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La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? Saturday, April 25, 2020 24795 FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de la difficulté à répondre avec précision à cette question, tellement il y a d’éléments qui entrent en jeu.
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La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... Thursday, April 2, 2020 21221
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 19883
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 22120
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Saturday, October 12, 2019 33526
La dégénérescence des produits La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de... Friday, June 21, 2019 26499
SENA : Une participation francophone modeste Tuesday, May 28, 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 Le Francothon fait le plein ! REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Mychèle Fortin / Thursday, February 20, 2020 / Categories: Agriculture et environnement, Coup d'oeil sur le monde, Politique Dur, dur, la démocratie Comme bien des gens, je suis obsédée par Donald Trump. Depuis son arrivée à la présidence des États-Unis, j’ai consacré un nombre inouï d'heures à visiter les sites de CNN, du Washington Post et du New-York Times (pour ne nommer que ceux-là). Tout le monde pense à Trump et c'est une de ses plus grandes victoires. « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ». Eh bien, on en parle. Plus ça devient kafkaïen, plus on en parle. Il a même délogé la météo comme sujet de conversation. Il est vrai que ce président si peu présidentiel est inquiétant. Dangereux même. Pour son pays et pour la planète. Les aléas de la politique américaine sont devenus une véritable obsession. Mais fallait-il vraiment que l'émission L'heure du monde de Radio-Canada se rende au New Hampshire pendant deux jours pour couvrir les primaires démocrates ? Notre radio d'État, aux prises avec mille contraintes budgétaires, avait-elle besoin d'être là ? Qu'avons-nous appris que nous ne savions déjà ? Va-t-on suivre tous les soubresauts électoraux de nos voisins jusqu'aux présidentielles de novembre prochain ? Et pendant que nos médias nous abreuvent sur les frasques de Trump, des enjeux cruciaux passent sous le radar. Urgence climatique, vraiment ? Au Canada, nous avons la chance d’avoir un premier ministre qui n'est pas belliqueux. Ni menteur compulsif. Ni arrogant. Il n’a pas fait reculer les mesures de protection environnementale de 20 ans comme l’a fait le président américain. Mais à ce chapitre, on dirait qu'il n'a pas de plan de match. Il affirme une chose et fait son contraire. Il déclare une « urgence climatique nationale » et achète au prix fort l'oléoduc TransMountain. On ne sait pas encore si le gouvernement fédéral donnera son aval au mégaprojet d’exploitation des sables bitumineux Frontier, au nord de Fort McMurray, en Alberta. Le bon sens dicterait que non - déjà, on estime qu'il faudra dépenser jusqu’à 260 milliards pour fermer et réhabiliter les sites de quelque 90 000 puits inopérants. Mais bon, à l'heure où les relations entre l'Alberta et Ottawa sont tendues, on peut s’attendre à tout. Il faut reconnaître que, côté environnement, Justin Trudeau a tenu certaines promesses, notamment au chapitre de la protection du territoire et des océans sur les côtes canadiennes. Il faut reconnaître aussi que le dossier des changements climatiques n'est pas de tout repos. On en veut pour preuve la taxe carbone qui ne passe pas comme une lettre à la poste, surtout dans l’Ouest canadien. Et que dire du blocus ferroviaire causé par des opposants au projet de gazoduc Coastal GasLink en Colombie-Britannique ? Il n'est pas exact de dire que l’ensemble des Premières Nations s'oppose à ce projet. Pas moins de 20 ententes ont été signées entre l’entreprise gazière et des nations autochtones, parmi lesquelles les Wet’suwet’en, dont les chefs héréditaires dissidents s'opposent à la construction du pipeline. Veut, veut pas, le gouvernement fédéral devra probablement intervenir. Un pays comme le Canada ne peut pas se retrouver sans transport ferroviaire très longtemps. Pour des choix citoyens éclairés Il n'y a pas que le gouvernement fédéral en cause. Les provinces aussi ont un rôle à jouer. Certaines ne s'accordent pas avec d'autres, des visions diamétralement opposées s'affrontent. Et il y a nous, citoyens et citoyennes. Si virage climatique sérieux il y a, il ne viendra pas d'en haut, mais d'en bas. Au départ, c'est ça, la démocratie. Du bas vers le haut. Ça dépasse le droit de vote. Des millions de jeunes l'ont compris. Le philosophe néerlandais Baruch Spinoza disait que pour que la démocratie fonctionne, les citoyens doivent avoir accès à une éducation de qualité, y compris une éducation citoyenne. Presque quatre siècles plus tard, nos systèmes d’éducation peinent à enseigner les notions du « vivre ensemble » et du bien collectif qui peuvent amener les individus à faire des choix éclairés quand vient le temps d’agir ou de choisir nos dirigeants. On a beau vanter les moult mérites de l'accès électronique aux connaissances, encore faut-il apprendre à penser. À faire la part des choses. Pour reprendre les mots de Montaigne : « Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine. » Print 31242 Mychèle FortinMychèle Fortin Other posts by Mychèle Fortin Contact author Comments are only visible to subscribers.