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La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

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FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.

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La dégénérescence des produits

Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Tout ce que je veux pour Noël, c’est…
Julie Gillet (Francopresse)
/ Categories: Temps des fêtes

Tout ce que je veux pour Noël, c’est…

Pour vous, fêtes de fin d’année riment avec magie, délicieuse dinde farcie et heureuses réunions de famille? Pour moi, c’est plutôt plats bien trop riches, blagues bien trop lourdes et nuits bien trop courtes.

Est-ce que j’ose l’écrire noir sur blanc, au risque d’être lue par mon père? Allez, oui, je me lance : une partie de moi est heureuse de ne pas pouvoir rentrer en Europe cette an­­­née pour les fêtes.

De remplacer l’habituel marathon familial en dix-huit actes et trois indigestions par une semaine tranquille à la maison, et de troquer les remarques sexistes de tonton Roger contre un débat hautement intellectuel avec mon chat.

Comprenez-moi bien : j’adore ma famille. Mais entre le stress de trouver le cadeau parfait (à la fois respectueux de l’environnement et digne d’intérêt pour Mathieu, six ans), la folle cavalcade dans des magasins surchauffés et bondés pour rassembler les victuailles nécessaires à l’élaboration d’un menu cinq services pour douze personnes dont une intolérante au gluten, deux végétariennes et neuf qui refusent de bousculer leurs habitudes alimentaires, les interminables heures de préparation, de cuisine et de décoration, les diners à rallonge, les soupers qui s’éternisent et papi qui ne comprend pas qu’entre boire ou conduire, il faut choisir…

Disons qu’une petite pause cette année sera plutôt bien accueillie.

Cela devrait m’éviter, pêlemêle : des questions intrusives sur mon non-désir de procréer, des débats houleux sur le consentement/le port du voile/la place des hommes dans le féminisme (biffez la mention inutile), quelques regards atterrés face à mes aisselles non épilées et beaucoup d’incompréhension mutuelle.

Parce qu’en plus d’être LA féministe de la famille, je suis aussi devenue LA Canadienne. Ce qui me vaut de grands moments de solitude.

Je me souviens de cette année où tout le monde me posait une seule et même question : «Ça va, l’hiver au Canada?».

Je vivais à Vancouver à ce moment-là. Je n’avais pas vu un flocon de neige depuis mon départ de Belgique. Et je remarquais bien que je décevais mon interlocuteur à chaque fois que je tentais de lui expliquer, sans accent québécois de surcroit, autre grande déception dans mon entourage.

Êtes-vous natalophobe?

Saviez-vous qu’il existe un mot pour désigner les personnes qui n’aiment pas les fêtes de fin d’année? On les appelle les natalophobes. Sans aller jusque-là, je les comprends.

Déjà, cette surabondance de cadeaux, d’emballages, de guirlandes électriques et de décorations en plastique ne peut que hérisser ma conscience écologique – mais il parait que ce sont le froid et le manque de lumière qui me rendent ronchonne.

Ensuite, il y a les films de Noël. Les chansons de Noël. Les cartes de Noël. Les publicités de Noël. Toutes ces images de familles parfaites, d’enfants calmes, de maisons propres, de cheveux artistiquement coiffés, de centres de table habilement décorés. Tous ces objectifs de perfection parfaitement inatteignables.

Une pression énorme qui repose sur les épaules de qui, devinez? Des femmes, bien entendu, dont la liste des choses à faire en cette période de l’année semble sans fin. Une étude relayée par The Sun souligne ainsi que les femmes passent en moyenne 72 heures (trois journées entières!) à accomplir des tâches liées à Noël, contre 29 heures pour les hommes.

Pourquoi? Parce que les célébrations familiales reposent encore bien souvent sur une division genrée du travail, où les femmes ont la responsabilité des tâches domestiques, mais sont aussi les gardiennes du bienêtre de chacun et de la cohésion familiale.

À elles de «fabriquer des souvenirs», de «mettre de la magie», de «rendre inoubliable» ces moments en famille. Oui, mais à quel prix?

Alors, cette année, une partie de moi sera déçue de ne pas pouvoir passer les fêtes de fin d’année en famille. Mais une autre partie se resservira une petite tasse de lait de poule, bien au chaud sous le plaid, et en sera plutôt ravie.

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Julie Gillet (Francopresse) Francopresse

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