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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

centre éducatif Chacha
Le centre éducatif Chacha
Crédit : Mehdi Jaouhari

Deux nouveaux établissements de la petite enfance avec une capacité totale de 53 places ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon, satisfaisant ainsi les besoins grandissants de la communauté fransaskoise dans la ville des ponts.

Bonne nouvelle pour les parents francophones de Saskatoon, 53 nouvelles places en garderies ont ouvert depuis quelques semaines au sein du centre éducatif Chacha et de la garderie en milieu familial Les canaries de Saskatoon.

Cerise sur le gâteau, les deux garderies sont des établissements licenciés. Autrement dit, ils sont contrôlés par le ministère de l’Éducation et respectent des normes de sécurité et de qualité.

Inauguré en juillet 2021, le centre éducatif Chacha dispose d’une capacité de 41 places pour les enfants de 18 mois à 5 ans. Situé au nord de Saskatoon dans le quartier de Lawson Heights, l’établissement constitue le deuxième centre éducatif francophone de petite enfance de la ville.

Des entrepreneurs locaux

Charlotte Mabika
Charlotte Mabika, éducatrice en petite enfance au centre Chacha à Saskatoon.
Crédit : Archives de l’Eau vive

Fort d’une longue expérience dans le domaine de la petite enfance, le couple fransaskois qui est derrière ce projet a déjà lancé et géré avec succès deux garderies en milieu familial par le passé. « L’idée de créer ce centre a été inspirée par la forte demande pour les services de garde francophones et l’ambition de contribuer à notre communauté francophone », déclare Paul Maluvengi, directeur général du centre. 

Véritable cheville ouvrière du centre, sa femme Charlotte Mabika est une éducatrice en petite enfance à la fois chevronnée et passionnée par son métier. Elle a gravi les échelons et a été éducatrice à Ottawa et Regina, puis directrice du centre éducatif Félix le chat à Saskatoon et gestionnaire de sa propre garderie familiale avant de cofonder avec son mari le nouveau centre.

Après plusieurs années d’expérience dans le secteur de la petite enfance et une bonne réputation acquise auprès des parents, le couple fransaskois d’origine congolaise est ainsi passé à la vitesse supérieure en lançant son propre centre éducatif. Une aventure périlleuse au vu des difficultés et risques liés aux affaires dans le secteur. 

Ouahiba Zouhair
Ouahiba Zouhair a lancé la garderie des Canaries de Saskatoon.
Crédit : Courtoisie

À ce jour, le centre Chacha accueille 7 enfants et a reçu des demandes de réservation pour d’autres places pour les prochains mois. « La pandémie a affaibli le secteur de la petite enfance en impactant le pouvoir d’achat et en sapant la confiance de certains parents, mais nous restons optimistes pour l’avenir proche », confie Paul Maluvengi.

De son côté, la garderie des Canaries de Saskatoon, lancée en septembre et située à l’est de la ville, possède une capacité de 12 places pour les enfants de 9 mois à 6 ans. Originaire du Maroc, Ouahiba Zouhair, à l’origine du projet, a elle aussi accumulé une expérience probante dans le secteur de la petite enfance. 

Diplômée du Collège Mathieu avec un certificat de niveau trois dans la petite enfance, soit le plus haut niveau de certification, la Fransaskoise d’adoption a travaillé pour le centre éducatif Félix le Chat où elle a pu se construire une belle réputation auprès des parents avant de lancer sa propre affaire.

« Je suis passionnée par ce métier et j’aime travailler avec les enfants, explique Ouahiba Zouhair. Lancer ma propre garderie est une évolution naturelle dans ma carrière d’éducatrice à la petite enfance et une contribution à la communauté qui m’a accueillie à bras ouverts. »

L’aide du réseau fransaskois

Les deux nouveaux établissements ont pu bénéficier de l’accompagnement du réseau fransaskois, notamment de l’Association des parents fransaskois (APF) et du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).

Si le premier organisme s’occupe du volet purement professionnel à travers l’offre de ressources, d’informations, de la formation continue et de l’appui à l’animation, le deuxième offre des conseils et services au niveau entrepreneurial et financier. 

Le Collège Mathieu joue lui aussi un rôle stratégique dans le secteur en offrant la formation de base d’éducateur à la petite enfance à travers un certificat de trois niveaux. 

Garderies à 10 dollars 

Image
La garderie Les canaries de Saskatoon a ouvert en septembre 2021.
Crédit : Courtoisie

Mis en place par le gouvernement fédéral pour rendre les services de garde accessibles à 10 dollars à l’horizon 2026, le plan national de garde d’enfants a été adopté le 13 août 2021 par la Saskatchewan. Ainsi, 1,1 milliard de dollars seront investis dans la province avec pour objectif la création de 28 000 nouvelles places. 

Seules les garderies licenciées peuvent bénéficier de subventions gouvernementales afin d’offrir des places à 10 dollars la journée aux parents à faibles revenus. Bien que les démarches pour ce faire soient plus coûteuses et exigeantes, l’aide publique est un autre coup de pouce donné aux entrepreneurs de la petite enfance.

Malgré tout, à ce jour, aucune clause linguistique ne garantit dans le plan national de garde d’enfants une part équitable aux places francophones, comme le revendiquent pourtant la Commission nationale des parents francophones (CNPF) et son représentant provincial, l’APF.

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Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.PresseMehdi Jaouhari

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