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Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Sunday, June 7, 2020 22305 Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé.
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La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... Thursday, April 2, 2020 22718
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 21254
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 23616
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Saturday, October 12, 2019 34875
La dégénérescence des produits Friday, June 21, 2019 La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.
SENA : Une participation francophone modeste Tuesday, May 28, 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Jérôme Melançon / Tuesday, November 6, 2018 / Categories: Archives, 2018, Courrier du lecteur, Société, Immigration Débat : Quelles attentes à l’endroit des immigrants francophones ? Dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone, La Cité universitaire francophone et le journal l'Eau vive vous invitent à participer à un débat sur le sujet. Nous vous invitons à lire ce texte de Jérome Melançon, paru dans l'Eau vive du 8 novembre, et à nous faire parvenir vos commentaires à direction@leau-vive.ca. Les commentaires retenus seront publiés dans l'édition du 15 novembre et sur notre site Web. Jérome Melançon Jérôme Melançon est professeur agrégé en études francophones et interculturelles ainsi qu’en philosophie à l’Université de Regina. Photo : Facebook Les communautés francophones en milieu minoritaire réclament une augmentation de l’immigration francophone pour maintenir le poids démographique de la langue française : il en va de la survie de certaines communautés et du maintien des institutions centrales (écoles, universités, services de santé, secteur socioculturel) que le nombre de francophones doit permettre. Il en va aussi du bilinguisme officiel, qui risque autrement de devenir seulement territorial, laissant la tâche au Québec, à une partie du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario, et peut-être à Saint-Boniface, de le défendre. L’immigration francophone doit ainsi permettre le maintien d’une vie (partiellement) en français en milieu minoritaire. Du fait de ce projet francophone, une question est pressante : que peut-on attendre de la part des immigrants francophones en Saskatchewan ? Peuvent-ils reprendre le projet fransaskois ? Il existe en effet une contradiction entre les raisons d’être de l’immigration pour les communautés d’accueil francophones et celles qu’ont les immigrants pour venir au Canada. Tout le contraire des raisons majeures du projet d’immigration canadien qui s’articulent autour de la recherche de main d’œuvre. Et cette main-d’œuvre recherche quant à elle des occasions de travailler, de se former, de rejoindre sa famille ou, dans le cas des réfugiés, d’échapper à une situation. L’arrivée en Saskatchewan se fait le plus souvent sans connaissance du projet fransaskois, ni même de la situation des francophones. Certains immigrants d’ici se définissent comme francophones : il s’agit de leur langue maternelle, ou d’une langue publique, apprise et perfectionnée, dans laquelle ils sont encore plus confortables que beaucoup de gens capables de mener une conversation en français. Plusieurs choisissent de s’engager au sein de la communauté fransaskoise comme bénévoles, ou y trouvent un emploi. Pourtant, même si on leur dit à leur arrivée qu’ils sont d’office Fransaskois et qu’on leur donne le droit de vote à l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), une définition ethnoculturelle de la Fransaskoisie persiste de manière informelle et les maintient en marge de la communauté. Les faits humains de la discrimination et du racisme demeurent aussi un obstacle à leur pleine autodéfinition comme Fransaskois. Pour ceux qui n’ont pas la chance de travailler en français ou n’ont pas développé une forte identité francophone avant leur arrivée, l’engagement dans une communauté francophone demeure difficile. Il s’agit par conséquent de savoir si les attentes quant à l’immigration francophone en situation minoritaire sont justes. Ces attentes sont plus élevées que pour les immigrants non francophones : les immigrants francophones en situation minoritaire doivent apprendre l’anglais afin de participer à la vie sociale, économique et politique et recevoir des services au-delà de ceux, limités, offerts par la communauté francophone. Ils doivent vivre en français dans un milieu où le français n’est pas nécessaire. Après tout, les Francophones eux-mêmes parlent anglais et participent à deux milieux socio-économico-politiques. Certes, l’établissement des immigrants francophones est plus facile que pour ceux qui ne parlent ni anglais, ni français, mais cette donne ne justifie que la priorité qui leur est donnée dans le processus de sélection en immigration, et aucunement leur participation aux communautés. Devant ces difficultés, que leur offre-t-on pour les convaincre de reprendre le projet francophone et surtout, pour leur donner la capacité de le faire ? Print 27500 Tags: SNIF 2018 Jérôme MelançonJérôme Melançon Other posts by Jérôme Melançon Contact author Related articles Ce que j’apporte ICI Programmation de la Semaine nationale de l’immigration francophone Comments are only visible to subscribers.