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La dégénérescence des produits

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient
Emmanuel Masson

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Après les fêtes, La Cité universitaire francophone à Regina a repris les cours le 11 janvier 2021. Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur une expérience étudiante inédite depuis le début de la pandémie, où distanciation rime avec isolement.

Sarah Arscott

Sarah Arscott est étudiante en 4e année au baccalauréat en éducation et en histoire.

Crédit: courtoisie

 Depuis la rentrée en automne 2020, les cours universitaires ne sont plus donnés qu’à distance, la plupart des cours étant offerts en vidéoconférence. Selon Sarah Arscott, étudiante en 4e année au baccalauréat en éducation et en histoire, certains professeurs ont eu du mal à s’adapter aux outils technologiques, et certains ont entièrement cessé de présenter leurs cours en direct. 

Pour Danielle Nelson, étudiante en 3e année au baccalauréat en éducation et en arts, il a fallu trouver des stratégies pour mieux structurer la journée. « La charge de travail m’a rapidement dépassée au semestre dernier. Maintenant, je fais une liste de vérification que je coche après avoir fini chaque tâche. » 

De la séparation à la solitude

Avec la distanciation, c’est le manque de relations sociales qui marque l’expérience étudiante en 2020-2021. Kassandra Hipkins, présidente de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) et étudiante en 3e année au baccalauréat en éducation, témoigne : « Dans le bac, tout le monde est vraiment proche, nous sommes comme une grosse famille. Ne pas être avec les autres personnes a changé le vibe des cours. » 

Kassandra Hipkins

Kassandra Hipkins est Présidente de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) et étudiante en 3e année au baccalauréat en éducation.

Crédit: courtoisie

La possibilité de faire des blagues en classe pour détendre l’atmosphère manque à la jeune étudiante. Le format de cours sur la plateforme numérique Zoom est trop impersonnel pour s’adonner à ce genre de choses.

La solitude est un fardeau difficile à porter pour les étudiants par temps de confinement. « Beaucoup d’étudiants ont découvert qu’ils avaient de l’anxiété et qu’ils étaient tombés en dépression à cause de la quarantaine », souligne Kassandra Hipkins. 

Dans plusieurs universités du pays, des groupes d’étudiants dénoncent l’accentuation d’une « crise de la santé mentale » durant la pandémie. Depuis près d’une décennie, l’Université de Regina offre à cet égard un service de consultation pour les étudiants qui souffrent de problèmes de santé mentale. Un service très utilisé en temps de pandémie, même si toutes les consultations se font en vidéoconférence. 

Une solitude difficile à briser

L’Association des étudiants de Regina ainsi que plusieurs clubs universitaires ont organisé toute une série d’événements en ligne durant le semestre. Toutefois, nombreux sont les étudiants à ne pas prendre part à ces activités.

Hope Hartwell, étudiante en 4e année au baccalauréat en éducation, participait avant la crise sanitaire aux événements du club d’improvisation théâtrale de l’Université de Regina. Mais depuis le début de la pandémie, bien que le club continue d’organiser des sessions en ligne, la jeune femme n’a participé que quelquefois, trouvant l’exercice de l’ « impro » trop difficile à distance. 

Danielle Nelson a aussi trouvé les activités parascolaires en ligne moins amusantes. « Je suis une personne qui participe beaucoup aux événements en temps normal, indique-t-elle, mais en ligne, ça enlève ma partie préférée de toutes les activités. Alors, je n’ai pas le goût de participer. »

Malgré tout, certaines activités en ligne ont connu de beaux succès. D’après la présidente de l’AJF Kassandra Hipkins, le Parlement jeunesse fransaskois qui a eu lieu en novembre 2020 a tenu sa promesse bien que l’accès à l’Assemblée législative ait été impossible.

Danielle Nelson

Danielle Nelson est étudiante en 3e année au baccalauréat en éducation et en arts à la cité universitaire.

Crédit: courtoisie

Les programmes chamboulés

La pandémie a aussi forcé le baccalauréat en éducation de La Cité à s’ajuster. Le programme compte une année d’étude obligatoire à l’Université Laval de Québec et, au début de la pandémie en mars 2020, les étudiants qui s’y trouvaient ont dû rentrer en urgence à Regina pour finir leurs cours en ligne. Pour l’année scolaire 2020-2021, les étudiants sont restés à Regina et suivent  les cours de l’Université Laval à distance. 

En outre, pour obtenir un diplôme en éducation, chaque étudiant doit effectuer un stage dans une école lors de la quatrième année d’étude. Des stages devenus compliqués à obtenir avec l’avènement de l’enseignement en ligne. Aussi, La Cité a décidé de permettre à ces étudiants de reporter leur stage à l’année prochaine. Hope Hartwell et Danielle Nelson ont toutes les deux choisi de le faire l’automne prochain pour mieux se concentrer sur d’autres cours en attendant.

Malgré toutes ces difficultés, les étudiants veulent rester optimistes et croient que le prochain semestre se passera mieux. « Au premier semestre, c’était nouveau, ponctue Kassandra Hipkins, mais je pense que tout le monde a trouvé son rythme maintenant. »

 

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