Il a fallu que je change mon fusil d’épaule et j’y suis arrivé grâce à ma participation régulière à un atelier d’écriture qui m’a permis d’échanger avec d’autres auteurs et d’explorer d’autres styles », confie l’auteur. Plaines perdues Les vingt et une nouvelles et récits qui composent l’ouvrage sont une mosaïque de paysages et de personnages plantés dans des époques et des décors variés. Trois d’entre elles se déroulent au cœur des plaines, dans une province qui l’aura marqué par ses alizés et ses immensités. « Puisque le livre est publié en Saskatchewan, j’aurais aimé inclure plus de récits d’ici, précise l’écrivain, mais ce qui en fait la richesse est justement sa grande diversité et son effet de surprise pour le lecteur. » Comparant son œuvre à un spectacle de variétés, l’auteur réussit ainsi à mettre en scène une foule divertissante et divergente d’histoires qui font voyager, chacune possédant sa propre identité. Un retour en terres connues Parti d’Ottawa, Gilbert Troutet est arrivé en Saskatchewan en 1976 en tant qu’animateur de cours pour le programme bilingue de l’Université de Regina qui s’appelait à l’époque l’Université de la Saskatchewan – Campus de Regina. De fil en aiguille, le jeune Français trouvera dans la province aux cieux infinis un nouveau foyer d’intérêts tant sur le plan personnel que professionnel. D’animateur culturel et linguistique, il gravit rapidement les échelons administratifs pour devenir directeur du Centre d’études bilingues, ancêtre pas si lointain de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. Un autre saut le portera au Secrétariat d’État, lui-même prédécesseur du ministère du Patrimoine canadien. « Après une année, mon contrat a été renouvelé et, étant parti de Besançon en France, j’ai décidé de faire le grand saut pour venir m’installer en Saskatchewan. J’ai eu la chance de rencontrer ici les pionniers francophones qui ont bâti les institutions et les acquis que nous connaissons aujourd’hui », se rappelle M. Troutet. Une carrière de fonctionnaire bien fournie qui ne l’empêchera pas de monter d’autres échelons, ceux-là communautaires. Le président des Éditions de la nouvelle plume, Laurier Gareau, n’est pas avare de mots lorsqu’il évoque sa rencontre avec l’homme de lettres et de culture, soulignant sa contribution à la communauté fransaskoise. « Je me souviens du premier pavillon fransaskois au festival Mosaic en 1977 et de la participation de Gilbert au spectacle hommage à la chanson française. Ça a été un véritable succès, la foule était au rendez-vous », relate Laurier Gareau. Les grands B Lors du lancement de son ouvrage, l’auteur et chanteur a posé les pages de son livre pour saisir les cordes de sa guitare, son autre instrument fétiche. Celui qui se décrit comme un « écriveux » est aussi un homme de paroles. Des paroles qu’il chante à tous vents sur les accents des plus grands noms de la chanson française : Brassens, Béart, Brel et Barbara résonnent dans les airs entonnés par le nouvelliste, visiblement embrasé par cette chaude après-midi d’été devant un parterre de spectateurs non moins emballés. Le ton est juste, le verbe succulent. Les paroles s’enchaînent et révèlent toute la grandeur d’un véritable orfèvre des mots. Les portraits chantés par Gilbert Troutet dépeignent des personnages et des paysages à l’image de ceux qui peuplent les pages de Peines perdues. En compagnie de ses deux acolytes et complices, Mychèle Fortin et Jean-Pierre Picard, l’auteur-compositeur a donné à ses mots une oralité bien pensée. Preuve que la parole prolonge l’écrit pour en faire un récit parlé et parlant. Print 19297 Tags: Gilbert Troutet More links Lés Éditions la nouvelle plumeMaison d'édition fransaskoise Estelle BonettoEstelle Bonetto Other posts by Estelle Bonetto Contact author Related articles Lancement de Peines perdues à Regina Témoignage d'un ex-directeur de la Commission culturelle fransaskoise (1981-83) Comments are only visible to subscribers.