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La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? Saturday, April 25, 2020 24765 FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de la difficulté à répondre avec précision à cette question, tellement il y a d’éléments qui entrent en jeu.
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La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... Thursday, April 2, 2020 21206
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 19874
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 22114
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Saturday, October 12, 2019 33507
La dégénérescence des produits La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de... Friday, June 21, 2019 26487
SENA : Une participation francophone modeste Tuesday, May 28, 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 Le Francothon fait le plein ! REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Réjean Paulin / Thursday, March 15, 2018 / Categories: 2018, Francophonie, Réjean Paulin La langue d’ici et l’insécurité Entendu en France autour d’un café… « T’as vu comment il cause ! » Je cite une Française que mon accent avait fait sourire. Bien sûr, on blaguait, mais n’empêche que c’est parfois gênant. L’insécurité linguistique a fait les manchettes récemment. On en a discuté au Symposium francophone 2018 à Winnipeg à la mi-février, tandis qu’une controverse faisait rage en Acadie. Roxann Guerrette, ancienne présidente de la Fédération étudiante de l’Université de Moncton ( FÉÉCUM ), en séjour en France, a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux en exprimant la honte que sa langue lui inspirait. Oui, l’insécurité linguistique existe. On s’écoute, on se critique, on se compare aux autres. On dit des Français qu’ils s’expriment mieux que nous. On s’en fait un complexe, puis on rougit quand on se fait corriger. À tous ceux et celles, jeunes ou vieux, qui se sentent insécures… ( Oups, un anglicisme! Par insécurité, je demande pardon au lecteur ! ) et qui croient ne pas avoir droit à la fierté, je propose ceci… Nos premiers ancêtres ont bravé vents et marées, au sens propre comme au figuré, pour transplanter le français en terre d’Amérique… Pensons-y bien. Ils ont quitté la France en 1604 pour se rendre aux confins d’une mer inconnue. Une fois débarqués sur ces côtes nouvelles, ils n’avaient plus que leurs souvenirs pour les rattacher à leur passé, désormais à 4 000 kilomètres d’océan. Pas d’Internet comme aujourd’hui pour rester branchés au berceau de sa culture… Seuls au bout du monde… Puis il y a eu la suite. On a accosté à Québec. D’audace, on a poussé vers l’Ouest pour baptiser la rivière Rouge, fonder Gravelbourg, Grande-Prairie… On a planté nos mots dans la taïga du Nord canadien. On nous a jetés hors de nos terres, on est revenu. On a dit non à nos écoles, on a résisté. Et puis, nous voici en 2018 avec notre langue, ses accents, ses régionalismes et, hélas, des complexes… Mais qu’à cela ne tienne. Plus de quatre siècles après avoir quitté la mère-patrie, on parvient encore à se comprendre, à parler un français peut-être un peu drôle aux oreilles de certains, mais qui a toujours un sens. On peut encore rebrousser chemin pour débarquer sur nos terres d’origine et se faire comprendre malgré tout. Je viens de lire La langue rapaillée de la Québécoise Anne-Marie Beaudoin-Bégin. Elle y traite de l’insécurité linguistique des Québécois… Elle définit le français québécois comme celui de tous ceux et celles qui ont façonné le Québec, habitants, nobles, ecclésiastiques... Nous pouvons dire la même chose de toutes les langues françaises parlées au Canada. En somme, il s’agit d’une œuvre collective sculptée à même nos origines, la terre et la mer qui nous nourrissent, et de ce besoin profondément humain de communiquer. Ne regardons personne de haut. Soyons plutôt à la hauteur. Le français, langue universelle en ce monde, est l’œuvre de tous ceux et celles qui l’ont porté à bout de bras dans un univers terrestre fait de mer, de lacs et de forêts, et aussi des vicissitudes de la guerre. Et si jamais, on nous fait la leçon sur la qualité de celui que l’on parle, rappelons à notre interlocuteur que si sa langue se parle en Amérique, c’est parce que quelqu’un a mis la main à la pâte. Print 23107 Réjean PaulinRéjean Paulin Other posts by Réjean Paulin Contact author Comments are only visible to subscribers.